Thème : Nourriture |
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1 | No d'identification : 20388 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Vers 1900. Les six hommes du camp (parfois 8) partageaient à tour de rôle la mission d’allumer le poêle avant le repas et d’y faire réchauffer les fèves au lard et la soupe aux pois. Un autre allait quérir de l’eau ou s’assurait que la quantité de bois de chauffage était suffisante jusqu’au lendemain. Dans les petits camps, où il n’y avait pas de cuisinier, la pain acheté au magasin de Crête avait été consommé rapidement. Il fallait alors se contenter de la « galette de matelot ». Jean Crête se rappelle avoir fait venir de la biscuiterie de J.-N. Godin aux Trois-Rivières de pleins wagons de cette galette au goût exquis qui portait le nom de « capitaine ». « Elles étaient si dures qu’on les faisait tremper dans l’eau durant une journée avant de pouvoir y mordre. Aucun dentier naturel ou non n’aurait pas résisté à cette cuisson de roc, solide à ébrécher les haches et les godendards. » Référence Le Nouvelliste (9 décembre 1950). |
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2 | No d'identification : 20395 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire (Chez le jobber). « Le menu est très simple: du porc salé très gras, des pois pour faire une soupe épaisse, célèbre dans le pays, des haricots pour fabriquer une sorte de cassoulet désigné ici sous le nom de “fèves au lard”, on a de plus de la mélasse des Barbades pour le dessert. Cependant depuis quelques années l’estomac des “lumbermans” est devenu plus exigeant et on voit souvent des pâtisseries venir compléter heureusement ce menu par trop sommaire. C’est celui qui dure depuis le commencement jusqu’à la fin des coupes. Il arrive maintenant que plusieurs jobbers montent des bestiaux vivants qu’ils nourrissent jusqu’à la tuerie, de sorte qu’ils ont ainsi de la viande fraîche. On avouera que pour l’agent forestier, ces divers plats ne sont pas très appétissants, mais on s’y fait encore assez vite à cette nourriture commune mais forte. » Référence «Premier rapport annuel du service forestier», Documents de la Session (D.S.), 43, app. 20 du Rapport du Ministre des Terres et forêts pour 1909 (1910): 49-65. |
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3 | No d'identification : 20399 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « Le menu des bûcherons. » Référence Le Nouvelliste (9 décembre 1930): 21, col. 3-5. |
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4 | No d'identification : 20400 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « L’habitude est bien une seconde nature chez Boischer. Il continue à ne manger que du porc salé froid, du pain sans beurre mais trempé dans la mélasse, après chaque bouchée de viande. Tel était le menu, dans les bois, en 1880. » Référence Adolphe Nantel, À la hache, Montréal, Éditions A. Lévesque, 1932: 33. |
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5 | No d'identification : 20402 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « La nourriture était sans doute substantielle mais aussi très peu variée. Il y avait de la “sauce en poche”, du pain, du gros lard salé, des fèves au lard, de la mélasse en baril et de l’eau à la chaudière. » Référence «Camps d’autrefois vs Camps d’aujourd’hui», Bulletin de l’Association des Géographes du Québec, 5 (1 mai 1964): 89. |
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6 | No d'identification : 20404 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Haricots au lard cuits sous la cendre; pains sortant du four; thé noir épais comme du rhum; pommes de terre et ragoût de castor. Le dessert: des prunes bleues, flottant dans un sirop d’ambre. Référence Adolphe Nantel, À la hache, Montréal, Éditions A. Lévesque, 1932: 11. |
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7 | No d'identification : 20381 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire 3 rd, séries, section I. Auteur: E.Z. Massicotte. L’engagement: p. 18 Salaire: p. 19 Montée et descente du chantier: p. 19 Condition de vie (garde robe): p. 19 La nourriture: p. 21 La Banque: p. 22 La durée: p. 22 Hygiène (toilette et lessive): p. 23 Nourriture (approvisionnement): p. 23 Pratiques religieuses: p. 24 Les loisirs: p. 24-25 Chansons: Chansons de départ et d’engagement: p. 26 Chansons d’aviron: p. 27-28 Chansons des misères et des accidents du métier: p. 28-31 Chansons de blondes: p. 32-36 Chansons de drave: p. 36-37 Chansons de retour: p. 37 Référence Édouard-Zotique Massicotte, «La vie des chantiers», Transactions of the Royal Society of Canada, 3rd series, 16, sect. I, 1922: 17-37. |
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8 | No d'identification : 20405 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Nourriture. Référence Thomas Boucher, Mauricie d’autrefois, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1952: 73-75. |
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9 | No d'identification : 20407 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire La nourriture dans les camps de bûcherons hier et aujourd’hui (1953). Référence Harry Bernard, Portages et Routes d’eau en Haute-Mauricie, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1953: 20-21. |
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10 | No d'identification : 20408 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Nourriture. Référence Albert Tessier, Jean Crête et la Mauricie, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1956: 54-55. |
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11 | No d'identification : 20409 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « On connaît ce gros tapis de manufacture domestique qu’on appelle “catalogue”: nos gens de chantiers ont donné ce nom de bonne humeur à des crêpes au lard qu’ils aiment assez à manger, de temps en temps, mais qui ne font pas partie de leurs mets d’apparat. » Référence Joseph-Charles Taché, Forestiers et voyageurs, Montréal, Fides, 1946: 50. |
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12 | No d'identification : 10276 | Fonds : Trois-Rivières |
Information documentaire « Les articles nécessaires à la vie se vendent cher cet automne; le lard, le boeuf ont atteint des prix élevés. Le boeuf surtout ne peut que hausser. Pendant longtemps, les chantiers ne consommaient pas d’autre viande que le lard. Depuis quelques ans, on s’est mis à faire usage du boeuf et on s’en trouve bien. » Référence Le Constitutionnel (12 novembre 1869): 2, col. 1. |