1 No d'identification : 19781 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Dès l’année 1856, et alors que le gouvernement n’avait encore fait aucun creusage dans le rapide Manigance, la compagnie américaine Phillip et Norcross avait déjà un petit bateau qui faisait régulièrement le service entre ces deux endroits, une fois par semaine. Ce vapeur aurait la forme d’un grand chaland de 100 pieds de long sur 15 de large environ, à fond plat naturellement, et ne tirant que 18 à 20 pouces d’eau; il était mû par une roue à aubes placée à l’arrière du bâtiment et en occupant toute la largeur. C’était précisément la forme qui convenait à la profondeur de la rivière aux eaux basses, alors que le courant forme en certains endroits des battures mouvantes qui, tantôt dans un lieu et tantôt dans un autre, élèvent des obstacles inattendus. Bref, c’était le vrai type de bateau à vapeur convenant [au] St-Maurice, et la preuve c’est qu’il fait le service avec succès pendant deux ou trois ans, ne prenant guère plus de 12 heures pour faire ses 70 milles en remontant le courant, et 6 heures en descendant, suivant la hauteur et la violence des eaux.
En 1879, le gouvernement provincial tenta un nouvel essai pour rétablir la navigation à vapeur entre les Piles et La Tuque, et prolonger ainsi l’été, la voie commerciale ouverte par la construction du chemin de fer des Piles. Mais faute de renseignements assez complets sur la profondeur du chenal et les obstacles qu’y fait surgir inopinément l’action des sables mouvants entraînés par le courant, le résultat ne fut pas heureux. Le bateau à vapeur Lagalissionnière, construit sous l’administration Joly, au coût de plusieurs milliers de piastres, ayant la forme et l’appareil d’un puissant remorqueur, avec hélice et fort tirant d’eau, ne put jamais quitter le mouillage de la baie des Piles, et dut être dépouillé de ses engins et abandonné sur la côte.

Référence
La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 31.

2 No d'identification : 19784 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Textuel :
« L’on escomptait déjà une si grande activité et un si grand trafic sur le St-Maurice que MM. Pillipps, Norcross et Cie installaient une ligne de navigation sur les soixante et quelques milles de rivière navigable qui relient les Piles à La Tuque. »

Référence
Thomas Boucher, Mauricie d’autrefois, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952: 183.

3 No d'identification : 19785 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Au-dessus des Grandes Piles, se trouve un bras navigable de 70 milles de long et qui va jusqu’à La Tuque. Il y a pyroscaphe (bateau à vapeur) qui fait déjà le service dans cette partie de la rivière.

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15 (1857).

4 No d'identification : 19787 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Résumé :
Trente-huit hommes au service des commerçants de bois se sont embarqués sur un chaland aux Piles pour se rendre en haut du St-Maurice. Il y avait à bord beaucoup de provisions et 6 chevaux. Rendus dans un remous à la Pointe à château, le chaland est entraîné dans un remous et chavire. On déplore la mort de 12 hommes. La plupart étaient pères de nombreuses familles.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (12 octobre 1869): 3, col. 2.

5 No d'identification : 19788 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Résumé :
Suite à l’accident qui a fait 12 morts à la Pointe à château, le bûcheron fustige les opposants au chemin de fer des Piles et dit que celui-ci est devenu une nécessité. Il croit que la venue du chemin de fer amènera immédiatement la navigation à vapeur sur le St-Maurice jusqu’à La Tuque, ce qui est indispensable avec la circulation constante et croissante à cause de l’exploitation forestière.

Référence
«Lettre d’un bûcheron», Le Constitutionnel (15 novembre 1869).

6 No d'identification : 19790 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Grande-Anse, 01/11/1869
Il monte toujours beaucoup d’hommes et une grande quantité de provisions. Les embarcations ne peuvent suffire. On est souvent obligé d’attendre aux Piles avant d’avoir son tour après nombre de difficultés. Je suis parvenu à trouver place pour mes hommes et moi dans un chaland de MM. Ritchie et Cull qui dirigeaient M. Matte. J’avais vu partir auparavant plusieurs chalands et barges encombrés.

Référence
«Lettre d’un bûcheron», Le Constitutionnel (15 novembre 1869): 2, col. 5.

7 No d'identification : 19792 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Dangers des moyens de transport des bûcherons sur le St-Maurice.

Référence
Le Constitutionnel (15 novembre 1869): 2, col. 5-6.

8 No d'identification : 19793 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« C’est bien ici qu’est la tête de la navigation à vapeur sur le St-Maurice. Plus haut, il sera difficile d’y mettre jamais des bateaux. Mais des Piles à La Tuque -70 milles- le St-Maurice est fait exprès pour les bateaux à vapeur. Il y a tout le temps un chenal parfaitement suffisant, même dans les eaux basses de l’été. »

Référence
Elzéar Gérin-Lajoie, «Le Saint-Maurice: notes de voyage», Revue canadienne, 9 (1872): 50.

9 No d'identification : 19795 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
L’abandon de la ligne de navigation par bateau à vapeur établie autrefois entre les Piles et La Tuque par la compagnie américaine Phillips & Norcross et l’abolition de la station des estacades du gouvernement des dernières années, ont enlevé ces espérances légitimes et brillantes pour le temps; c’est-à-dire jusqu’à ce qu’on puisse rétablir la navigation à vapeur ou que quelque compagnie puissante fasse revivre toutes ces promesses de progrès par la construction d’une voie ferrée reliant ce riche pays avec les grands centres commerciaux.

Référence
La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 16.

10 No d'identification : 19796 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« M. A. Larue, un colon de la rivière Croche du Haut du St-Maurice, était en cette ville ces jours derniers. M. Larue doit suggérer l’établissement d’une voie de communication entre les Piles et La Tuque au moyen d’un vapeur, ce qui développerait beaucoup les divers postes du St-Maurice. En dehors du commerce qui pourrait être créé par l’établissement d’une pareille ligne, il est convaincu que les touristes afflueraient bientôt dans ces régions où la nature a caché des beautés qu’on ne recouvre plus dans les pays défrichés, et où le poisson et le gibier peuvent faire les délices des amateurs. Nos gouvernement devraient faire quelque chose pour faciliter à ces braves colons un moyen de communiquer avec les anciens établissements, en été du moins, autrement qu’en canot d’écorce.

Référence
La Paix, 23 (3 février 1888): 3, col. 2.

11 No d'identification : 19835 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« L’honorable M. Turcotte, arrivé dimanche en cette ville, est retourné ce matin à Québec. L’honorable premier intérimaire est en faveur de la création d’une ligne de bateau entre les Piles et La Tuque. Il fera tout en son pouvoir pour procurer aux colons de cette région des voies de communications faciles qui leur permettront d’écouler les produits de la ferme et de la forêt. Trois-Rivières profitera largement de ce nouveau débouché. »

Référence
La Paix, 24 (7 février 1888): 3, col. 3.

12 No d'identification : 19836 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« M. Isaïe Dufresne assure que la navigation entre les Piles et La Tuque sera ouverte vers la fin du mois de mai.
Le bateau est actuellement en construction. »

Référence
«Notes locales», La Paix (27 mars 1888): 3, col. 1.

13 No d'identification : 19837 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« Le bateau qui devra faire le trajet entre les Piles et La Tuque est maintenant terminé. Le “colon” a fait son premier voyage le 2 de ce mois. Le premier voyage n’a présenté aucune difficulté à part le passage du rapide de la manigance. Le passage de ce rapide peut s’améliorer facilement. Le trajet se fera bientôt régulièrement entre les Piles et La Tuque. Le “colon” franchit cette distance en vingt heures pour aller et douze heures pour revenir. La navigation servira énormément à aider la colonisation le long du St-Maurice. C’est une amélioration notable. Nos compliments à MM. Roberts et Dufresne. La ville doit aussi des remerciements à l’honorable M. Turcotte qui est l’un des principaux promoteurs de la navigation sur le St-Maurice. »

Référence
La Paix, 85 (28 septembre 1888): 3, col. 2.

14 No d'identification : 19838 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« Plusieurs personnes sont allées visiter la semaine dernière un joli yacht, la propriété du révérend A.D. Milot, curé de la Grand-Anse. Ce bateau est un bon marcheur et mesure 45 pieds de long. Le révérend monsieur veut en arrivant chez ses nouveaux paroissiens les doter d’un bateau qui puisse faire la navigation du Haut St-Maurice. M. Milot a acheté ce yacht de ses propres deniers de M. Provost de Sorel. »

Référence
«Notes locales», Le Trifluvien (11 juin 1889): 3, col. 4.

15 No d'identification : 19839 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« Le yacht à vapeur du révérend M. Milot a été embarqué, jeudi, sur les chars du Pacifique pour être transporté aux Piles. Ce yacht tiendra une ligne régulière entre les Piles et la Grand-Anse cet été jusqu’à ce que le bateau de MM. Dufresne et Rodgers soit en état de marcher. »

Référence
«Notes locales», Le Trifluvien (15 juin 1889): 3, col. 4.

16 No d'identification : 19840 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« On nous apprend du Haut St-Maurice qu’un accident est arrivé au petit vapeur “St-Louis”. Quelque chose serait dérangé dans la machine au moment où il franchissait le rapide Manigance et le bateau a été jeté sur une roche et s’est rempli d’eau. Les 4 hommes qui étaient sur le bateau se sont sauvés avec le canot du bord. Le bateau sera remis à flot. Nous espérons que cet accident n’empêchera pas l’entreprenant curé de la Grand-Anse de continuer ce qu’il a déjà commencé avec tant de succès, pour la navigation du St-Maurice. »

Référence
La Paix, 94 (25 octobre 1889): 3, col. 3.

17 No d'identification : 19841 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« Le petit vapeur du révérend M. Milot, curé de la Grand-Anse, le St-Louis, a été remis à flot et a dû recommencer ses voyages hier. »

Référence
Le Trifluvien, 97 (30 octobre 1889): 3, col. 4.

18 No d'identification : 19842 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« Un service de batelets fut inauguré, douze ans plus tard, par M. John Ritchie. Ces batelets faisaient la navette entre les Piles et La Tuque et favorisaient la colonisation et l’industrie forestière. »

Référence
Lucien Desbiens, Au coeur de la Mauricie (La Tuque), Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1933: 16.

19 No d'identification : 19843 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« M. Jon Ritchie, des Grandes Piles, a construit un joli yacht à vapeur qui fait le service sur le Haut St-Maurice, entre les Grandes Piles et La Tuque. On dit que ce bateau réussit très bien. »

Référence
Le Trifluvien (21 mai 1892): 3, col. 3.

20 No d'identification : 19844 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
On a posé des bouées et balisé le chenal jusqu’à La Tuque. Grâce à ces travaux, la navigation est maintenant assurée sur tout ce parcours, et les MM. Ritchie y ont une ligne régulière de vapeur à faible tirant d’eau.

Référence
Le Trifluvien (12 octobre 1894).

21 No d'identification : 19845 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Au retour nous avons fait le trajet de La Tuque à l’embouchure de la rivière Mékinac en 6 heures; un trajet qui nous avait pris 2 jours à l’aller. Et Liane conclut : à propos du Haut St-Maurice, sans doute il ne saurait être un pays de colonisation. Bien qu’on put y utiliser pour des fins d’établissement des plateaux considérables. Mais comme une région industrielle, je crois qu’il est appelé à un grand avenir. Il se prête d’un autre côté admirablement à l’établissement de sanatoriums, car il serait difficile de trouver un climat plus salubre et mieux adapté à la restauration des forces vitales.

Référence
«Récit de voyage de E. Liane», Le Trifluvien (27 novembre 1894).

22 No d'identification : 19846 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Tiré du Chronicle de Québec :
Les opérations de commerce du bois de la vallée du St-Maurice sont, après Ottawa, plus importantes que sur n’importe quelle autre rivière du Canada et donnent de l’emploi durant l’hiver à environ 5000 hommes. Le transport de ces hommes et de leurs provisions est toute une industrie en elle-même. MM. Ritchie & frères de Trois-Rivières, avec un esprit d’entreprise tout à fait louable, ont mis deux vapeurs sur la rivière qui sont constamment occupés à cette besogne du transport des hommes et du remorquage des barges et chalands chargés de provisions.
Les 2 vapeurs de Ritchie sont en opération en 1893.

Référence
Le Trifluvien (22 octobre 1895): 2, col. 3.

23 No d'identification : 19847 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Tiré du Chronicle de Québec :
Malheureusement, la navigation de la rivière ne peut se faire qu’avec une grande difficulté et au prix de grandes dépenses, à cause du peu de profondeur de l’eau sur quelques-uns des bancs de sable et dans certains rapides, de sorte que les trois vapeurs qui font actuellement ce service échouent souvent quand l’eau est basse. Une dépense minime de 7 à 8000 $ serait suffisante pour construire un dragueur sur cette rivière qui pourrait entretenir un bon chenal ouvert entre les Piles et La Tuque, avec une dépense annuelle peu considérable. Cependant, chose étrange à dire, malgré les pétitions nombreuses et répétées déjà envoyées, le gouvernement fédéral ne fait rien et a jusqu’à ce jour négligé la navigation d’une rivière si importante qui donne des revenus considérables au pays et qui fait tant bien en donnant de l’emploi à un si grand nombre d’hommes. Nous recommandons cette importante question à l’attention du ministre des Travaux publics. Si un chenal était creusé, les bateaux pourraient faire des voyages plus réguliers, les colons auraient des communications plus régulières avec le reste du monde, une forte poussée serait donnée à la colonisation et au commerce du bois.

Référence
Le Trifluvien (22 octobre 1895): 2, col. 3.

24 No d'identification : 19848 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Depuis quelques jours, le voyageur (yacht à vapeur) fait le service entre les Grandes Piles et La Tuque, une distance de 70 milles.
En outre du remorquage des chalands de bois, ce vapeur sert au transport des passagers, est magnifiquement aménagé et pourvu de cabines et possède tout l’aménagement désirable pour le service des touristes.
(Les chalands de bois sont remorqués aux Piles aux fourneaux des forges Radnor).

Référence
«D’après une étude du Chronicle de Québec», Le Trifluvien (22 octobre 1895): 2, col. 2.

25 No d'identification : 19849 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Ordre de transport pour les marchandises, le bois et les voyageurs sur le St-Maurice, et les difficultés de la navigation.

Référence
Le Trifluvien (22 octobre 1895): 2, col. 2-3.