Thème : Description des cantons de colonisation |
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1 | No d'identification : 21310 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire La plus grande partie du territoire dont je parle est composée de mauvaises terres, consistant généralement en plaines dont le sol est léger et sablonneux, et dans les localités plus accidentées, lorsqu’on s’éloigne des rivières le sol est dur et l’aspect du pays est rocheux et en montagnes. Il n’est par conséquent pas approprié aux établissements, et je ne justifierai pas le gouvernement à faire des dépenses, soit pour des arpentages ou autrement dans le but de l’établir. Il y a cependant de vastes prairies le long de presque toutes les rivières; en certains endroits on peut y faire du foin en quantités presque illimitées, et dans d’autres endroits des défrichements peu coûteux donneraient les mêmes résultats. Ces prairies ont beaucoup de valeur, et à mesure que l‘exploitation des bois se développera, il s’y formera indubitablement des établissements plus ou moins considérables. La rivière St-Maurice reçoit 24 tributaires entre Trois-Rivières et Weymontachingue, assez considérables pour le flottage des bois. En voici les noms: en commençant à Weymontachingue, les rivières Manouan, Petit-Rocher, Petit Flamand, Windigo, Flamand, Coucoucache, Pierriche, La Trenche, Vermillon, Croche, Rivière-au-Lait, Bostonnais, Petite Bostonnais, Petit Ruisseau, Montagne, des Caribous, Rivières-aux-Rats, Wessonneau, Petit Batiscan, Rivière l’Oiseau, Bête Puante, Mattawin, Mékinac, Rivière au Lac des Pêches, Shawinigan. Les obstacles que ces rivières présentent à la descente des bois peuvent être facilement surmontés. Référence «Rapport de Olivier Wells», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 11 (1852). |
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2 | No d'identification : 21311 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Autant qu’il a été permis d’en faire à présent le calcul, la rivière du St-Maurice arrose une étendue de 21 milles carrés [...] cette région renferme probablement autant du moins qu’on a pu s’en assurer un total de 3 millions et demi d’âcres de terre propre à la colonisation. Jusqu’à ces dernières années, la valeur de ce grand territoire était entièrement inconnue au public. On le considérait communément destiné à être à jamais le refuge des Indiens et des rats musqués. Derrière la Seigneurie de Sainte-Anne, commence un large ruban de bonne terre, qui se déroule au bord de la vallée du St-Maurice, sur une largeur commune de 5 milles, jusqu’à la rivière de Bostonnais. Sous tous les rapports, le sol en est très propre à la colonisation. En remontant toujours le St-Maurice sur la rive nord, nous passons ensuite la vallée de la rivière Croche. Cette rivière traverse une bande de terres d’alluvion d’une largueur de 3/4 de mille à deux milles, et qu’on a explorée [...]. C’est à peine si on pourrait trouver dans tout le Bas-Canada un sol plus fertile ou plus productif que cette vallée. Référence «Rapport du commissaire des terres de la Couronne», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857). |
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3 | No d'identification : 21313 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Ces rapports sont modifiés par un si grand nombre de circonstances qu’il est impossible, en étudiant simplement la géologie d’une ou de plusieurs parties d’un vaste territoire, de se faire une idée exacte de sa nature agricole, spécialement si cette étude a été limitée à une ou à deux principales rivières; car les régions mêmes d’une même formation géologique présentent dans leurs couches supérieures respectives de grandes différences [...]. C’est en ne tenant pas compte de ces données dues à l’expérience, que le corps de l’expédition ordonnée par le gouvernement en 1830, sous MM. Ingall et Nixon, arriva à des conclusions erronées. Ces messieurs décidèrent que tout le territoire était stérile, impropre au défrichement, et dénué de bon bois, triple déclaration que l’expérience s’est chargée de réfuter victorieusement. On trouve le long des rivières, autour des lacs, près des marais et dans les bas fonds, des bandes de sol d’alluvion de la meilleure qualité et chacun sait que les terres de cette espèce sont les plus riches et les plus précieuses aux yeux d’un agriculteur. Ces terres bordent par exemple, les rivières du Bastonnais, de Mékinac, la rivière Croche, celles du Flamand, du Rat, Wessonneau, la rivière Vermillon et ses affluents et le Shawenegan. Référence «Rapport du commissaire de la Couronne», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857). |
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4 | No d'identification : 21318 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Quant à ce qui concerne la colonisation, on a représenté que, comme La Tuque ne peut manquer de devenir bientôt une place d’une importance considérable, à cause de sa situation à l’extrémité de la partie navigable et de son voisinage des confluents des principaux cours d’eau qui se jettent dans le St-Maurice, il serait bon de faire le cadastre de cette localité et de la diviser en terrains. On a aussi suggéré qu’on pourrait arpenter quelques townships dans le voisinage des confluents des principaux cours d’eau, comme, par exemple, sur la rivière du Rat, du Mattawin et du Mékinac, il faudrait préparer au moins deux ou trois rangs de terrains entre les Grandes Piles et le Mattawin. Ainsi le territoire du St-Maurice semble dans son aspect général être de toute manière parfaitement favorable à la colonisation. Dans une région d’une telle étendue il ne serait pas raisonnable de s’attendre à ne pas trouver des bandes de sol complètement stérile. [...] Mais ces terres constituent l’exception et non la règle. [...] Cette contrée n’a besoin que de la main de l’homme et de quelques années pour devenir l’égale des parties les plus florissantes du Canada. [...] Dans ce but, il est à désirer qu’on ouvre un chemin de chaque côté du St-Maurice, pour aller assez avant dans l’intérieur et qu’on arpente des terrains de 100 âcres chacun, pour les donner en pur octroi à ceux qui iront s’y établir. La route sur la rive gauche ou orientale devrait commencer au village de la rivière des Envies et, après avoir traversé la commune de Mékinac dont il a été déjà question, aller encore à 60 milles plus loin jusqu’à la rivière des Bostonnais. En se maintenant à une distance d’environ 5 milles du St-Maurice, cette ligne passerait continuellement sur une large bande de terre excellente pour les défrichements, et elle serait en même temps très utile au commerce du pays. Cette route et les établissements qui la borderaient pourrait se prolonger ainsi sur une distance de 100 milles, sans jamais quitter un sol d’excellente qualité. Sur la rive droite, le chemin à ouvrir devrait aller de la commune de Shawinigan à la rivière Mattawin, près du confluent de la rivière du Castor, ce qui ferait un parcours de 27 milles. Cette voie [...] passerait à travers une bonne contrée et elle donnerait accès aux excellentes terres qu’on trouve sur la Mattawin. Le long de ce chemin et plus particulièrement sur le premier, on pourrait ensuite, à mesure que les défrichements avanceraient, arpenter une succession à la gauche et à la droite de la voie. Il est aussi à désirer que l’on fasse le cadastre des terres du confluent de la rivière du Rat et de quelques autres affluents du St-Maurice qui offrent des avantages particuliers aux colons. Référence «Rapport du commissaire de la Couronne», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857). |
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5 | No d'identification : 21322 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire La Mattawin, la rivière Vermillon, celle du Rat, celle du Milieu et la rivière au Lac Clair serpentent toutes dans des régions qui présentent de la terre labourable en plus ou moins grande quantité. Référence «Rapport du commissaire des terres de la couronne pour l’année 1856», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857). |
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6 | No d'identification : 21324 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Comme preuve des avantages offerts à la colonisation par le pays de la région de Shawinigan, il suffit de faire savoir qu’un tronçon de 14 milles d’un nouveau chemin construit, il y a deux ans, par le département et qui passe dans la solitude, est bordé à présent de chaque côté par une suite non interrompue de défrichements prospères, et que la nouvelle route conduisant aux Piles et construite aussi par le département pendant la saison dernière, est entièrement occupée sur toute sa longueur. Cette dernière colonie poussait au fur et à mesure qu’un tronçon de chemin était ouvert. Les commerçants de bois ont fait des défrichements sur divers points du St-Maurice entre les Piles et le confluent du Mattawin, ainsi qu’en remontant ce dernier cours d’eau jusqu’au Lac des Pins où il existe un établissement considérable qui appartient à la maison Gilmour et Cie, de Québec. L’avidité avec laquelle on recherche les terres du St-Maurice dès qu’elles sont livrées au public, prouve qu’elles jouissent à présent de la réputation d’être de bonne qualité. Référence «Rapport du commissaire de la couronne», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857). |
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7 | No d'identification : 21328 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Il résulte de plusieurs observations que la moyenne de la chaleur qu’il fait dans toute une année à la rivière du Rat n’est pas essentiellement différente de celle de Trois-Rivières. Il est vrai qu’en hiver le mercure descend plus bas dans la première de ces localités, s’étant trouvé dans quelques cas au 40°; mais en revanche il s’élève plus haut en été et comme ce sont les chaleurs de cette saison qui règlent la culture des grains et la pousse des plantes en général, il en résulte que ces hivers rigoureux ne rendent point la végétation rare. Ainsi tout grain [...] arrive à une parfaite maturité à la rivière du Rat. Les couches de neige les plus épaisses qu’on trouve d’ordinaire dans le mois de mars s’élèvent rarement à plus de 3 pieds et demi; et jusqu’à la mi-janvier le sol n’est pas recouvert de plus de deux pieds de neige. A quelques légères modifications près [...] les remarques qui précèdent peuvent s’appliquer également à tout le territoire. Référence Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857). |
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8 | No d'identification : 21331 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Région entre La Tuque et le Lac St-Jean. L’idée qu’il existe une grande vallée reliant le St-Maurice au lac St-Jean est tout à fait erronée; le fait est qu’au lieu d’une vallée, c’est une ligne de faîtes élevés, accidentée par des rangées de collines qui séparent les bassins des différents cours d’eau. [...] À mon avis le seul moyen qu’il y ait de faire des établissements continus et reliés les uns aux autres, se trouve dans l’utilisation de la vallée de la rivière Croche, où les dépôts d’alluvions qui forment les bords de cette rivière constituent les seuls terrains propres à faire des établissements. Référence Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 508. |
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9 | No d'identification : 21333 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire J’ai rencontré sur ma route beaucoup de pins et d’épinettes, mais les nombreux troncs de ces espèces que l’on trouve à chaque pas annoncent que la meilleure partie a été exploitée. Référence «Rapport d’exploration de Jos Trudel: territoire entre St-Tite et les Piles», L’ordre (10 janvier 1860). |
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10 | No d'identification : 21336 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire La rivière Croche qui rejoint le St-Maurice à cinq milles au-dessus de La Tuque coule presque directement dans cette direction (Lac St-Jean). Elle a été explorée jusqu’à la distance de 50 milles, et à environ 30 milles du Lac St-Jean, elle serpente à travers une très belle étendue variant de 3/4 de mille à 2 milles de largeur bordée de chaque côté de hautes collines formant plateau et dont le sol est de bonne qualité, et semblable à celui des nouveaux et prospères établissements du township de Shawinigan, et ces collines s’abaissent à mesure qu’on descend la rivière, et à l’endroit où s’est arrêtée l’exploration, la contrée prend la forme d’une grande vallée se dirigeant au nord [...] Je désire attirer l’attention sur cette partie du pays vu son importance comme moyen de relier plus parfaitement les régions isolées du haut Saguenay avec les parties centrales de la province [...] Pour démontrer l’avantage de l’accès aux établissements sur le Lac St-Jean par le St-Maurice il suffit de dire que la distance directe de Trois-Rivières au Lac est de 144 milles tandis que par la route actuelle, la distance directe jusqu’à la Baie St-Paul où le chemin Saguenay change de direction est de 120 milles. De là à Chicoutimi, 75, et 54 de plus jusqu’à l’embouchure de la Chomonchowan, en tout 249 milles. La route par le St-Maurice serait ainsi de 105 milles plus courte depuis la tête du lac St-Jean jusqu’à Trois-Rivières, sans compter l’avantage de ne pas traverser une contrée inhabitable. Même de Chicoutimi cet avantage devrait donner la préférence au St-Maurice, bien que la distance serait égale à celle de la route actuelle. Référence «Rapport du comité spécial», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863): 17. |
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11 | No d'identification : 21334 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Ce chemin vers les Piles donnerait à la jeunesse du comté de Champlain cet espace qui lui manque pour s’établir, car on peut dire que l’espace manque pour se placer là où il n’y a pas de chemin d’ouvert. Il n’est presque pas de semaine où l’on ne voit à St-Tite des jeunes gens et même des pères de familles venant des paroisses du fleuve pour acheter des établissements; mais il est difficile d’y atteindre pour ceux qui n’ont que peu d’argent, vu que la valeur des propriétés a beaucoup augmenté depuis quelques années, et plusieurs sont forcés de renoncer à s’établir et de s’éloigner de leur patrie [...] Avec ce chemin [...] la jeunesse du comté de Champlain n’ira plus chercher dans un pays manufacturier des moyens de subsistance que le sol de sa patrie peut lui donner en abondance sans qu’elle courre les dangers de se démobiliser. Référence «Rapport d’exploration de Jos Trudel: territoire entre St-Tite et les Piles», L’ordre (10 janvier 1860). |
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12 | No d'identification : 21340 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Quant aux terres arabes, une fois sorti de l’étendue sablonneuse qui va jusqu’à environ 12 milles au nord de Trois-Rivières, jusqu’aux Grandes Piles, qui sont à 24 milles plus loin, le sol est de bonne qualité, sans roche, et facile à cultiver. Il est généralement occupé le long du chemin, et sa bonne qualité a induit les colons à aller s’établir bien avant et dans différentes directions. Près des Grandes Piles, le sol est accidenté par les chaînes des Laurentides. Au-delà, l’étendue la moins éloignée de terre non arpentée, mais propre à la culture, commence à la rivière-à-la-Pêche, à 6 milles environ au-dessus du débarcadère du vapeur aux Grandes Piles. D’après les rapports d’arpenteurs dignes de foi, cette étendue de bonne terre va jusqu’à la rivière Mattawin. Son sol décrit une pente douce, et est généralement cultivable. Elle peut former un township et demi et comme elle fait face à des eaux navigables, elle serait d’un accès facile depuis le chemin des Piles. L’exploration a démontré que le sol était, partout, le même depuis les établissements sur la rivière Shawinigan jusqu’au nord de la rivière Mattawin. On rapporte qu’il y a plusieurs grandes étendues de bonne terre sur les deux côtés de la rivière Mattawin, et plus loin sur son tributaire la rivière du Milieu, se trouve aussi une très grande étendue des plus propre à la culture. Sur le côté est du St-Maurice, l’arrière partie de Batiscan, immédiatement au-dessus de la partie arpentée, est rapportée comme étant formée par un bon sol, il s’y trouve une étendue de bonne terre de deux milles de large, et qui va jusqu’à la rivière Mékinac. En arrière [il] y a une rangée de hautes collines dont le sommet forme [un] plateau sur lequel se trouve généralement du bois très mêlé. Pour faire progresser la colonisation du territoire du St-Maurice, il serait à propos de faire arpenter l’étendue entre les rivières à-la-Pêche et Mattawin, et d’y ouvrir un chemin depuis les établissements sur la rivière Shawinigan jusqu’à la rivière Mattawin, lequel pourrait être prolongé à quelque distance au-delà, mais on pourrait ouvrir une communication avec la rivière Mattawin plus facilement, plus à l’ouest. Après exploration, sur le côté est du St-Maurice, un chemin devrait être ouvert dans une direction nord depuis le village de la rivière du [Envies] jusqu’à la rivière des Bostonnais, distance d’environ 60 milles, qui pourrait être continué plus tard jusqu’à la vallée de la rivière Croche, pour communiquer avec les établissements du haut Saguenay au Lac St-Jean. Des townships pourraient y être tracés, et de chaque côté les terres propres à la culture pourraient être subdivisées et ouvertes à la colonisation. Sans compter la grande étendue qu’il ouvrirait à la colonisation, ce chemin offrirait d’autres grands avantages. Il serait utile aux fabricants de bois, et l’industrie qui exploiterait ces derniers dans son voisinage créerait non seulement un marché avantageux pour les colons mais leur donnerait aussi de l’emploi pour eux et leurs chevaux, pendant l’hiver. Ce sont des avantages particulièrement inhérents au commerce du bois, et qui contribuent beaucoup au progrès de la colonisation sur l’Outaouais. Je n’ai fait qu’indiquer ce qu’il serait immédiatement à propos de faire: une autre exploration ferait mieux connaître ce qui manque à ce territoire pour y faire progresser la colonisation. Il ne faut pas oublier que les personnes, même les plus en mesure de pouvoir en juger, ignorent la quantité de bonne terre que renferment les nouveaux territoires. Cela pourra paraître un paradoxe, mais l’expérience a démontré depuis longtemps qu’une contrée dont seulement le quart est propre à la culture, est la plus avantageuse à la colonisation, pourvu que les trois autres quarts se composent de forêts par leur choix, et si son sol était partout de bonne qualité et couvert de bois dur. Si le sol est bon partout, le colon est obligé de porter ses produits sur un marché éloigné, ce qui lui fait perdre un temps considérable, tandis que, s’il en est autrement quant au sol, l’exploitation des bois lui crée un marché, et plus le bois est abondant pour cette exploitation, le mieux c’est pour les colons, pourvu qu’ils puissent trouver de bonnes terres à cultiver. Le territoire du St-Maurice offre ces deux avantages. [...] Si le commerce de bois y est développé, il ne fera pas que favoriser la colonisation: il enrichira les colons pendant un temps indéfini, et cela tout en créant une classe d’hommes d’affaires dont un bon nombre acquerra plus ou moins de richesses qui resteront dans le pays. Rien d’exagéré dans ce qui précède, ce n’est que la simple relation des résultats obtenus sur l’Outaouais et constatés par l’expérience. Référence «Rapport du comité spécial», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863): 18. |
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13 | No d'identification : 21349 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Région entre le St-Maurice et la rivière Batiscan, du canton Mékinac au lac Edouard. J’arrive à la conclusion que plus de la moitié du territoire que j’ai visité est propre à la colonisation et qu’aussitôt qu’il y aura des chemins de colonisation pour y communiquer, il se couvrira bientôt d’une population robuste et industrieuse. Le sol quoique rocheux par endroits est d’une très bonne qualité de terre jaune qui ne le cède en rien aux cantons arpentés qui l’avoisinent [...] Les rivières flottables sont les rivières Mékinac et Eau Morte qui sont les tributaires du St-Maurice. Référence Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 505. |
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14 | No d'identification : 21350 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Il y a dans le canton Carignan plusieurs colons établis et résidant sur les bords du St-Maurice. Le climat est généralement doux et avantageux aux récoltes. J’en ai eu la pleine conviction par l’abondance en foin, grains et légumes que j’ai eu l’occasion de voir récolter dans les champs des colons de Carignan. Référence Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 82. |
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15 | No d'identification : 21351 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Lacs et rivières dans le canton Radnor et la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine. J’ai remarqué des érablières des lacs à la Pêche où quelques-unes sont exploitées. Les hauteurs entre le lac Fou et lac Bouchard sont couronnées de beau bois franc, où l’on voit du chêne. On a commencé à exploiter le cèdre près du lac Bouchard. Bien que le cèdre se rencontre d’ordinaire dans les savanes, on voit en maints endroits dans la région décrite à ce rapport des cédrières considérables sur les hauteurs. J’ai mesuré un cèdre de onze pieds de circonférence. J’ai remarqué à partir du lac Bouchard en descendant à la rivière à la Pêche, les vestiges d’un chemin que le gouvernement a fait construire, il y a plus de 15 ans, avec un pont de 24 pieds d’arche, encore solide. On voit un commencement de défrichement au lac Étienne, un autre au lac Parker, un troisième au premier lac à la Pêche, où se trouve un assez bon logement que MM. Boyer, Parker et Cie ont fait bâtir. Ces MM. ont aussi fait commencer une construction sur le lac Fou. Il y a maintenant une chaîne d’établissements de colons, depuis Les Piles, à venir au lac du Français, ou 4ième lac à la Pêche, environ 6 milles de distance, et dans les limites de la nouvelle paroisse des Piles. Cela s’est tout fait depuis environ 10 ans, et vu le développement que prend ici le commerce de bois et la facilité croissante des communications, la région des lacs et rivières que j’ai relevée d’après vos instructions sera recherchée pour les fins de la colonisation et fournira le site à de nouvelles paroisses [...] Référence Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 503. |
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16 | No d'identification : 21372 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le sol dans cette partie du canton Mékinac, quoique en partie montagneux, est très propre à la culture; beaucoup de colons ont visité les lots pendant mes opérations, prenant et marquant divers lots de terres en faisant des défrichements, marquant des places de moulins, qui sont en grand nombre sur la rivière à la Truite, la crique à Bouchard, sur toutes les autres décharges de lac que j’ai rencontrées dans mon arpentage, et que j’ai figurées dans mon plan. Zéphirin Doucet, avec trois de ses fils, travaille depuis 3 ans environ sur les lots nos 14 et 15 du 3e rang, et a commencé à préparer du bois de construction pour ériger un moulin à scie sur la rivière à la Truite, qui forme une chute d’environ 150 pieds en traversant les rangs 3 et 4. Le moulin [doit] être érigé sur le lot 4 du 3e rang, au pied de la chute susdite qui tombe en 2 cascades. Uldéric Trottier est établi avec sa famille sur la réserve du village Mékinac; il y cultive environ 4 âcres de terre et reçoit des voyageurs surtout pendant l’hiver. Référence Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 90. |
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17 | No d'identification : 21376 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire D’après mes observations antérieures, il est constaté que tout ce territoire (la rivière Pierriche jusqu’à sa source c’est-à-dire 22 milles et 37 chaînes) a passé au feu il y a une quarantaine d’années. Une étendue d’environ 1 million d’âcres de terre en superficie a été ainsi balayée par le feu. J’ai remarqué en quelques endroits des troncs d’arbres de fortes dimensions, que la conflagration générale de ces territoires avait épargnés alors. Le sol cependant paraît très propre à la culture. D’après mes observations, la lisière de terre comprise entre la rivière Trenche et la rivière Pierriche, depuis son embouchure jusqu’à sa source, est propre à la culture, notamment l’espace compris entre le 5ième et 19ième milles, qui renferme un sol supérieur pour la culture. Et le climat est des plus favorables. La couche de neige dans cet espace était de 10 à 12 pouces le 14 février. Je suis ensuite retourné à la rivière Trenche, allant prendre le portage qui conduit à cette rivière à l’embouchure de la rivière Pierriche. [...] Entre l’embouchure et la source de la Trenche, la distance est de 102 milles et 21 chaînes. [...] L’espace de terrain qui va de l’embouchure jusqu’à la chute rencontrée au 6ième mille sur la Trenche est susceptible de culture et formé de bonne terre jaune. Ces places étaient autrefois richement boisées en pin. [...] Le feu comme je l’ai déjà fait remarquer sur la rivière Pierriche s’est aussi étendu jusqu’à cet endroit et est de même date. Tout cet espace de terrain traversé par la Trenche de l’embouchure jusqu’au 43e mille est très propre à faire des établissements et s’étend d’un côté jusqu’à la rivière Croche et le lac St-Jean, et de l’autre, aussi loin que l’on peut voir, le terrain est aussi propre à la culture [...] Entre les 43e et 60e milles, les côtes de la rivière sont généralement montagneuses; certains espaces cependant d’une assez grande étendue, permettraient de faire des établissements. Au-delà de la rangée des montagnes qui bordent la rivière, quoique accidenté, le terrain est susceptible de culture tant par la qualité du sol que par le climat. J’ai trouvé partout la couche de neige d’une épaisseur de 12 à 15 pouces, prise le 9 mars. L’ensemble de ces explorations sur la rivière Trenche jusqu’à la hauteur du 120e mille approximativement me permet de dire que la partie de ce territoire ainsi connue contient environ 1 million d’âcres de terre arable. D’après mes observations prises dans le cours de ces explorations, j’ai acquis la certitude que le climat dans toutes ces forêts est tout aussi favorable pour la culture du grain qu’aux alentours du lac St-Jean. Gagnon suggère ensuite au gouvernement de construire un chemin qui relierait le lac St-Jean à la vallée de la rivière Trenche, ce qui permettrait en attendant la construction d’une voie ferrée, à la population du lac St-Jean et les environs de se servir de ce chemin pour transporter leurs produits dans les chantiers du Haut St-Maurice, ce qui aiderait grandement la colonisation du lac St-Jean, vu les prix élevés payés pour les produits dans ces chantiers. Référence Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 508-512. |
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18 | No d'identification : 21382 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Ce canton est borné au sud-ouest par la Seigneurie de Batiscan, au sud-est par la rivière St-Maurice dont les eaux baignent aussi la limite nord-ouest du canton Boucher qui se trouve en face. Il est borné au nord-est par le canton Turcotte, et à l’est et au nord par les terres vacantes de la Couronne [...]. On [n’] y rencontre aucun cours d’eau digne d’être remarqué, si ce n’est la rivière Wessonneau que l’on coupe vers l’extrémité de la ligne entre le 1er et le 2e rang [...]. Le sol dans le 2e rang est plus unique que dans le 1er, et la terre de qualité moyenne y offrira je crois plus d’avantages à l’agriculture vu qu’on pourra toujours y établir facilement des voies de communication. Référence Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 91. |
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19 | No d'identification : 21385 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Canton Tucotte et Polette. La partie du canton Polette contiguë au St-Maurice se compose de dépôts d’alluvions de différents âges [...]. Il y a deux fermes sur le front de ce canton, l’une appartenant à la succession Hall et l’autre à M. Baptist. Il y a dans le 2e rang à l’embouchure de la rivière aux Rats une grande ferme appartenant à M. Baptist et sur laquelle on récolte de grandes quantités de foin, d’avoine, de pommes de terre, etc. Le temps des semailles et récoltes est le même que dans le voisinage des Trois-Rivières mais le sol est plus productif. De nombreux chemins de chantier traversent ce terrain et quelques-uns pourraient, sans ou à très peu de frais, être transformés en chemins carrossables. Ces chemins passent dans les meilleures vallées, de sorte que les colons auront peu de difficulté à faire leur chemin, quoique dans ces rangs le terrain soit plus accidenté qu’à l’ouest de la rivière aux Rats. Il y a aussi plusieurs défrichements le long de la rivière aux Rats, quelques-uns appartiennent à M. Baptist, et d’autres ont été abandonnés par les hommes de chantier après qu’on eut fini la coupe du pin dans le voisinage. Les ressources du territoire du St-Maurice sont grandes. Actuellement, la seule source de revenu est limitée au bois de pin et la quantité qui s’en fait serait considérablement augmentée, si les marchands de bois avaient plus de facilité pour poursuivre leurs opérations, toujours si avantageuses. Le meilleur moyen de développer les ressources du territoire serait de faire un chemin carrossable depuis les établissements en arrière de Trois-Rivières jusqu’à la rivière aux Rats, d’où il serait continué vers le nord-ouest, le long de cette rivière, jusqu’à la rivière Vermillon, et vers le nord jusque dans le voisinage de La Tuque. Ce chemin devrait être un chemin de colonisation, comme ceux que le département a ouverts dans plusieurs autres parties du pays, principalement dans le Haut-Canada. Référence Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 93-96. |
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20 | No d'identification : 21390 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire En laissant la Mattawin, le St-Maurice prend un aspect sévère. Ses rives escarpées avec leurs rochers grisâtres, entassés les uns sur les autres, accusent une zone montagneuse et inhospitalière. Pourtant on rencontre encore sur l’étroite lisière de terre qui court entre le pied des falaises et la rive quelques habitations isolées. Ce sont de pauvres huttes faites de troncs d’arbres avec un toit écrasé, recouvert d’écorce et percé à jour au centre pour laisser échapper la fumée de la cambuse; vous avez là le vrai type de la demeure primitive des pionniers de la forêt. Référence La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 12. |
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21 | No d'identification : 21426 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Au-delà de la Grande Bostonnais commence une large plaine de terrain d’alluvion couvert de foin bleu et de vigoureuses pousses d’aulnes, qui s’étend jusqu’à la rivière Croche à 6 milles plus loin. Le sol est partout ici d’une richesse extraordinaire et des plus faciles à défricher, puisqu’il n’y a guère de grands arbres. La ferme de la maison Hall située en cet endroit est une des plus importantes du St-Maurice. Les grains et le foin y donnent un rendement égal aux meilleures terres d’alluvion du fleuve St-Laurent. Il y aurait ici place pour une large et florissante paroisse. La vallée de la Croche qui débouche sur cette plaine possède absolument le même sol. Nous trouvons ici à 125 milles au nord des Trois-Rivières, une vraie colonie de braves agriculteurs qui suppléent à leur petit nombre par la noble aisance qu’ils se sont acquise et par le progrès de leur établissement. Nous sommes en plein pays civilisé et pour ainsi dire à chacune des 8 ou 10 fermes que l’on rencontre, on constate les mêmes améliorations que dans les vieilles paroisses: maisons confortables, granges et dépendances en bon état, puis des machines à battre, des faucheuses et des moissonneuses, bref tous les instruments de l’agriculture améliorée. Référence La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 17. |
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22 | No d'identification : 21428 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Depuis la chaîne de montagnes qui borde l’ouest de la rivière St-Maurice en allant vers le nord-ouest jusqu’à une distance d’au moins 25 milles, et entre le lac Souci et la Rivière-aux-Rats, une distance de plus de 20 milles est généralement plane et contient de bonnes terres d’alluvion, peu ou point rocheuses, et propres à la culture. Tout ce terrain est couvert de beau bois [...] sauf entre le Lac-à-la-Pluie et le lac Souci où il a été détruit par un grand feu, il y a environ 30 ans. Référence Région du St-Maurice: description des cantons arpentés, explorations de territoires et levers de plans de rivières, 1889-1908, Québec, Ministère des terres et forêts, Service des arpentages et Service du cadastre, 1908: 16. |
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23 | No d'identification : 21436 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Canton Trudel et Laure: La présence de l’érable dans cette région mérite ici une mention spéciale, car cet arbre si utile ne se rencontre nulle part ailleurs dans cette partie du pays. Référence Région du St-Maurice: description des cantons arpentés, explorations de territoires et levers de plans de rivières, 1889-1908, Québec, Ministère des terres et forêts, Service des arpentages et Service du cadastre, 1908: 17. |
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24 | No d'identification : 21437 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire La partie de la rivière Petite Bostonnais et le grand lac Wayagamack que j’ai inspectés n’offrent rien de particulier. Des sentiers ont été faits partout. Cette partie ainsi que la vallée de la Grande Bostonnais que j’ai parcourue seraient plus avantageuses pour l’exploitation du bois de commerce que pour la culture. Référence Région du St-Maurice: description des cantons arpentés, explorations de territoires et levers de plans de rivières, 1889-1908, Québec, Ministère des terres et forêts, Service des arpentages et Service du cadastre, 1908: 29. |
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25 | No d'identification : 21438 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Territoire compris entre la rivière Batiscan et le St-Maurice, dans la région des rivières Jeannotte, Petite Vermillon, etc. En matière de conclusion je suis d’avis que toute cette région devrait être réservée pour le bois, la chasse et la pêche. Référence Région du St-Maurice: description des cantons arpentés, explorations de territoires et levers de plans de rivières, 1889-1908, Québec, Ministère des terres et forêts, Service des arpentages et Service du cadastre, 1908: 32. |