1 No d'identification : 22797 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Certains entrepreneurs prennent beaucoup de précautions dans le choix du site et placent leur camp sur une évaluation où ils savent qu’ils pourront bénéficier des rayons du soleil. D’autres, sous prétexte de se rapprocher de la source d’eau potable, établissent leurs bâtisses au fond d’une vallée où ils souffriront tout l’hiver de l’humidité. Les campements dont les toitures sont défectueuses sont très rares.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 67, 90 (1934): 30.

2 No d'identification : 22799 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Emplacement choisi pour le campement.

Référence
Joseph-Charles Taché, Forestiers et voyageurs, Montréal, Fides, 1946: 28.

3 No d'identification : 22826 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Il lui faut choisir l’emplacement de son camp près de son point de ravitaillement et surtout au centre de son terrain. Il ne faut pas oublier l’eau. On placera donc le camp sur le bord d’un ruisseau, dans un endroit abrité contre la bise, à proximité du bois de chauffage et du bois de construction. Le jobber et ses hommes deviennent charpentiers pour une semaine ou deux selon les cas; ils édifient une bâtisse lourde de forme rectangulaire, avec un toit en pente qu’on appelle camp ou chantier. Les côtés du carré sont faits de tronc, demi-équarris, encastrés aux angles. La couverture est faite en planches ou souvent d’auges superposées, c’est-à-dire de troncs de cèdres (thuya), fendus en deux et évidés. Les interstices sont bouchées avec de la mousse, de la terre, etc. On pose une couple de châssis vitrés, une porte et le camp est prêt. On construit de la même façon une écurie, un fenil, etc. suivant les besoins. L’ameublement intérieur est aussi sommaire. Les bancs sont faits de bois équarri grossièrement, de tronces égobillées [sic] percées aux extrémités de deux trous dans lesquels on fiche deux poteaux formant un banc sommaire. Le plancher est formé de bois rond. Les lits de même.
Depuis 1905, le gouvernement charge des droits de coupe sur le bois marchand employé dans la construction des camps, etc. Cette mesure a eu un effet et ces messieurs emploient maintenant des essences moins précieuses comme le sapin, le tremble, etc.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 42, 5, app.20, RMTF 1908 (1909).