1 No d'identification : 20581 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« On a fait courir le bruit ces jours derniers que la picote faisait des ravages extraordinaires dans les chantiers du St-Maurice. M. Broster nous a chargé d’informer le public que, dans ses chantiers, un seul homme est mort de la picote; qu’un autre en a été atteint, mais qu’il est immédiatement descendu et que le reste de ses employés est dans un état de santé parfaite. »

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (6 février 1866): 2, col. 3.

2 No d'identification : 20582 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Les camps sont bien tenus, la propreté n’en est pas exclue heureusement, surtout dans les camps en régie. Ceux des jobbers laissent parfois à désirer sous ce rapport. Il m’est arrivé de visiter des camps qui servaient à la fois de maison et d’écurie. »

« Le plus pénible est de coucher sur les lits sommaires (bunks). Les premières fois, il est prequ’impossible de dormir dans cette atmosphère chargée d’âcres senteurs, accentuées par l’humidité qui se dégage des vêtements que portent les ouvriers durant le jour. Puis on est groupé [en] une douzaine dans un petit local bas. Souvent le toit laisse filtrer de l’eau. Enfin, c’est dans le programme et on s’y fait également, tant la jeunesse est forte et vigoureuse. »

Référence
«Premier rapport du service forestier», Documents de la Session (D.S.), 43, 5, app. 20 du RTMF pour 1909 (1910): 49-65.

3 No d'identification : 20586 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« La coupe du bois de pulpe et de billots qui se faisait sur une large échelle cette année sur les confins des paroisses St-Didace et St-Charles-de-Mandeville a été quelque peu arrêtée par la grippe qui a fermé à peu près tous les campements pour au moins une quinzaine. »

Référence
«St-Didace», Le Bien Public (2 janvier 1919): 2, col. 3.

4 No d'identification : 20587 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Nos gens nous sont revenus des chantiers et nous informent que l’hiver leur a été favorable. Malgré la grippe qui sévissait un peu partout, il n’y eut, heureusement, qu’un seul décès à enregistrer parmi eux. Plusieurs de ceux qui sont revenus se préparent pour faire le flottage des billots (drave). On voit déjà passer un grand nombre de voitures chargées de provisions que les compagnies qui font la coupe du bois font transporter pour leurs draveurs dans le haut des rivières où se fait le flottage des billots. »

Référence
«St-Alexis-des-Monts», Le Bien Public (10 avril 1919): 6, col. 4.

5 No d'identification : 20588 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Quelques sociétés, comme la Wayagamack, Price Bros and Co Ltd, ont maintenant des médecins attitrés pour s’occuper du bien-être de leurs ouvriers forestiers. J’ai pu voir sur la rivière Flamand un excellent hôpital pour soigner les malades et blessés.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 60, 5, app. 9 du Rapport du ministre des Terres et Forêts (1929): 25.

6 No d'identification : 20589 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les vidanges sont généralement jetées n’importe où autour des constructions, quoique de chaque contrat entre la compagnie et l’entrepreneur, il soit stipulé qu’une fosse doive être creusée à une certaine distance du campement pour les recevoir.

Référence
«Enquête du Ministre des Terres et Forêts», Documents de la Session (D.S.), 67, 90 (1934): 29.

7 No d'identification : 20590 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Toutefois il y a des campements où chacun fait sa propre cuisine. Les conditions de propreté et d’hygiène y sont alors loin d’être convenables. On y trouve à toute heure du jour, de la vaisselle sale sur la table et de la nourriture qui traîne un peu partout dans le camp. Dans ce cas, le plus souvent, la cuisine, la salle à manger et le logement des hommes se trouvent sous un même toit.

Référence
«Enquête du Ministre des Terres et Forêts», Documents de la Session (D.S.), 67, 90 (1934): 31.

8 No d'identification : 20591 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Enquête concernant les salaires des ouvriers forestiers (dimensions de la corde de bois adoptées par chaque compagnie).

Référence
«Enquête concernant les salaires des ouvriers forestiers.(Dimensions de la corde de bois adoptée par chaque compagnie)», Documents de la Session (D.S.), 67, 92 (1934).

9 No d'identification : 20592 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Saison 1933-1934.

Enquête concernant les salaires des ouvriers forestiers (prix de la pension chargée par chaque compagnie aux travailleurs forestiers).

Référence
«Enquête concernant les salaires des ouvriers forestiers (Prix de la pension chargée par chaque compagnie aux travailleurs forestiers)», Documents de la Session (D.S.), 67, 92 (1934).

10 No d'identification : 20593 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Bref, des installations qui semblaient bannir comme une faiblesse toute préoccupation d’hygiène et de confort.

Aussi bien, en dépit du fait que la vie en forêt est naturellement saine, les camps, à cause de l’absence de salubrité et de la promiscuité de tant d’êtres humains voués à un travail sommaire et dur, tournaient-ils trop souvent en véritables foyers de propagation non seulement des vulgaires parasites, mais ce qui est plus sérieux, des maladies contagieuses. Les blessés et les malades étaient simplement abandonnés à eux-mêmes, sauf si, par sa gravité même, leur cas exigeait l’évacuation.

Référence
Esdras Minville, La forêt, Montréal, Fides, 1944: 314.

11 No d'identification : 20594 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Auteur: Esdras Minville.

Hygiène: p. 76-77.

Référence
«Le problème social de la forêt», L’actualité économique, XIX (1 janvier 1943): 60-89.

12 No d'identification : 22442 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Cet hiver, les perspectives qui s’annonçaient peu brillantes, encore moins belles que l’an dernier, ce qui n’est pas peu dire, ont été aggravées par la terrible épidémie de grippe qui a ravagé tout le pays. Durant le mois d’octobre, il s’est coupé très peu de bois dans les chantiers, par suite de la maladie, les contracteurs et leurs hommes ayant fui la forêt pour échapper aux dangers du fléau. Comme c’est la meilleure époque de l’année pour l’abattage, il en résulte un déficit considérable que certains estiment à 20% de la coupe.

En dépit des prix élevés, la main-d’oeuvre est de plus en plus rare. Il devient de plus en plus difficile de transporter des produits et il en résulte une congestion marquée aux usines, sans compter que les chemins de fer ont suivi le mouvement et réclament aussi une augmentation de leur taux de fret. Comme résultat final, les produits des usines coûtent énormément cher et les approvisionnements de bois de pulpe et de papier sont peu considérables. Le commerce d’exportation des bois n’a pas été brillant, par suite de la rareté de cales. La guerre ayant maintenant cessé, il est certain que nous allons assister à une modification de ces conditions.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 52, 5, app. 13 du Rapport du ministre des Terres et Forêts, 3e session de 1919 (1919): 23-24.

13 No d'identification : 19762 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« La coupe du bois qui a été considérablement retardée par l’épidémie de grippe, bat maintenant son plein dans les chantiers de la Laurentide. La grippe qui a été très mauvaise en ville a été plutôt bénigne dans les bois. Tout de même, sans les services des docteurs Hall et Javory, nous aurions à déplorer la mort d’une trentaine de nos bûcherons. Il y a actuellement environ 2 000 hommes et 400 chevaux occupés à la coupe du bois de la Laurentide, donnant environ 2 000 cordes de bois à pulpe par jour. Les hommes de chantier sont payés de 60$ à 75$ par mois, et pensionnés. Il y a encore de l’ouvrage pour plusieurs hommes. »

Référence
«Dans les chantiers», Le Digesteur (11 décembre 1918): 3, col. 2-3.