Thème : Essences forestières et qualité du bois
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1 No d'identification : 23105 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Depuis l’embouchure de la Vermillon, en remontant jusqu’à 30 milles, les côtes sont généralement montueuses et sont couvertes de prodigieuses quantités de pins; sur la rive est, cette forêt de pins s’étend jusqu’à une profondeur considérable, ces arbres sont surtout beaux vers la rivière à la Trenche; sur la rive ouest, cette forêt s’étend jusqu’à la Coucoucache, couvrant un territoire de plusieurs cent milles en superficie, et est formée de beaux pins et rien que de pins.

Référence
«Rapport de John Bignell, 26 août 1847.», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, App. W.W. (1850).

2 No d'identification : 23106 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les bords de la rivière Bostonnais sont en quelques endroits montueux, et ailleurs ce sont des montagnes; il se trouve d’espace en espace des terrains plans. Le sol, jusqu’à 28 milles de son embouchure, est généralement bon, l’argile, le sable et la terre franche se trouvent alternativement; les arbres sont la pruche, le sapin, le merisier et le bouleau, le tremble, le cyprès, le cèdre, le frêne et l’orme, avec beaucoup de pins dont la quantité augmente à mesure qu’on remonte la rivière, et est très abondant [sic] entre le 26e et le 28e milles. Au-delà du 28e mille, le sol est très inférieur (ne produisant que des bouleaux, du sapin et des pruches rabougries) à l’exception de quelques espaces où le sol est bon. D’espace en espace, on trouve aussi des pins en quantité.

Référence
«Rapport de John Bignell, 13 novembre 1848», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, App. W.W. (1850).

3 No d'identification : 23107 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
1852-53.

Toutes les branches de la rivière St-Maurice traversent des pinières et plusieurs d’entre elles reçoivent des affluents considérables qui peuvent fournir des pins en plus ou moins grande quantité.

Référence
«Rapport de Olivier Wells, 12 août 1852», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 11 (1853).

4 No d'identification : 23108 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Vers 1854, George Baptist faisait un gros chantier à Ste-Flore. Il y avait installé des camps. Nous avons connu un des vétérans qui participèrent à l’entreprise. Il fallait lui entendre décrire les énormes pièces de pin qui furent charroyées avec toutes sortes de peines d’un platin localisé près du site actuel de l’église à bonne distance de la rivière. Les arbres avaient alors 4 et 5 pieds de diamètre à leur souche; leur âge, d’après les forestiers, était d’environ 500 ans. Nous invitons les incrédules ou les curieux à venir visiter un endroit situé à moins d’un mille des bornes de la Grand’Mère, où un camp de souches étale encore le pied de tels géants.

Référence
Auguste Désilets, La Grand’Mère, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1933: 16.

5 No d'identification : 23109 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
M. Thomas Nolan, mesureur et inspecteur de bois, de trente années d’expérience, et qui fut employé cette année comme mesureur dans le St-Maurice, nous assure qu’il n’a jamais rencontré semblable qualité de bois, sous bien des rapports.

Référence
L’Ère Nouvelle (18 juillet 1859): 3, col. 2.

6 No d'identification : 23110 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Vers 1850, le diamètre moyen des billots flottés était de 20 à 24 pouces. Ceux de 35 pouces n’étaient pas rares. On rencontrait souvent des pièces qui mesuraient jusqu’à 45 pouces et on trouva même des billots si gros que cela devenait un problème quand il s’agissait de les scier.

Référence
Le Nouvelliste (20 août 1927): 45-46.

7 No d'identification : 23111 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le St-Maurice a un avantage que l’Outaouais n’a pas. Il a un port à son embouchure où les navires de mer pourront se charger des bois de ses scieries, et où ces navires pourraient être avantageusement construits. Proportions gardées, le St-Maurice ne saurait fournir autant de bois que l’Outaouais; mais comme le bois y est dans la proportion du sol, et que les billots de sciage qui se font ne sont pas en moyenne au-dessous de l’étalon de 21 pouces, que souvent ils excèdent ce chiffre, et qu’ils donnent généralement un tiers comme madriers de première qualité - résultat considéré comme assez rare ailleurs que sur l’Outaouais, - le St-Maurice est évidemment capable de suffire à un grand et profitable commerce de bois.

Référence
«Rapport du comité spécial. A.J. Russel au commissaire des terres de la Couronne, mars 1859», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863): 19.

8 No d'identification : 23112 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les essences pour le commerce du bois.

(Parle du Canada en général).

Référence
L’Ère Nouvelle, 14 (27 janvier 1862): 2, col. 2-3.

9 No d'identification : 23113 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le commerce du bois sur le St-Maurice diminue considérablement parce que le bois n’est plus accessible. Le bois bordant la rivière sont [sic] épuisé par une longue exploitation; pour pénétrer à l’intérieur par les affluents du St-Maurice, on rencontre des obstacles presqu’insurmontables. Je pense que si on améliorait les principaux affluents, tels que la Mattawin, le Vermillon et le Bostonnais, il en résulterait de grands avantages pour le commerce et, plus tard, pour le revenu de la province.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 2, 4, app. F du Rapport du ministre des terres et forêts, 1863 (1864).

10 No d'identification : 23114 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Notes sur la grosseur des pins bûchés dans les chantiers de la Mattawin.

Référence
Le Constitutionnel (19 avril 1872): 2, col. 5.

11 No d'identification : 23115 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
On a écrit dans le Constitutionnel du 8 que dans les chantiers de M. Hall, sur la rivière Mattawin, on a coupé deux billots de pin qui ont donné 22 toises de 22 pouces. Je ne peux croire qu’on ait coupé des billots de cette grosseur. Jamais de mémoire d’homme il ne s’est coupé un billot qui approchait cette grosseur fabuleuse dans le territoire du St-Maurice.
[...]
Un morceau de bois de cette longueur ne porterait pas le nom de billot mais celui de plançon. Dans les chantiers de M. Baptist, il n’approche pas cela, en apparence, il s’en faut de beaucoup; mais en réalité, je crois qu’il les surpasse d’un grand bout. Ce qu’ils ont trouvé de plus gros dans un de leurs chantiers, et depuis 25 ans qu’ils en font, c’est un pin qui leur a donné 8 billots de 12 pieds de long et de la grosseur suivante: 46 pieds, 48 pieds, et 49 pieds, les cinq autres d’une grosseur ordinaire variant de 14 à 18 pouces, formant en tout 7 toises de 22 pouces. Dans un de leurs chantiers, sur la rivière Shawinigan, ils ont fait l’hiver dernier 7 500 billots, mais je ne crois pas qu’ils étaient de la grosseur que ceux que vous mentionnez dans le Constitutionnel du 8 courant.

Note de la rédaction.
Les deux arbres en question dans l’article du 8 ne devaient pas être présentés comme des billots mais comme des pins.

Référence
Le Constitutionnel (19 avril 1872).

12 No d'identification : 23116 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Canton Chavigny, près des rivières Propre et Towachiche. Cette dernière rivière (la Batiscan) forme à différentes places de superbes chutes, surtout celles des huitième et neuvième portages qui sont capables d’alimenter les moulins les plus considérables dans tous les temps de l’année. Les bois en général sont beaux et grands: on y rencontre le plus communément le merisier, l’érable, l’épinette et le sapin. J’y ai rencontré aussi de beaux pins, mais pas en très grande quantité: j’ai vu plus de souches de ces bois que d’arbres encore debout. L’épinette seule est encore en assez grande quantité pour l’exploitation.

Référence
Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 345.

13 No d'identification : 23117 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
S’il est un fait bien connu, bien constaté, c’est que le St-Maurice n’a jamais abondé en pins rouges. C’est le pin blanc qu’on y a exploité presqu’exclusivement. Nous affirmons qu’il n’y a jamais eu dans le territoire du St-Maurice un endroit assez fourni en pins rouges pour pouvoir y alimenter un seul chantier pendant un hiver. On coupait à venir jusqu’à quelques années le pin rouge lorsqu’il se rencontrait sous la hache des bûcherons et on ne le distinguait pas alors du pin blanc, on le vendait reconnu par le Commissaire des Terres de la Couronne dès 1856.
(citation du commissaire).
De plus, il est bien montré que la plus grande partie du pin rouge que l’on rencontre sur le territoire du St-Maurice est de qualité très inférieure. Ainsi, il est faux que nos commerçants de bois aient exporté du pin rouge en grande quantité. Il est faux que M. Baptist ait fait il y a quelques années du pin rouge en abondance. Au contraire, dans ses meilleures années, le pin rouge n’entrait que pour un vingt-cinquième dans ses opérations et il le vendait le même prix que le pin blanc. Il n’y mettait aucune différence.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (15 décembre 1868): 2, col. 2-3.

14 No d'identification : 23119 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Mr C. Veillet est arrivé ces jours derniers du haut de St-Maurice où il a été explorer pour MM. J. Ross & Cie de Québec. Il nous informe que les limites appartenant à ces derniers, entre la Mattawin et la Rivière-aux-Lièvres, sont bien boisées. L’épinette cependant y est en plus grande quantité que le pin.

MM. Ross & Cie ont leur moulin à St-Nicolas. »

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (6 novembre 1871): 2, col. 3-4.

15 No d'identification : 23120 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
On se prépare pour le commerce du bois cet hiver. On s’attend à ce que les affaires soient aussi bonnes que l’année dernière. Tous les terrains du St-Maurice sont sous licence. La Manouan, jusqu’alors considérée comme inaccessible, sera ouverte par Stoddard.

Référence
Le Constitutionnel (30 septembre 1872): 2, col. 2.

16 No d'identification : 23121 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
De la rivière Wessonneau.

Je vous écris quelques lignes du fond de ma cabane de travailleur de la forêt. Vous savez combien souvent on a répété qu’il n’y avait pas de bois de pin dans le St-Maurice, que ce territoire était ruiné. On a dit que le bassin de la Wessonneau était épuisé depuis longtemps. Venez ici, je vous montrerai des milliers de billots de pin de première qualité et de grosseur très respectable variant de 20 è 44 pouces de diamètre.

Référence
Le Constitutionnel (17 février 1873).

17 No d'identification : 23122 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Canton Bois, près de la rivière à Pierre.

Le bois de commerce a été en grande partie épuisé dans les rangs que j’ai arpentés, le long de la rivière (Batiscan), par les chantiers qui s’y sont faits durant bien des années; néanmoins, on trouverait encore beaucoup d’épinettes pour l’exploitation. Le pin n’est pas en très grande quantité maintenant et l’on rencontre plus de souches de ce bois que d’arbres encore debout.

Référence
Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 343.

18 No d'identification : 23123 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
J’ai remarqué des érablières des lacs à la Pêche où quelques-unes sont exploitées. Les hauteurs entre le lac Fou et [le lac] Bouchard sont couronnées de beau bois franc, où l’on voit du chêne. On a commencé à exploiter le cèdre près du lac Bouchard. Bien que le cèdre se rencontre d’ordinaire dans les savanes, on voit en maints endroits dans la région décrite à ce rapport des cédrières considérables sur les hauteurs. J’ai mesuré un cèdre de 11 pieds de circonférence.

Référence
Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 503.

19 No d'identification : 23124 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Qu’il me soit permis de mentionner ici le fait, au cas que quelques-uns se formeraient une idée exagérée de la quantité de bois qui sort de la région du St-Maurice, que les millions de billots mentionnés dans ce rapport, se composent en grande majorité de petits billots d’épinette ne mesurant guère plus que quatre pouces au petit bout, de fait un grand nombre ne mesurent pas plus de deux pouces.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 37, 19 (VI), XXXVIII (1904), 7 (no 19), VI (1904).

20 No d'identification : 23125 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
On y retrouve la répartition des principales espèces selon les régions et leurs fonctions commerciales, de même que des statistiques générales sur leur exploitation, sur les dévastations occasionnées par les feux de forêts.

Référence
Jean-Chrysostome Langelier, Les arbres de commerce de la province de Québec, Québec, Dussault & Proulx, 1906: 13-20.

21 No d'identification : 23126 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
L’aire du pin blanc ne dépasse pas 49° de latitude, et à l’est le Dr Bell lui assigne la rivière Mingan pour limite extrême. [...] Mais les forêts susceptibles d’exploitation ne se trouvent plus que dans les territoires de l’Ottawa et du St-Maurice. C’est le comté de Pontiac qui renferme les plus belles pinières et les plus riches, ce que l’on pourrait appeler des « pinières pures ». Dans le territoire du St-Maurice, le pin de choix est extrêmement rare. Il n’y a plus de pin blanc dans la région du lac St-Jean et il y en a très peu dans la contrée du Saguenay, le long de la côte du St-Laurent, il n’y en a pas davantage dans les cantons de l’est et dans la contrée qui s’étend depuis la rivière Chaudière jusqu’à Gaspé. [...] L’aire dans laquelle le pin blanc se trouve encore en quantité suffisante pour alimenter des chantiers réguliers comprend au plus le tiers du territoire du St-Maurice. [...] La pruche est à peu près épuisée dans les cantons de l’est et du comté du St-Maurice [...] et l’épuisement de cette espèce forestière suivra de près la construction des chemins de fer dans les endroits où il s’en trouve encore. Déjà nos tanneries de Québec sont obligées de faire appel à la région de Rogersville au Nouveau-Brunswick et à celle du lac Nipissing en Ontario.

Référence
Jean-Chrysostome Langelier, Les arbres de commerce de la province de Québec, Québec, Dussault & Proulx, 1906: 16.

22 No d'identification : 23127 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Quant à nos forêts d’épinettes [...] en moyenne elles ne donnent pas plus de 2 000 pieds de bois à l’âcre, de sorte que la quantité de bois livrée chaque année à l’industrie et au commerce d’exportation dénude 300 000 âcres ou 418 milles en superficie de nos forêts d’épinettes. Les défrichements en font disparaître autant et les feux de forêts encore plus. La fameuse conflagration de 1870 a balayé une lisière s’étendant du St-Maurice à la rivière Romaine, distance de 500 milles, et détruit plus de 10 000 milles, ou 6 500 000 âcres de forêt d’épinettes. De 1880 à 1895, le feu a détruit toutes les forêts de la rivière Romaine, de ses sources à son embouchure. [...] Au nord du St-Laurent et dans les anciennes limites de la province, la superficie des forêts d’épinettes détruites par le feu depuis une vingtaine d’années est d’au moins 15 000 000 d’âcres ou environ 25 000 milles carrés. Ces pertes représentent assez pour suffire durant 60 ans à une consommation de cinq cent millions de pieds par année.

Référence
Jean-Chrysostome Langelier, Les arbres de commerce de la province de Québec, Québec, Dussault & Proulx, 1906: 18-19.

23 No d'identification : 23128 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Région de la rivière Croche en gagnant le lac Wayagamack: canton Mailhot.

Le pin blanc est très rare; les marchands de bois n’ont laissé debout que les arbres ou trop éloignés ou trop pourris, leur coupe étant impossible ou peu profitable. Cette essence s’est peu reproduite, on trouve ici et là des bouquets de jeunes plants qui paraissent souffrir de l‘ombre épaisse que font les têtes de sapins.

Là où on fait des coupes, le sol est jonché de têtes d’arbres non débranchées et de toutes sortes de débris qui sont le résultat d’une exploitation mal [le mot n’est pas écrit] et mal conduite: à tous ces détritus viennent s’ajouter les arbres que le vent a déracinés; on voit aussi les éclaircis occupés par une masse confuse qui empêche les semences de prendre terrain, ou de se développer lorsqu’elles ont pu germiner.

Référence
Région du St-Maurice: description des cantons arpentés, explorations de territoires et levers de plans de rivières, 1889-1908, Québec, Ministère des terres et forêts, Service des arpentages et Service du cadastre, 1908: 15-16.

24 No d'identification : 23129 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Je n’ai pas voulu parler du choix des arbres que l’exploitation doit enlever. Nos règlements définissent les différents diamètres minimums auxquels on peut enlever les arbres sur les territoires sous licence de coupe, malheureusement les conditions sylvicoles varient tellement de station en station que ces diamètres limites ne suffisent pas à conserver le caractère primitif de la forêt surtout lorsque l’exploitation ne prend que des arbres d’une essence donnée. Ainsi a-t-on vu disparaître rapidement nos belles pépinières, celles-ci être remplacées par des forêts d’épinettes et partout, de chaque coin de la province nous arrive la plainte: le sapin nous envahit. Cela était fatal. Et à moins d’adopter des plans d’exploitation qui soient basés sur des études sérieuses des conditions et des besoins particuliers de chaque endroit, cette modification ira en s’accentuant et le jour n’est pas loin où nos conifères précieux auront presque disparu des forêts exploitées, remplacés par les bois francs et les sapins bâtards.

Référence
«Premier rapport du service forestier», Documents de la Session (D.S.), 43, 5, Rapport du ministre des terres et forêts pour l’année 1909 (1910): 60.

25 No d'identification : 23130 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Rapport d’exploration de la région de la Weymontachingue.

Référence
Le Nouveau Trois-Rivières (17 juin 1909): 6, col. 4.