Thème : Flottage du bois - aspects généraux |
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1 | No d'identification : 22168 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Les commerçants de bois sur le St-Maurice viennent de faire une perte énorme. Les estacades de la branche nord-est se sont brisées hier matin et ont laissé échapper une immense quantité de bois. On ne peut guère pour le moment calculer l’étendue des pertes. Référence Le Journal des Trois-Rivières (26 mai 1873): 2, col. 3. |
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2 | No d'identification : 22171 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire En conséquence, si les billots sont suivis de près et si on prend soin de ne pas les laisser atterrir sur les rivages ou sur les battures, il ne faudra qu’un nombre d’hommes très limité pour conduire les derrières de la descente. Je suis d’opinion qu’en adoptant ces mesures, il est possible de conduire une pièce de bois, en 8 ou 10 jours tout au plus, depuis La Tuque jusqu’à l’embouchure du St-Maurice. Cela épargnerait beaucoup de temps, tandis que si le bois est placé pendant l’hiver dans un endroit où il est impossible de le retenir au printemps, et si l’on [n’] a pris aucune précaution pour la descente, autre que de stationner un parti d’hommes à l’endroit où il a été sorti de la forêt, et un autre pour le ramasser à l’embouchure de la rivière, alors qu’il doit parcourir une centaine de milles sans qu’il [n’] y ait personne pour en prendre soin et pour le détourner des remous et l’empêcher d’atterrir, il doit naturellement s’écouler plusieurs semaines et même quelques fois des mois, ainsi que cela est déjà arrivé, pour opérer sa descente. Référence Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 13 (1855). |
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3 | No d'identification : 22175 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Quantité de bois qu’on prépare pour le faire descendre sur le St-Maurice au printemps : 1 000 000 pieds carrés de pin blanc ou rouge, et 255 000 billots de pin. Les scieries actuellement. Voir : quantité de bois prévue au flottage, pour le printemps (avant-dernier paragraphe). En activité et fournissant du bois pour l’exportation sont celles de Hunterstown, du St-Maurice, de Grès et de Batiscan. Référence Canada, Rapport de la commission des terres de la couronne: territoire du St-Maurice, Québec, Charles-François Langlois, 1857: 6. |
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4 | No d'identification : 22181 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire M. Norcross arrivant lui-même de l’intérieur nous informe que l’eau est considérablement augmentée dans les tributaires du St-Maurice, ce qui nous fait espérer que tous les bois pourront descendre à temps pour le marché. Référence L’Ère Nouvelle (2 juin 1856): 3, col. 1. |
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5 | No d'identification : 22182 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Nous apprenons que la descente des billots coupés dans le cours de cet hiver dans la vallée du St-Maurice se fait difficilement. On nous dit même que ces jours derniers, certains lacs étaient encore couverts de glace, sur laquelle on traversait à pied, malgré les pluies abondantes que nous avons eues depuis quelque temps. La température s’est toujours tenue excessivement froide dans ces régions tout le printemps. Ces inconvénients vont être un peu préjudiciables aux commerçants de bois de notre ville et retarder quelque peu les opérations de nos scieries. Cependant, on espère commencer bientôt les travaux avec beaucoup d’activité. » Référence «Le commerce du bois», Le Journal des Trois-Rivières (24 mai 1867): 2, col. 1. |
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6 | No d'identification : 22184 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire L’arrivée dernière surtout, le bois n’a pu descendre le St-Maurice, et ce retard cause à nos commerçants des embarras que les hommes d’affaires comprendront aisément. Référence Le Constitutionnel (13 novembre 1868): 2, col. 2. |
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7 | No d'identification : 22185 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Les grandes chaleurs que nous avons eues depuis quelque temps vont nuire au commerce de bois du St-Maurice. Il y a encore actuellement sur les tributaires de ce fleuve une assez grande quantité de billots qu’on ne prévoit pas pouvoir descendre, l’eau étant maintenant trop basse. Tout au plus pourra-t-on en retirer un certain nombre l’automne prochain. Presque tous les commerçants de bois seront privés d’une partie de leurs billots. Deux scieries de cette ville sont cependant bien alimentées. On y travaille sans relâche jour et nuit. M. Baptist a déjà expédié plusieurs cargaisons de planches, madriers, etc. On nous annonce aussi que le feu a déjà fait des ravages dans le haut du St-Maurice. On craint, si les chaleurs continuent aussi intenses, que les flammes se communiquent à plusieurs limites et leur fassent un tort considérable. Plusieurs balles de foin ont été la proie des flammes. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (23 juin 1868): 2, col. 3. |
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8 | No d'identification : 22186 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Les abondantes pluies d’orage que nous avons eues depuis jeudi dernier ont fait monter considérablement l’eau des rivières. Le niveau de la rivière Bécancour est monté de deux pieds. Comme il y avait encore une quantité considérable de billots dans le St-Maurice, on va profiter de ce temps pour les faire descendre. Cette pluie va faire beaucoup de bien pour la descente de ces billots. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (4 août 1868): 2, col. 2. |
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9 | No d'identification : 22187 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « L’eau est montée assez depuis quelque temps dans le St-Maurice pour pouvoir descendre facilement les billots de sciage qui y restaient. Plus de 30 000 de ces billots estacades [se trouvent] à l’embouchure de la rivière. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (8 septembre 1868): 3, col. 1. |
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10 | No d'identification : 22188 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « La saison, pour le commerce du bois, est plus belle qu’elle n’a jamais été depuis de longues années. L’eau se tient haute sur le St-Maurice et tout le bois va descendre aisément. Les estacades sont toujours pleines, non seulement à l’embouchure de la rivière, mais aux Grès et aux Chutes. On calcule qu’il va descendre cette année, sur le St-Maurice, 380 000 à 400 000 billots, en comptant ce qui n’avait pu descendre les années dernières. Quelle richesse pour notre ville et notre district si nous avions ici les moulins et les usines nécessaires pour manufacturer ce bois! Que d’ouvrage ce serait pour nos travailleurs! Mais non, sur les dix ou quinze grands commerçants de bois du St-Maurice, M. Baptist et Stoddard seuls ont des moulins! » Référence «La descente du bois», Le Constitutionnel, 2, 9 (21 juin 1869): 2. |
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11 | No d'identification : 22189 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Les estacades à l’embouchure du St-Maurice n’ont jamais retenu autant de billots que cette année. Ils couvrent entièrement la moitié de la rivière St-Maurice de l’embouchure au pont et les scieries de MM. Baptist et Stoddard fonctionnent cependant jour et nuit. La descente des billots s’est faite cette année très facilement, l’eau étant toujours demeurée assez haute. Il y a dans des estacades des billots qui ont été coupés depuis dix ans et qu’on n’a pu descendre cette année. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (27 juillet 1869): 2, col. 3. |
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12 | No d'identification : 22190 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Récit de drave sur la rivière Vermillon. Référence Le Constitutionnel (20 août 1869): 1, col. 3-5. |
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13 | No d'identification : 22191 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « La plupart de nos commerçants de bois viennent de faire une perte assez considérable de billots. Les pluies que nous avons eues depuis quelque temps ont fait monter de près de 10 pieds le niveau des eaux dans la rivière St-Maurice. Le courant y est extrêmement fort. Samedi matin, les estacades se brisaient et laissaient échapper plus de 6000 billots. Sur ces 6000, le tiers appartenait à M. G. Gouin, et 1500 à M. Stoddard. Un train de bois complet, la propriété de M. J. Broster, est sorti des estacades. Heureusement, un steamboat a pu le remorquer près des rivages. On estime que le dommage causé par cette perte de billots s’élève à 10 000$. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (14 septembre 1869): 2, col. 1. |
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14 | No d'identification : 22192 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Avant-hier, un des booms de M. Stoddard s’est brisé et on nous assure que 2000 billots sont sortis. Ils appartenaient tous à M. Stoddard. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (1 octobre 1869): 3, col. 2. |
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15 | No d'identification : 22193 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Situation du commerce à Trois-Rivières. Situation du commerce du bois. Descente du bois. Référence Le Constitutionnel, 2, 67 (12 novembre 1869): 2, col. 1. |
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16 | No d'identification : 22194 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire État des billots sortis de la rivière St-Maurice, excepté les billots aux scieries de M. Baptist. Estacades du gouvernement Billots Pins Billots Épinettes B. Hall 81 545 114 G. Baptist 69 002 10 511 William Stoddard 51 315 2620 Ritchie & Cull 32 372 Benson & Co. 29 790 1684 James K. Ward 18 719 1028 G.A. Gouin 14 245 4374 John Broster & fils 14 533 Henry Athenson 5210 Joseph Mongeau 272 1380 Estacades de M. Stoddard William Stoddard 16 214 870 James K. Ward 3216 152 Total 336 433 22 756 Référence Le Constitutionnel (12 novembre 1869). |
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17 | No d'identification : 22195 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Les eaux ayant été hautes tout l’été, la descente du bois s’est faite dans des conditions plus avantageuses que durant les années précédentes. Des billots refoulés dans les anses et dans les ruisseaux et retenus là depuis 5 ou 6 ans et même 10 ans ont été entraînés par les grandes eaux de l’été dernier. Référence Le Constitutionnel (12 novembre 1869): 2, col. 1. |
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18 | No d'identification : 22196 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « La quantité de billots flottés cette année sur le St-Maurice a été plus considérable qu’à l’ordinaire et, fait sans précédent, par suite de l’état de la rivière, presque tous ces billots ont descendu en même temps. L’an dernier, la descente avait duré jusqu’au mois de novembre; cette année, elle est terminée à la présente date. [...] Il a fallu renforcer les estacades avec des chaînes. Bien que les chaînes aient causé un fort surcroît de dépenses, on trouvera compensation dans la courte durée de la descente, et dans une réduction correspondante des frais de main-d’oeuvre. [...] Le personnel et la main-d’oeuvre ont coûté, durant l’année, 9621,57$. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (10 mars 1870): 2, col. 3. |
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19 | No d'identification : 22197 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « L’eau baisse extrêmement vite sur le St-Maurice. On craint que les billots ne descendent qu’en petit nombre et avec de grandes difficultés. » Référence Le Constitutionnel, 141 (20 mai 1870): 2, col. 5. |
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20 | No d'identification : 22198 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « On nous dit que sur la rivière Batiscan, la descente du bois est arrêtée complètement. M. Gouin a plus de 30 000 billots dans cette rivière. » Référence Le Constitutionnel, 2 (3 juin 1870): 2, col. 5. |
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21 | No d'identification : 22199 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « D’après une correspondance adressée de La Tuque au Lumberman, la descente du bois s’opère assez bien. MM. Benson et Cie, G.A. Gouin, Ritchie et Cull, Armstrong et Elliot ont tout sorti le bois qu’ils avaient dans les petites rivières. Il y a eu des incendies dans la forêt, surtout sur le Vermillon et entre les rivières Trenche et Croche. Les dommages sont peu considérables. Le feu a cependant détruit une petite quantité de billots appartenant à MM. Ritchie et Cull. » Référence Le Constitutionnel, 8 (20 juin 1870): 2, col. 5. |
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22 | No d'identification : 22200 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Nos marchands de bois pensent descendre tout le bois qu’ils ont fait l’année dernière dans le St-Maurice. La descente cependant sera la plus longue et plus dispendieuse que celle du printemps passé. » Référence Le Journal des Trois-Rivières (30 juin 1870): 1, col. 4. |
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23 | No d'identification : 22201 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Il y a près de trois cents hommes engagés à rouler dans la rivière St-Maurice les billots échoués sur les rivages pendant les eaux hautes. » Référence Le Constitutionnel, 15 (11 juillet 1870): 2, col. 6. |
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24 | No d'identification : 22202 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Intégral : « Les dernières pluies ont fait monter l’eau dans les rivières et les marchands de bois s’en trouvent bien. » Référence Le Constitutionnel, 42 (12 septembre 1870): 2, col. 6. |
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25 | No d'identification : 22203 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Billots sortis des estacades du St-Maurice : George Baptist, 48 502 billots de pin, 9650 billots d’épinette. C’est celui qui en a le plus produit. M. Georges Gouin a fait tant sur les rivières Nicolet et St-François que dans le St-Maurice et la Batiscan, près de 180 000 billots. Côté et Gaudet ont aussi fait 55 600 billots sur les rivières Bécancour et Nicolet; Ant. Mayrand de Nicolet et St-François. Comme on le sait, la descente du bois a été très difficile. Plus de 10 000 billots appartenant à M. Broster sont restés dans le haut du St-Maurice où il en est resté aussi une grande quantité de M. Hall, Atkinson et Ross. Référence Le Journal des Trois-Rivières (28 novembre 1870). |