1 No d'identification : 20237 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« Le village des Grès est formé d’une vingtaine de maisons, dont un tiers est inhabité aujourd’hui. Toutes ces maisons sont en bois, et un bon nombre sont à plusieurs logements. On [n’] y paraît pas surpris de notre passage ni de notre accoutrement, [on] est accoutumé à ce spectacle. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 225.

2 No d'identification : 20241 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Du point de vue administration, le poste des Grès était un village fermé. MM. Baptist, père et fils, en qualité de seuls propriétaires du terrain, de l’industrie, du commerce, régnaient sur leur domaine, comme les barons au Moyen Age. Il n’y avait pas de policier. »

Référence
Thomas Boucher, Mauricie d’autrefois, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952: 21.

3 No d'identification : 20244 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Le village des Piles renferme aujourd’hui trente-cinq maisons. On y voit une gare de chemin de fer, quatre maisons de pensions, six magasins, une scierie; on y trouve un boulanger, un boucher, un cordonnier, un forgeron et cinq menuisiers ou charpentiers. Vous voyez donc qu’on y est pourvu de tout ce qui est nécessaire aux besoins ordinaires de la vie. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 180.

4 No d'identification : 20246 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Les Piles devaient donc forcément demeurer un poste purement commercial, alimenté seulement et périodiquement et par les travailleurs de la forêt et cela jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, en 1880. [...] déjà situé au début de la navigation du St-Maurice, le poste était depuis 1852, l’entrepôt et le point de départ pour tout le trafic du Haut St-Maurice. »

Référence
Thomas Boucher, Mauricie d’autrefois, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952: 185 et 187.

5 No d'identification : 20248 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« L’exploitation de la forêt s’accentuait et les bûcherons devenant d’année en année plus nombreux, ils s’établit plusieurs familles pour tenir pension et loger les voyageurs, car le poste des Piles était alors un relais presque obligatoire comme il le fut jusqu’au début du présent siècle, pour quiconque se rendait dans le nord ou en revenait. »

Référence
Thomas Boucher, Mauricie d’autrefois, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952: 183.

6 No d'identification : 20251 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« C’est pendant cette période relativement reculée que s’établirent différents relais, à St-Roch, à la Mattawin, à la Grand-Anse, à la Rivière-aux-Rats et à la Tuque et même à la Croche, où, selon Mtre Auguste Désilets, M. Adolphe Larue aurait été le premier colon de l’endroit, s’y étant établi dès l’année 1868, sur la ferme que M. George Gouin, des Trois-Rivières, y avait fait défricher les années précédentes. »

Référence
Thomas Boucher, Mauricie d’autrefois, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952: 184.

7 No d'identification : 20255 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« La mission St-Joseph, au recensement de 1886, renfermerait 33 âmes, 6 familles, 24 communiants; aujourd’hui on y compte 10 familles, de sorte qu’il y a une augmentation considérable. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 88.

8 No d'identification : 20257 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« St-Théodore de la Grand-Anse renferme 90 âmes, 16 familles catholiques, 1 famille protestante et 46 communiants. Tous les habitants sont cultivateurs. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 44.

9 No d'identification : 20260 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« La population de St-Jean Baptiste de la Rivière aux Rats est paisible et religieuse. Elle renferme 81 âmes, 14 familles catholiques, 1 famille protestante, 52 communiants. Sur 15 chefs de famille, il n’y en a que 7 qui soient cultivateurs. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 51.

10 No d'identification : 20262 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« La mission de La Tuque renferme 40 âmes, 7 familles catholiques, 1 famille protestante, 23 communiants, 3 cultivateurs. Le plus ancien colon est M. Jean-Baptiste Tessier, qui demeure du côté nord-est de la rivière, et qui arrivait en cet endroit il y a trente-six ans. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 65.

11 No d'identification : 20264 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Le poste situé à l’embouchure de la rivière Mattawin et au pied des cascades par lesquelles elle se précipite dans le St-Maurice est placé dans un site superbe, et entouré de terres propres à la culture et dont une étendue assez considérable est défrichée. Les quelques familles de ce poste s’occupent peu de culture et s’adonnent principalement au commerce du bois. Il y a dans les environs des terrains suffisants pour former une belle paroisse. En remontant la rivière Mattawin, qui est un des plus riches tributaires du St-Maurice pour le bois, on rencontre un très beau pays coupé de petites rivières et de lacs où le poisson est en abondance. On y trouve partout aussi au milieu des monticules qui paraissent de prime abord rendre le pays difficile, de magnifiques vallons et même des plaines assez étendues pour offrir place à de larges groupes de colons. Tel est l’aspect de tout ce pays jusqu’à l’établissement Brassard près du lac des Pins, à 60 et quelques milles de l’embouchure de la Mattawin.

[...] Il est certain qu’avec le moindre encouragement, avec la moindre persévérance, on verrait bientôt toute une série d’établissements échelonnés sur la Mattawin, depuis son embouchure jusqu’au Canton Brassard, former une chaîne de communication qui recevrait l’immigration des colons à flots, et nous renverrait en abondance, par le St-Maurice ou par quelque ligne de chemin de fer, comme celle projetée du chemin de fer de Trois-Rivières et Nord-Ouest, les produits de l’agriculture, de l’industrie et du commerce. »

Référence
La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 11.

12 No d'identification : 20270 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
C’est à Grand-Anse. Nous sommes en plein pays civilisé à 12 milles de la Mattawin. De chaque côté de la rivière des défrichements s’étendent à plusieurs milles. Du côté ouest sont les fermes des MM. Hall et l’on aperçoit d’immenses prairies et des pâturages qui s’étendent à perte de vue; sur le côté est sont les établissements d’une vingtaine de colons logés comme dans les vieilles paroisses et jouissant de tout le confort désirable. Il y a place ici pour une grande et belle paroisse. Une jolie chapelle catholique a été érigée récemment en cet endroit et plusieurs fois l’année, monsieur le curé St-Jacques des Piles vient y faire la mission.

Référence
La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 13.

13 No d'identification : 20275 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
[...] Et l’on arrive bientôt au poste de la Rivière aux Rats qui est à 12 milles environ de la Mattawin. Nous sommes ici au milieu du poste le plus important du Haut-St-Maurice, un véritable village. [...] Le St-Maurice nous offre ici des plaines unies et fertiles couvertes de bois mêlé, et arrosées par nombre de petites rivières.
Sur la rive ouest sont de grandes et riches fermes appartenant aux commerçants de bois. Sur la rive est se trouve le village composé d’une vingtaine d’habitations et au milieu duquel s’élève une jolie chapelle où se fait la mission 4 ou 5 fois par année.
Tout annonce ici l’activité de nos campagnes canadiennes et si les vigoureux colons ici s’occupent largement pendant l’hiver de la chasse ou de l’exploitation du bois, ils ne négligent pas l’agriculture en été. On trouve d’aussi luxuriantes moissons sur les fermes de la Rivière aux Rats que sur celles qui bordent les rives du St-Laurent.
Il devrait y avoir ici déjà une petite ville et de vastes défrichements, mais comme ailleurs, c’est le manque de communication qui paralyse le progrès et décourage les meilleures volontés.

Référence
La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 14.

14 No d'identification : 20280 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
À 18 milles de la Rivière aux Rats, on arrive à La Tuque qui est le terminus de la navigation depuis les Piles.
Placé à la tête de la navigation, entouré d’un pays aussi fertile que pittoresque, servant d’intermédiaire au commerce de la Baie d’Hudson avec les Trois-Rivières, à portée de communications faciles et assez rapprochées avec la vallée du Lac St-Jean par la rivière Croche, le poste de La Tuque promettait beaucoup pour l’avenir, au point de vue du commerce et de la colonisation. Possédant des pouvoirs d’eau admirables et de grandes estacades pour retenir les bois de commerce provenant des plus puissants tributaires du St-Maurice, il devait attendre beaucoup de l’exploitation industrielle; et tous ceux qui connaissent quelque chose du St-Maurice, désignaient cet endroit se transformer dans un avenir prochain en une populeuse et florissante cité.
Aujourd’hui il n’y a plus que quelques familles à la Tuque et la plupart des maisons construites jusqu’à ces derniers temps sont désertes.
L’abandon de la ligne de navigation par bateau à vapeur établie autrefois par la compagnie américaine Philipps & Norcross et l’abolition de la station d’estacades du gouvernement, ces dernières années, ont enlevé ces espérances légitimes et brillantes, pour un temps, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’on puisse rétablir la navigation à vapeur ou que quelque compagnie puissante fasse revivre toutes ces promesses de progrès, par la construction d’une voie ferrée reliant La Tuque aux grands centres commerciaux.

Référence
La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 15-16.

15 No d'identification : 20285 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Du Lac à la Tortue aux Piles, il y a environ 12 milles, toujours à travers la forêt, mais ici le chemin est plus accidenté et longe fréquemment des précipices. Il débouche sur le St-Maurice juste en face de la chute qui offre un fort joli spectacle. Les rives du St-Maurice sont très escarpées en cet endroit et surmontées de crêtes qui paraissent inabordables, mais d’un aspect magnifique. De l’autre côté de la rivière, on aperçoit le poste des voyageurs du St-Maurice. C’est une maison de modeste apparence avec des hangars spacieux où les commerçants de bois tiennent l’outillage des chantiers et les embarcations pour la drive. C’est ici le commencement des eaux navigables du St-Maurice.

Référence
La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 27.

16 No d'identification : 20301 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les débuts de La Tuque.
Court historique, rien de précis sur le poste.

Référence
Le Nouveau Trois-Rivières (18 novembre 1910): 1, col. 1-2.

17 No d'identification : 20302 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Historique de la Brown Corporation, rien sur le poste, mais évolution de l’usine.

Référence
«La naissance d’une ville (la formation de La Tuque)», Le Nouvelliste (31 juillet 1935): 19, col. 1.

18 No d'identification : 20303 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Fondé en 1890, au moment où régnait la plus grande prospérité, prospérité de l’étape principale entre Trois-Rivières et le nord de la Mauricie. L’objectif principal du commerce nouveau fut de ravitailler les entrepreneurs de la Mattawin, de la rivière aux Rats, de La Tuque et d’autres endroits du St-Maurice.

Référence
«Le magasin des Piles (étape principale entre Trois-Rivières et le nord de la Mauricie)», Le Nouvelliste (9 décembre 1950): 21, col. 1.

19 No d'identification : 20305 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Vers 1900 « Nos bûcherons maintenant [...] dans le train des Piles [...] le prochain relais était l’auberge de Mme Pelletier aux Grandes Piles [...] Le lendemain [...] il fallait s’embarquer sur le bateau qui menait les voyageurs des Piles aux différents postes du Haut St-Maurice. »

Référence
Le Nouvelliste (9 décembre 1950): 7, col. 1.

20 No d'identification : 20306 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
St-Tite : « [...] La paroisse de St-Tite avait été plantée comme un avant-poste vers le mystérieux royaume du nord mauricien. En même temps que les missionnaires trifluviens montaient vers les villages indiens des têtes de boules, des pionniers, aventuriers, bûcherons ou trappeurs s’avançaient vers des terres éloignées de toute civilisation, dans le but d’y chercher leur profit où tout simplement la paix. »

Référence
Le Nouvelliste (9 décembre 1950): 5, col. 4.

21 No d'identification : 20307 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Description du lieu (Windigo)
« Pas considérable ce poste d’une quinzaine de maisons bâties que les bords du St-Maurice. La voie ferrée du Transcontinental le divise en deux : en haut la gare, les bureaux et l’entrepôt de la St-Maurice River Boom, et accrochée au flanc de la colline, la résidence des gardes-feux de la SMFPA. En bas, les bureaux de la Brown Corporation, la cuisine, la boutique de réparation avec l’école et les 3 belles résidences du gérant et des membres au camp. Ce sont les provisions qui arrivent de jour et de nuit pour les chantiers et qu’il faut mettre en entrepôt ou charger sur des camions pour les distribuer aux différents camps de bûcherons. C’est la descente des billots qu’il faut organiser pour les transporter au Rapide Blanc, les traîner avec de puissants remorqueurs par les lots de 150 000 à la fois sur une distance de 25 milles. Ce sont les draveurs et les bûcherons qui attendent le grand boss. »

Référence
«Poste», Le Mauricien, 1, 2 (1 octobre 1937): 17 et 37.

22 No d'identification : 20311 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
La construction du barrage s’achevait à peine que la Brown Corporation s’établissait à Sanmaur et entreprenait dans la région une vaste opération d’exploitation forestière. La Brown acheta les bateaux et le tronçon de chemin de fer qui avait servi de transport des matériaux pour le barrage La Loutre. La commission des eaux courantes du Québec construisit une grande maison pour loger les personnes qui travaillaient aux trois barrages sur la rivière Manouan et au barrage la Loutre. Finalement, la St-Maurice Forest Association installa un camp de gardes forestiers. Sanmaur devenait rapidement un petit centre très vivant. Tous les bûcherons de la Brown passaient par Sanmaur en montant ou en descendant des chantiers. Avant Noël, ils se trouvaient plus d’un millier à attendre le train pour retourner chez eux. Une telle concentration de monde est un phénomène impressionnant. Mille hommes, mille sacs de linge sale, mille blasphémeurs prenant le train. Je n’aurais recommandé à personne de les accompagner tant ces hommes étaient rudes.
Beaucoup d’hommes restaient toujours à Sanmaur et travaillaient au transport des provisions de foin, d’avoine et de nourriture que la Brown envoyait aux chantiers. Ces nombreux travailleurs de la Brown à Sanmaur traversaient tous les dimanches pour assister à la messe à Weymontachingue.
Après 1940, la Brown, ayant construit une route de Sanmaur au barrage Gouin, cessa d’utiliser les bateaux et le chemin de fer et approvisionna ses chantiers par camion. Cela mit fin à nos dimanches de fête et d’affluence.

Référence
Joseph-Étienne Guinard et Serge Bouchard, Mémoire d’un simple missionnaire: le père Joseph-Étienne Guinard, Québec, Ministère des affaires culturelles, 1980: 171.

23 No d'identification : 20316 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Véritable village que le poste ou dépôt, du mot anglais depot, du lac Brown. Vingt et une bâtisses, de planches pour la plupart, disposées autour d’une vaste place que sillonnent automobiles et camions. Alignées sur deux rangs, de chaque côté du quadrilatère jaune de la place, les maisons du personnel; le bureau et le magasin où les travailleurs trouvent à s’habiller de pieds en cap, même crédit; l’entrepôt d’approvisionnements, appelé la cache, [...] l’hôpital flanqué du logis du médecin; la cuisine entre deux longues salles à manger, un moulin à scie et une forge. »

Référence
Harry Bernard, Portages et Routes d’eau en Haute-Mauricie, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1953: 16.

24 No d'identification : 20317 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Résumé :
Au poste du lac Brown, vivent une trentaine de personnes, mais il en passe autant, sinon plus chaque jour. « Le poste c’est le point de ralliement, le centre nerveux des opérations, le coeur de la région. »

Référence
Harry Bernard, Portages et Routes d’eau en Haute-Mauricie, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1953: 17.

25 No d'identification : 20319 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Établissement de St-Michel-des-Saints par le curé Brassard et de St-Zénon par l’abbé Provost.

Référence
Raoul Blanchard, La Mauricie, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1950: 60-61.