Thème : Chemin de fer |
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1 | No d'identification : 19879 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Un des premiers soins des pionniers fut de pourvoir à l’ouverture de voies d’accès à leurs chantiers. Il est donc vrai de dire que l’essor industriel du commerce du bois, comme d’ailleurs l’activité économique en général, date des premiers chemins de fer. Si la construction de voies ferrées a été tardive dans la Mauricie c’est qu’il faut y voir une double raison. Premièrement, une voie ferrée dans ces temps-là ne menait nulle part (sauf au Lac St-Jean; deuxièmement, la Maurice n’avait pas l’avantage comme d’autres régions d’être le carrefour de communications internationales. Ce sont les compagnies de bois qui en 1878, obtinrent la réalisation d’un projet vieux de 20 ans, une voie ferrée reliant Trois-Rivières et les Piles. En 1899, on décida de relier Shawinigan à la voie principale du grand Nord qui passerait par Ste-Flore, village situé à quelques milles de Shawinigan. Le centre des affaires étant situé à Trois-Rivières, il fallait absolument relier cette dernière à Shawinigan, c’est pourquoi l’on vit apparaître le St-Maurice Valley Railway. Ce fut une entreprise formidable, et après maintes difficultés, le premier train entra en gare le 31 décembre 1906. En 1910 on prolongea cette ligne jusqu’à Grand-Mère, et l’année suivante, l’entreprise passait aux mains du Pacifique Canadien. La même année, la construction d’un transcontinental ayant sa tête à Québec venait rejoindre La Tuque, pour ensuite regagner le nord-ouest québécois. Puis, le St-Maurice que les chemins de fer refusaient de remonter en l’amont des Piles en cette même année 1910 fut abordé tout au long de son cours supérieur. Ce fut du moins largement profité. Référence A. Turenne, Une richesse à conserver, la forêt du St-Maurice, Thèse de maîtrise (administration et commerce), Québec, Université Laval, 1950: 76-77. |
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2 | No d'identification : 19880 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Résumé : Quand M. Philips mourut en 1857, la compagnie cessa ses opérations. À la suite de cette tentative, The St-Maurice Railway & Navigation Co. demande un acte d’incorporation le 10 juin 1857. Les promoteurs désiraient relier par le chemin de fer les Piles aux Trois-Rivières. Parmi ceux-ci on compte : l’honorable Joseph Cauchon, Antoine Polette, Joseph-Edouard Turcotte et Sir George Simpson. Mais l’entreprise ne vit jamais le jour. Référence Albert Tessier, Jean Crête et la Mauricie, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1956: 38. |
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3 | No d'identification : 19886 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Notre propriété, si elle est apparente et dans un avenir prochain, elle n’est pas complète; tant que nous n’aurons pas le chemin de fer du St-Maurice, le commerce du bois se fera sur une échelle rétrécie et laissera beaucoup à diviser [...] [avec le chemin de fer] nous saurons assurer à notre ville des moyens d’exploiter ses vastes ressources, ses richesses inépuisables et d’en faire la première ville de la paroisse, comme entrepôt du commerce du bois. Référence L’Ère Nouvelle (13 juin 1859): 2, col. 6. |
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4 | No d'identification : 19888 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « M. S. Dumoulin (Trois-Rivières) : propose, suivant l’ordre du jour, la deuxième lecture du bill pour incorporer la compagnie des bois des terres du St-Maurice. M. H.G. Joly (Lotbinière) : attire l’attention de la chambre sur la deuxième clause de ce bill, laquelle lui paraît accorder à des compagnies des pouvoirs illimités relativement à la construction de ce chemin de fer par tout le pays. M. S. Dumoulin (Trois-Rivières) : dit que l’objet de son bill tente seulement de mettre la compagnie en état de relier leurs travaux à la rivière. Aucune portion des routes n’excéderait trois milles en longueur. Adopté. » Référence Assemblée Législative du Québec, Débats de l’Assemblée Législative du Québec (DALQ), s.l., s.n., 1868-1870: 132. |
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5 | No d'identification : 19890 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire La compagnie de chemin de fer de la Rive Nord vient de subir un deuxième échec dans le comté de Champlain. Le nouveau règlement demandant un vote de 100 000$, en faveur de cette compagnie, et soumis aux contribuables de ce comté, a subi le même sort que le premier: il a été rejeté à une majorité de plus de 200 voix. Voici l’état des polls pour les deux jours de votation : Oui non majorité contre Ste-Geneviève 74 133 59 St-Luc 23 48 25 St-Maurice 63 207 144 St-Narcisse 33 133 100 Champlain 32 117 85 Batiscan 32 101 69 St-Prosper 65 111 46 St-Stanislas 23 146 123 Ste-Anne, unanime 580 - - Référence Le Journal des Trois-Rivières (29 janvier 1872): 2, col. 2-3. |
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6 | No d'identification : 19896 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Importance pour la région de la construction du chemin de fer de la Rive Nord selon le journal. Référence Le Journal des Trois-Rivières (29 janvier 1872): 2, col. 1-2. |
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7 | No d'identification : 19898 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Construction d’un embranchement à la voie ferrée favoriserait le commerce du bois à Nicolet. Référence Le Constitutionnel (28 mai 1873): 2, col. 4. |
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8 | No d'identification : 19900 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « En 1878 fut terminée la première voie ferrée entre Québec et Montréal qui reliait Trois-Rivières à ces deux villes. Deux ans plus tard, ce fut l’embranchement des Piles, obtenu par les compagnies de bois. Enfin, il y a eu la construction du transcontinental, de 1906 à 1912, qui permit un développement considérable de la Haute Mauricie. [...] Ces voies de communication ont servi aux compagnies de bois et aux bûcherons voyageant aux chantiers [...] ceux-ci empruntaient le train des Piles. » Référence Notre région : cahier de groupe, Trois-Rivières, Séminaire St-Joseph, 1962: 29-30. |
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9 | No d'identification : 19906 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Benjamin Sulte écrit au journal pour signaler le développement de l’industrie du bois extraordinaire avec l’avènement du chemin de fer. Référence Le Constitutionnel (13 octobre 1880): 2, col. 3. |
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10 | No d'identification : 19908 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Textuel : « Le chemin de fer Québec/Lac St-Jean, construit entre les années 1885 et 1887, donna un grand essor à l’industrie du bois, surtout dans le secteur au nord-est de la seigneurie Perthuis : de grands moulins à scie y furent construits, entre à rivière à Pierre et à Perthuis. » Référence Roland St-Amand, La Géographie historique et l’exploitation forestière du bassin de la Batiscan, Mémoire de licence (géographie), Québec, Université Laval, 1966: 37. |
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11 | No d'identification : 19911 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Voici ce que dit La Presse du nouveau chemin de fer que l’honorable M. Turcotte a entrepris de faire construire à Trois-Rivières : « On a aussi commencé les travaux du chemin devant atteindre la Mattawin. La nouvelle voie aura son point de départ dans le quartier St-Philippe de Trois-Rivières, puis passant par St-Étienne, St-Barnabé, etc. atteindra la Mattawin où se trouvera le terminus, à une faible distance de la rivière Croche. » Référence La Paix (23 décembre 1887): 2, col. 4. |
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12 | No d'identification : 19914 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le chemins des Piles se détache du chemin du Pacifique à environ trois milles de Trois-Rivières et sur le côté est du St-Maurice, dans la paroisse du Cap de la Madeleine, d’où il se dirige sur le village St-Maurice où se trouve la première gare. De St-Maurice, le chemin continue toujours dans la direction du nord jusqu’à la Rivière-au-lard, où il y a une station. Nous sommes ici à un mille seulement des Forges Radnor. Un embranchement de chemin de fer y conduit. (L’étape suivante est la gare du Lac à la Tortue où la gare fait face au lac). Du Lac à la Tortue aux Piles il y a environ 12 milles. Référence La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 26. |
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13 | No d'identification : 19916 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le trafic de cette voie ferrée consiste presqu’exclusivement dans le transport du bois, mais il est déjà énorme. Le premier grand résultat qu’on a immédiatement retiré a été une baisse assez marquée sur le prix des bois de chauffage qui tendait à une hausse exorbitante. Le cité de Montréal, qui actuellement achète une grande quantité de bois de corde du St-Maurice, en a largement bénéficié. Le commerce d’écorce de pruche qui alimente les tanneries de Québec a également son foyer sur le chemin de fer des Piles. Référence La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 27. |
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14 | No d'identification : 19918 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Peu de temps après la construction du chemin des Piles, un groupe de citoyens, la plupart de Trois-Rivières, tous dévoués à la grande oeuvre de la colonisation, se mirent énergiquement à l’oeuvre pour relier Trois-Rivières au chemin de fer de Québec au Lac St-Jean, et ouvrir, près de l’extrémité du chemin des Piles, une nouvelle voie traversant les riches paroisses de St-Tite et Ste-Thècle et s’enfonçant plus avant dans les forêts jusqu’au Lac Edouard. [...] et pendant la seule saison de l’été 1886, elle parvint à terminer 25 milles de voie ferrée sur lesquels les locomotives purent courir à grande vitesse dès l’automne dernier. Référence La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 27. |
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15 | No d'identification : 19922 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Nous devons dire ici que c’est dans ce pays d’avenir que la Compagnie des Basses Laurentides est à frayer son passage vers la ligne du chemin de fer de Québec au Lac St-Jean, qu’elle doit atteindre à la rivière Jeannotte, au-dessus du Lac Edouard. Les locomotives traversent déjà St-Tite et Ste-Thècle et pénètrent 25 milles dans l’intérieur de ce pays, partant de la ligne des Piles. Référence La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 8. |
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16 | No d'identification : 19925 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Résumé : Article signé « voyageur » et qui donne des conseils pour améliorer les chemins, par exemple, en ouvrant les chemins doubles. Donne des statistiques sur la circulation, sur les passages, le transport du bois de chauffage et du foin. Référence Le Journal des Trois-Rivières (23 janvier 1888): 2, col. 5. |
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17 | No d'identification : 19927 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Il faut parcourir à loisir le tronçon du chemin des Laurentides actuellement en opération, [...] Ce n’est que le premier été que les trains de commerce circulent sur le parcours des vingt et quelques milles terminés en mai dernier; [...] Il y a 8 ans, quand le Mgr des Trois-Rivières est allé bénir les premiers travaux de la compagnie et prononçait en présence de plusieurs publics cet éloquent discours qu’on [n’] a pas oublié, il ne manquait pas de gens qui étaient incrédules et ne partageaient pas les espérances qu’on se plaisait à entretenir. Aujourd’hui les trains circulent à travers la forêt sur un long parcours et malgré tous les obstacles qu’on a eu à surmonter, dans moins de deux années l’entreprise sera terminée complètement et la région du Lac St-Jean sera en communication directe avec les Trois-Rivières, via le chemin des Basses Laurentides. Référence Le Journal des Trois-Rivières (12 novembre 1888): 2, col. 1-2. |
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18 | No d'identification : 19932 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire On discute dans le moment un grand projet, celui de la construction d’un nouveau chemin de fer de Québec au Lac Témiscamingue. Cette voie partirait d’un point quelconque sur la ligne du chemin de fer du Lac St-Jean, à St-Raymond, traverserait la rivière St-Maurice, un peu en bas de La Tuque et se rendrait directement au Lac Témiscamingue. Cette ligne serait de 350 milles environ et développerait le commerce du bois sur le St-Maurice et la rivière Ottawa. Référence La Paix, 10 (10 décembre 1889): 2, col. 4. |
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19 | No d'identification : 19935 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Les travaux de construction sur le chemin de fer de la vallée du St-Maurice ont été poussés activement et plusieurs centaines d’hommes y ont été employés et les conditions ont été satisfaisantes. » Référence Le Trifluvien (10 juillet 1906): 4, col. 1. |
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20 | No d'identification : 19939 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Lorsque je retournai à Weymontachingue en 1906, le rythme de la vie dans cette mission subissait de rudes assauts. Les arpenteurs et les ingénieurs mettaient la dernière main au tracé du tronçon du Transcontinental, entre La Tuque et Parent. La douce solitude des bois se trouvait compromise. Partout les équipes s’affairaient à des travaux importants, ouvrant de nouveaux chemins, coupant les arbres pour élargir le tracé ou pour le modifier, transportant des provisions sur des chalands et des radeaux. Cette activité fébrile occupait de nombreux hommes pour la plupart nouveaux dans la région et ne désirant manifestement pas y demeurer longtemps. Référence Joseph-Étienne Guinard et Serge Bouchard, Mémoire d’un simple missionnaire: le père Joseph-Étienne Guinard, Québec, Ministère des affaires culturelles, 1980: 132. |
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21 | No d'identification : 19940 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Aujourd’hui les trains circulent tous les jours de Hervey Jonction jusqu’à près de Weymontachingue, soit sur une distance de 35 milles au nord de La Tuque. Les passagers qui s’en vont dans ces contrées quittent Québec par le Grand Nord, débarquent à Hervey Jonction pour monter sur le train Transcontinental dans des voitures presque luxueuses. [...] Lorsque le fer aura été posé à Weymontachingue, il ne restera plus qu’à le prolonger [...] C’est un travail qui ne tardera pas beaucoup. Référence Le Nouveau Trois-Rivières (3 décembre 1909). |
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22 | No d'identification : 19942 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire De La Tuque au Vermillon (30 milles), la ligne suit le St-Maurice. De Vermillon à Weymontachingue (54 milles), toujours le St-Maurice. De Weymontachigue vers le Lac Abitibi. Référence «Trajet du chemin de fer Transcontinental», Le Nouveau Trois-Rivières (9 septembre 1909). |
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23 | No d'identification : 19943 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « Une amélioration importante fut l’introduction des engins Buffalo comme force motrice. Pour le premier démarrage on utilisait de la gazoline mais, une fois le moteur réchauffé, la vulgaire “huile de charbon” suffisait comme carburant. » Référence Albert Tessier, Jean Crête et la Mauricie, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1956: 47. |
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24 | No d'identification : 19944 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Court historique du développement ferroviaire de la région et influence des entrepreneurs forestiers sur la construction ferroviaire. Référence A. Turenne, Une richesse à conserver, la forêt du St-Maurice, Thèse de maîtrise (administration et commerce), Québec, Université Laval, 1950: 76-77. |
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25 | No d'identification : 20330 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Plusieurs personnes sont à couper du bois pour faire des plançons pour l’exportation. Nous avons ici une belle forêt de toutes sortes surtout en beau merisier de première classe. Il est malheureux que les autorités du Canadien-nord aient refusé de faire une voie d’évitement au chemin Price. Nos gens disent qu’ils auraient pu faire au-delà de 200 chars de bois dans cette partie de la paroisse cet hiver; et il y a du bois pour en faire autant pendant plusieurs années. Nous allons attendre le Grand Tronc Pacifique. Il ne passe qu’à 2 arpents de l’autre ligne. Il sera alors plus facile de se comprendre. » St-Prosper-de-Champlain. Référence Le Bien Public (24 janvier 1911): 2, col. 2. |