Acteur (nom propre) : Drapeau, [M.] |
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1 | No d'identification : 5403 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire « Il se forme actuellement en arrière de notre ville une paroisse qui, pour avoir été humble et modeste dans le principe, n’en progresse pas moins rapidement, et qui pourra bientôt, si l’élan de la colonisation ne s’y ralentit pas, prendra place au rang des belles paroisses du diocèse de Trois-Rivières. Cette paroisse s’appelle Notre Dame du Mont-Carmel, et comprend une étendue de territoire d’environ douze milles de front sur deux lieues de profondeur. Une chapelle en bois, de cinquante pieds sur trente, est construite au milieu du rang St-Flavien, et la population qui s’élève maintenant à huit cents âmes, dont quatre cents communiants, est desservie par le curé de St-Maurice. Monsieur Drapeau nous dit qu’en 1863, la population de Notre-Dame du Mont-Carmel était de 74 familles; aujourd’hui on y compte cent-vingt familles. Les terres de la paroisse de Notre Dame du Mont-Carmel sont boisées en bois franc, entremêlé de pruches énormes; le sol est généralement fertile et les champs nous ont fait voir une riche moisson. Du sommet de la montagne, sur le penchant [duquel] est bâtie la chapelle, il se déroule devant vous une scène tout à fait admirable. En embrassant d’un seul coup d’oeil toute la vallée du St-Laurent, vous apercevez notre magnifique fleuve et une partie de notre ville, vous voyez briller dans les airs les clochers des églises de St-Grégoire de Bécancour et de Gentilly, et vous distinguez même à l’oeil nu plusieurs des montagnes des Cantons de l’Est. Si les arbres continuent à disparaître sous la hache du vigoureux colon canadien, dans quelques années, Notre Dame du Mont-Carmel sera une très jolie et très prospère paroisse, et nous sommes d’autant plus heureux de le dire, que ce fait constate un progrès assez marqué de la colonisation des terres du St-Maurice. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (15 septembre 1865): 2, col. 2. |