Thème : Transport et communications
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1 No d'identification : 22787 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Évaluation de la production des usines de pâtes et papiers dans la Mauricie.

Référence
Le Nouvelliste (22 août 1925): 17, col. 1-2.

2 No d'identification : 19738 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le moyen de coloniser la partie sud-ouest du canton Lejeune, qui comprend des terres riches, serait d’en faire continuer l’arpentage, ainsi que le chemin de colonisation qui part des Lacs Chicot pour se rendre au canton Mékinac; ce chemin pourrait, plus tard, être continué jusqu’à la rivière St-Maurice.
Dans le canton Lejeune, le pin est presque tout détruit.

Référence
Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 86.

3 No d'identification : 19596 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
On verra en référant au plan ci-annexé qu’un chemin conduisant de Québec au centre des bois du St-Maurice serait plus court de 15 ou 20 milles que la route actuelle partant de Trois-Rivières et suivant les bords de la rivière St-Maurice. Plusieurs bonnes raisons peuvent militer en faveur de l’ouverture de cette voie de communication, il suffira d’en mentionner qu’une ou deux. La route d’hiver actuelle des Trois-Rivières au chantier passe en partie sur la glace, qui est toujours dangereuse et difficile sur le St-Maurice. Aux endroits où il quitte la rivière, les côtes sont élevées. escarpées et montueuses, présentant constamment des obstacles dus à leur conformation naturelle. La distance à ouvrir n’excéderait pas probablement 50 ou 60 milles.
D’un autre côté, la distance de Québec serait moins considérable, et il est évident que cette route serait d’un grand avantage pour les exploitants dans le transport de leurs provisions de la ville. Elle servirait aussi à procurer de l’occupation à beaucoup de bras qui sont oisifs ici durant l’hiver.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 2 (1852).

4 No d'identification : 19602 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Comté de Champlain, chemin des Grandes Piles. Le point de départ de ce chemin est dans la nouvelle paroisse de St-Maurice, à 2 3/4 du St-Laurent, au no 21 du rang 6, de Ste-Marguerite, près des nouvelles forges de Radnor. 75 arpents parachevés en 1856. 97 arpents peuvent maintenant servir aux voitures d’été. Ce chemin aura coûté 150 £ par mille sans les ponts. 11 ponts ont été faits en 1856. La complétion du chemin pourra coûter de 1500 à 1800 £.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857).

5 No d'identification : 19604 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le chemin construit l’été dernier par le département des terres de la couronne entre Trois-Rivières et Shawinigan a bien obvié à cette difficulté mais l’ancien chemin de Trois-Rivières à Shawinigan, particulièrement la partie entre les Forges St-Maurice et l’église St-Étienne, est encore dans l’état tel qu’il est très dispendieux d’envoyer des provisions par cette route. Rien ne saurait être plus avantageux au commerce que de le bien réparer de manière à ce que des voitures chargées puissent y passer facilement en toute saison. Pour les premiers 15 milles de chemin, c’est-à-dire la partie entre Trois-Rivières et l’église St-Étienne, j’ai fixé 100 livres par mille, et 75 livres par mille sur la partie entre l’église et la jonction du nouveau chemin des Piles dans Shawinigan, la distance entière étant d’environ 23 milles.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15 (1857).

6 No d'identification : 19608 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Voir : le chemin des Piles (avant-dernier paragraphe)

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, App.5, Doc. 25 (1857): 8.

7 No d'identification : 19609 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Il y a 4 ans on fit une chemin, de la côte à Turcotte à la Baie de Shawinigan, à l’aide d’un fonds créé expressément dans ce but en prélevant un bon de 10 louis sur la vente de chaque limite à bois. Le chemin des Piles, qui n’est que le prolongement du premier et qui conduit aux eaux navigables du St-Maurice, a été construit l’hiver dernier avec une somme d’argent avancée par le gouvernement, en anticipation du fonds que doit produire l’impôt d’une rente annuelle de 10 louis établie sur chaque limite à bois qui dorénavant sera mise en vente. En outre, on s’est servi quelque peu du fonds de colonisation, qui a fourni les moyens de construire le chemin de Caxton, de St-Barnabé et de St-Étienne. Pendant la plus grande partie des travaux, la route a été faite avec des fonds prélevés de la même manière et dans cette intention sur les limites à bois, ou avec des sommes avancées par le gouvernement en anticipation de ce qui proviendra de cette source. Mais, bien que les chemins fussent ouverts principalement dans le but de faciliter les opérations des commerçants, le commerce du bois et la colonisation sont si intimement liés l’un à l’autre qu’il est impossible d’aider le premier sans faire avancer celle-ci [...]; et les chemins ouverts pour l’avantage de l’industrie forestière ont été aussi la meilleure voie que l’on put prendre pour étendre des défrichements. Deux ans après que la route de Shawinigan fut terminée, elle se trouvait bordée d’établissement, d’une extrémité à l’autre.
Le chemin des Piles a permis aux véhicules à roues de se rendre en été jusqu’aux eaux navigables [...] et il a ouvert par conséquent le pays qui longe le St-Maurice sur une longueur de 120 milles. Il est donc important que toute cette voie soit entretenue toujours en bon ordre. L’ancien chemin qui va de Trois-Rivières à la côte à Turcotte où commence la nouvelle route a bien besoin de réparations.

Le chemin des Piles construit seulement l’été dernier a en ce moment le même résultat. On vient de faire le cadastre d’une commune sur la ligne de cette voie.
Joseph Cauchon.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15 (1857).

8 No d'identification : 19617 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Quelques notes sur l’aménagement du St-Maurice pour le flottage du bois; la construction de routes; le développement de la colonisation dans la région liée à l’exploitation forestière.

Référence
«Rapport du commissaire de la couronne pour l’année 1856 dans le cadre des travaux publics sur le St-Maurice», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15 (1856).

9 No d'identification : 19620 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
La partie située entre Trois-Rivières et les Forges est encore, à l’exception de la côte qui descend à ce dernier endroit, à l’état de nature; il ne paraît pas qu’on y ait fait aucune dépense quelconque; de là et aussi loin que s’étend le terrain des Forges, le chemin n’est guère en meilleur état; depuis cet endroit jusqu’à environ 6 milles des Piles, il a été amélioré par le département des terres de la couronne. Cette partie du chemin a été bien construite et les ponts, dont quelques-uns sont de fortes constructions, semblent avoir été bien construits et solidement assemblés; plusieurs milles de cette partie du chemin passant à travers un terrain marneux, très profond et très riche, il est facilement coupé dans les mauvais temps. Les 6 milles les plus près des Piles n’ont été qu’abattus; ils ne sont ni faits ni élevés et ne pourraient guère être dans un état pire qu’ils sont aujourd’hui. Quant à la partie du chemin faite par le département des terres de la couronne, on pourrait y employer très avantageusement, chaque année, une légère somme d’argent, pour déblayer les fossés des pierres et des branches d’arbres qui s’y trouvent, remplir les ornières et arrondir le chemin convenablement. Il est vrai que lorsque le chemin de fer du St-Maurice sera fait, ce chemin ne servira plus à l’exploitation du bois; mais en attendant il est absolument nécessaire d’y faire des améliorations.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 16 (1858).

10 No d'identification : 19626 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
J’observerai qu’il ne restera pas tout à fait six milles de chemin à tracer pour joindre le chemin des Forges Radnor vers les Grandes Piles et que les plus grands obstacles se rencontrent au commencement du tracé dont je viens de rendre compte (c’est-à-dire au départ de St-Tite).

L’ouverture de ce chemin (et un pont sur la rivière des Envies en face de l’église) mettrait en rapport avec Trois-Rivières et la vallée du St-Maurice non seulement St-Tite, mais encore les terres qui avoisinent les lacs Long et Mékinack dont la sortie probable sera le chemin qui conduit de St-Tite à La Tuque en passant par ces lacs. Ce chemin est praticable en hiver seulement, mais il offre le terrain le plus propice pour une sortie vers le St-Maurice.

Référence
«Rapport de Joseph Trudel», L’ordre (10 janvier 1860).

11 No d'identification : 19632 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Un chemin de colonisation, le chemin St-Maurice, a été commencé ici, l’automne dernier. Ce chemin qui part de Ste-Flore sur le chemin des Piles, devra se rendre à la rivière aux rats, d’où une branche gagnera La Tuque, et l’autre la rivière Vermillon, en suivant le sud de la rivière aux rats. 4 1/2 milles seulement ont été parachevés, et le restant, 1 1/2 mille le sera sous peu de jours. Il est à espérer que le gouvernement accordera cette année une somme suffisante pour continuer ce chemin. (Prévoit 17 000$ pour se rendre à la rivière aux rats). »
Témoignage d’Alphonse Dubord, agent des terres.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 20 (1862).

12 No d'identification : 19635 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Il n’y a pas de chemins de colonisation, à proprement parler, dans aucun de ces townships ou territoires (Polette, Turcotte, Shawinigan, Caxton, etc.) excepté celui qui part de St-Barnabé, dans Caxton, et qui va à St-Étienne. »
La longueur du chemin de St-Barnabé à St-Étienne n’est que d’une douzaine de milles, et toutes les bonnes terres qui les bordent de chaque côté sont occupées. Le chemin de colonisation qui doit aller de Ste-Flore à la rivière aux Rats sera long d’environ 40 milles. Il n’y a que 4 milles de ce chemin faits en partie l’été dernier et cependant de nombreuses demandes de terres ont été faites dans le voisinage. Le chemin des Piles, c’est-à-dire le chemin du gouvernement qui va de Trois-Rivières aux Grandes Piles sur le St-Maurice, a environ 38 milles de longueur.
[...] Les cantons de Polette et de Turcotte ne sont maintenant accessibles que par les canots et les portages, par la rivière St-Maurice, c’est-à-dire, après avoir dépassé les Piles.
Témoignage de Richard Lanigan, marchand de Trois-Rivières.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 20 (1862).

13 No d'identification : 19643 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le pont bâti sur la rivière Batiscan, dans la paroisse de St-Stanislas, a été donné à faire par contrat par les autorités municipales, pour le prix de 2000$ et la somme plus haut mentionnée a été accordée comme une aide. [...] Le pont étant sur l’unique chemin qui conduit de St-Stanislas à St-Tite se trouve d’une très grande utilité pour la colonisation, en ce qu’il donnera aux cultivateurs des paroisses sur les bords du St-Laurent, une voie facile pour communiquer en toutes saisons de l’année, dans les profondeurs; car un grand nombre de ces cultivateurs ouvrent actuellement des terres pour établir leurs enfants, soit dans la paroisse de St-Stanislas, dans le haut de la rivière Batiscan, soit dans les limites de la nouvelle paroisse de St-Tite, ou bien encore, sur le parcours du chemin que le gouvernement fait faire pour communiquer de St-Tite aux Pile, sur le St-Maurice. De plus je vous ferai remarquer que ce pont se trouve sur le parcours du chemin qui doit conduire aux Piles, et que ce chemin terminé, le public retira un grand avantage de ce pont, puisque ce doit être un des chemins les plus avantageux pour communiquer dans le haut St-Maurice.

Référence
Rapport sur les chemins de colonisation dans le Bas-Canada pour l’année 1862, Québec, Bureau de l’agriculture et des statistiques, Département de la colonisation, 1863: 21-22.

14 No d'identification : 19648 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Chemin des Piles. Conducteur : Louis Arcand.
Montant approprié : 500$. Montant payé : 500$
Ce chemin commence aux Forges Fermont et doit se terminer aux Grandes Piles, sur le chemin St-Maurice. Il est parachevé jusqu’aux trois quarts d’une savane pelée, à 6 1/2 milles environ de Fermont. L’étendue parachevée cette année est de 14 arpents et 9 perches.

Référence
Rapport sur les chemins de colonisation dans le Bas-Canada pour l’année 1862, Québec, Bureau de l’agriculture et des statistiques, Département de la colonisation, 1863: 23.

15 No d'identification : 19651 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Il suffit de dire que la distance directe de Trois-Rivières au Lac St-Jean est de 144 milles tandis que par la route actuelle, la distance directe jusqu’à la Baie St-Paul où le chemin Saguenay change de direction est de 120 milles. De là à Chicoutimi, 75 et 54 de plus jusqu’à l’embouchure de la Chomonchowan, en tout 249 milles. La route par le St-Maurice serait ainsi de 105 milles plus courte depuis la tête du Lac St-Jean jusqu’à Trois-Rivières. »

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863): 17.

16 No d'identification : 19655 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
J’ai examiné le chemin de Trois-Rivières aux Grandes Piles qui est environ de 36 milles de long, et dont les derniers 15 milles sont désignés sous le nom de chemin des Piles. Sur les terres sablonneuses qui s’étendent à environ 12 milles au nord de Trois-Rivières, le chemin, à peu d’exception près, est à l’état de nature. La circulation des voitures portant de lourdes charges, et à laquelle il est parfois exposé, a laissé de profondes ornières en bien des endroits. Bien que le sol soit sec, son manque de drainage est cause que dans les temps pluvieux l’eau se tient à la surface. Il a aussi plusieurs longues côtes de sable que les chevaux ne franchissent qu’avec beaucoup de fatigue et qui auraient besoin d’être réduites et solidifiées. Sur toute une partie du chemin, il serait nécessaire de combler les ornières, d’exhausser la chaussée et de faire des fossés. Le chemin des Piles est bien localisé et il est évident qu’il a été très bien confectionné, à l’exception d’une partie près des Piles qui a été laissée inachevée faute de fonds. Après avoir été réparée, une bonne partie de la route aura besoin d’être recouverte de sable. La partie supérieure aura besoin de beaucoup de réparations pour devenir en bon ordre. Ces 36 milles peuvent être évalués à 2 sch. et 6 den. par perche, y compris les déboursés à faire pour réparer, ce qui donne un total de 5 760$. Pour tenir ce chemin en bon état à l’avenir, il sera nécessaire dans les temps pluvieux de l’automne et du printemps d’y employer environ 10 hommes pendant 6 semaines à réparer les fossés et à combler les ornières à mesure qu’elles se font; c’est le seul moyen d’empêcher qu’un chemin de cette qualité ne se détériore; et cet entretien fait une dépense annuelle d’environ 400$, à laquelle on pourrait subvenir par l’établissement d’une barrière de péage à l’extrémité supérieure du chemin. Les colons seraient ainsi exemptés autant que possible de ces frais, car ils seraient principalement payés par les fabricants de bois.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863).

17 No d'identification : 19663 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Chemin de la Madeleine. Conducteur : D.G. Labarre.
Ce chemin situé dans la seigneurie de la Madeleine, a son point de départ au rang St-Félix, suit la rivière St-Maurice et doit se terminer aux Piles. Depuis le rang St-Félix, en descendant, le chemin est ouvert jusqu’au fleuve St-Laurent. Cette partie est parachevée; vingt-cinq arpents de chemin ont été ouverts et complétés cette année, ainsi que deux côtes de 3 arpents et 3 1/2 arpents, de chaque côté de la rivière Cachée. Un pont temporaire a été construit sur cette rivière, de 42 pieds de longueur.
Il existe des pouvoirs d’eau sur la rivière Cachée, et l’on trouve partout du minerai de fer en grande quantité. M. Labarre m’écrit que ce chemin traverse la meilleure contrée de terre qu’il y ait dans la seigneurie du Cap de la Madeleine.
Le sol est très riche et très facile à cultiver. Les terrains sont en partie de terres à grain avec le bois mêlé et en partie de bonne terre jaune avec bois franc. Les terrains adjacents sont de même qualité.
Ce chemin offre de grands avantages à la colonisation par l’excellence du sol, par la quantité de bois de commerce qui s’y trouve et l’abondance de minerai de fer que le colon peut exploiter en le vendant aux fonderies établies près du chemin. Dans quelques années, deux belles paroisses seront formées, qui seraient déjà établies si le chemin eut été ouvert plus tôt.
Il s’est formé beaucoup d’établissements dans les environs du chemin depuis 5 ans et les terres sont en parties prises.

Référence
Département de la colonisation Bureau de l’agriculture et des statistiques, Rapport sur les chemins de colonisation dans le Bas-Canada pour l’année 1866, Ottawa, Hunter, Rose & Lemieux, 1867: 16.

18 No d'identification : 19671 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Chemin de la côte St-Paul.
Conducteur : C. Tousignant.
Montant octroyé : 200$
Montant payé : 200$
Ce chemin part du cordon de la côte St-Paul et devra se terminer à la rivière des Envies, dans la paroisse de St-Tite, distance de 3 milles et 27 arpents. [...] Ce chemin ouvrira une communication entre St-Stanislas et St-Tite et donnera [...] à des moulins à scie et à farine.

Référence
Département de la colonisation Bureau de l’agriculture et des statistiques, Rapport sur les chemins de colonisation dans le Bas-Canada pour l’année 1866, Ottawa, Hunter, Rose & Lemieux, 1867: 17.

19 No d'identification : 19731 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Chemin de St-Tite
Conducteur : Jos. Trudel
Montant octroyé : 325$ Montant payé : 325$
Avec cette somme M. Trudel a parachevé un espace de 35 arpents et 5 perches de chemin et placé des garde-fous sur 2 1/2 arpents. Il a fait aussi 1 1/2 arpent de pontage, quatre [...] ponts et quatre côtes de 8 1/2 arpents sur le sol très rocheux.
[...] Il faudrait une somme de 200$ pour parachever complètement ce chemin qui s’étend depuis l’église de St-Tite jusqu’aux Grandes Piles, sur le St-Maurice.

Référence
Département de la colonisation Bureau de l’agriculture et des statistiques, Rapport sur les chemins de colonisation dans le Bas-Canada pour l’année 1866, Ottawa, Hunter, Rose & Lemieux, 1867: 17.

20 No d'identification : 19732 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Chemin du quatrième de St-Tite.
Conducteur : D. Carpentier.
Pour compléter ce chemin, long de 45 arpents, il restait encore 13 arpents dont le bois n’avait été arraché que sur une demi-largeur. Cette étendue a été déblayée, cette année, sur toute sa largeur. [...]
Ces travaux nécessiteront une allocation ultérieure de 50$. Le chemin a été très fréquenté cet automne par les personnes qui transportent des provisions aux chantiers du St-Maurice et des lacs en arrière de St-Tite.

Référence
Département de la colonisation Bureau de l’agriculture et des statistiques, Rapport sur les chemins de colonisation dans le Bas-Canada pour l’année 1866, Ottawa, Hunter, Rose & Lemieux, 1867: 18.

21 No d'identification : 19733 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
On le voit parce que nous en avons dit, la Mattawin coule dans une direction presque parallèle au St-Laurent. Aussi l’on atteint aujourd’hui cette rivière par une infinité de chemins. Dans la Mattawin centrale d’abord, on y va surtout en hiver, que par Shawinigan et le lac Pisagunk ou Mistagance, comme l’appellent tous nos hommes de bois. Et l’on va aussi à la Mattawin par St-Gabriel de Brandon, St-Jean de Matha et St-Michel des Saints. La Mattawin n’est pas navigable, mais elle descend très bien le bois.

Référence
Elzéar Gérin-Lajoie, «Le Saint-Maurice: notes de voyage», Revue canadienne, 9 (1872): 42.

22 No d'identification : 19736 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« D’ici à deux ans, il faut que le gouvernement local fasse terminer le chemin projeté pour aller à Ste-Flore à l’embouchure de la Mattawin. Ce projet, conçu par le Dr A. Dubord, agent des terres, est en voie d’exécution. Il ne reste plus que cinq lieues à faire. À coup sûr, ce chemin est le plus important pour la colonisation que tous les chemins que le Rvd M. Brassard a fait faire à la tête de la Mattawin, au prix de 30 000$ à 40 000$. Le chemin dont nous parlons, outre les avantages qu’il offrirait à la colonisation, serait aussi très utile pour le commerce du bois. Il y a d’ailleurs dans cette partie de bonnes terres, d’excellentes terres pour la culture. Si le gouvernement avait déployé un peu plus d’énergie et d’activité, des défrichements seraient rendus jusqu’à la Matawin. Il y aurait tout le long de la rivière des paroisses comme celle de Chawenigan [sic] et de Ste-Flore. »

Référence
Elzéar Gérin-Lajoie, «Le Saint-Maurice: notes de voyage», Revue canadienne, 9 (1872): 41.

23 No d'identification : 19737 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« Il y a cependant sur la côte est (du St-Maurice) un chemin de voitures qui vient jusqu’aux Piles, et les établissements de St-Tite s’avancent rapidement dans cette direction. Les Forges nouvelles de M. Larue ne sont qu’à quelques milles, mais tout cela n’empêche pas les commerçants de bois de toujours monter dans le St-Maurice par le côté ouest de la rivière, par Shawenegan et Ste-Flore. »

Référence
Elzéar Gérin-Lajoie, «Le Saint-Maurice: notes de voyage», Revue canadienne, 9 (1872): 38.

24 No d'identification : 19739 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
J’ai trouvé sur la rive nord du Lac Wabaskoutyunk un brûlé d’une grande étendue, où il ne reste pas de vestige d’un seul arbre, et j’ai été informé par mon guide que ce brûlé s’étend jusqu’au lac Manouan. Il y a sur les bords du lac, au sud, une colonie sauvage composée de 4 familles, qui ont défriché un lopin de terre où elles font chaque année une récolte de pommes de terre.
Edmund B. Temple

Référence
Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 490.

25 No d'identification : 19740 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Je crois devoir faire mention des travaux que M. Stoddard et Cie ont fait dans le cours de l’hiver dernier. Tout en travaillant dans leur propre intérêt, ils ont ouvert un chemin de communication de 45 et un demi milles de longueur qui plus tard pourra être très utile pour la colonisation, car ils se proposent de faire ce chemin, dès cet été, pour pouvoir s’en servir en toutes saisons. En effet ce chemin relie la rivière Mattawin à la Manouan, à l’endroit appelé Métabeskegaziebi, tel qu’indiqué sur mon plan, et sur ce parcours, le terrain est généralement uni et sablonneux, et le bois, tels que merisier, épinette blanche et rouge, bouleau, etc. sont d’une plus belle pousse. Il pourrait s’y former des cantons offrant plus d’avantages que les établissements qui ont été formés à St-Émilie de l’Énergie, St-Zénon, etc. que j’ai parcourus en montant à la Manouan, qui cependant paraissent en voie de progrès malgré les accidents de terrain. MM. Stoddard et Cie paraissent vouloir sérieusement faire de grands travaux sur la Manouan, car dès le mois de janvier dernier, ils avaient déjà une quarantaine d’hommes employés à construire des bâtisses sur la rivière Métabeskegaziebi pour servir de logements pour les travailleurs et contenir des approvisionnements qui, déjà, étaient assez considérables, car il y avait alors 200 barils de fleurs et 150 barils de lard de rendus sur les lieux. Ils sont maintenant en voie d’y construire un vapeur pour faire le service des bois sur le grand lac Wabaskoutyunk.

Référence
Département des terres de la Couronne et Commission géologique du Canada, Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la province de Québec: extraits des rapports officiels d’arpentages qui se trouvent au département des terres ainsi que de ceux de la commission géologique du Canada et autres sources officielles, Québec, Imprimeur de la Reine, 1889, 18 août: 499.