1 No d'identification : 20411 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Jeux de cartes et tours de force. Correspondance laborieuse. Musique instrumentale. Conteurs et chanteurs. La noyade de la Pointe-à-Château.

Référence
Pierre Dupin, Anciens chantiers du St-Maurice, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1953: 103-119.

2 No d'identification : 20412 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Les hommes qui travaillent dans les chantiers de la Laurentide aiment à lire et à regarder les images dans les magazines et les journaux pendant les longues veillées d’hiver. Si vous avez des magazines que vous ne vous servez pas, vous pouvez contribuer à rendre la vie des bois plus intéressante en les emballant et les envoyant au département des billots qui les distribuera aux hommes. »

Référence
«Tissage des vieux livres», Le Digesteur (1 octobre 1919): 3, col. 2.

3 No d'identification : 20414 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Lettre au journal demandant à la direction et aux lecteurs de faire parvenir des revues et des livres afin de les distribuer dans les chantiers. L’auteur veut par ce moyen améliorer le sort des bûcherons.

Référence
L’écho du St-Maurice (8 février 1923): 6, col. 2.

4 No d'identification : 20415 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Mai-juin 1948.

Voir le folklore forestier et les jeux de chantiers.

Le folklore forestier par Luc Lacoursière. Brève description des jeux de chantiers suivants: tir au poignet, tir au crochet, tirer de la jambette, lever au balai, jeu du renard, tirer sur un câble (souquer).

Référence
La forêt québécoise, XIII, 5 (1 mai 1948): 334-336.

5 No d'identification : 20421 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Chanson illustrant l’esprit des forestiers de la région de Grand-Mère, « The lay of La Pitoune ».

Référence
Philippe Deschamps, La grand-mère se raconte: Dossier de travail, l’historique de Grand-Mère, Grand-Mère, Perspectives-Jeunesse, 1973: 228.

6 No d'identification : 20422 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
La journée du dimanche pour le draveur batiscanais.

Référence
Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 163.

7 No d'identification : 20424 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Loisir: sur la semaine et le samedi soir et le dimanche. Histoires, jeux, musique, etc.

Référence
Roland St-Amand, La Géographie historique et l’exploitation forestière du bassin de la Batiscan, Mémoire de licence (géographie), Québec, Université Laval, 1966: 87-88.

8 No d'identification : 20550 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Puis le matin, un quart de lard ou de farine mis sur ses jables reçoit l’autel portatif qui suit partout le missionnaire; l’homme de la prière y attache le crucifix qu’il porte à sa ceinture. De l’armoire qui constitue le tombeau de cet autel, le prêtre retire les vases sacrés, les ornements, les espèces saintes du sacrement; le divin sacrifice commence et bientôt fait monter jusqu’au ciel, du sein de la vaste forêt, de l’humble et rude demeure des chantiers, l’encens de la grande propitiation, et les forestiers reçoivent dans la sainte communion leur Sauveur et leur Dieu. »

« Savez-vous comment s’établit le confessionnal dans le camp d’un chantier? Voyez. Deux alènes où deux fourchettes ont fixé aux deux parois du camp, dans un coin, une couverte qui, tombant comme un rideau, fait de ce coin une petite pièce à part, au fond de laquelle s’établit, dans l’angle étroit, sur un siège de chantier, le ministre de Dieu. Chaque pénitent vient à son tour soulever la couverte et s’installer à genoux près du prêtre. La couverte, en retombant, dérobe aux regards ces deux hommes autour desquels toutes les idées du monde font silence, pour ne les laisser occupés que de la présence d’un Dieu offensé mais plein de miséricorde. »

Référence
Joseph-Charles Taché, Forestiers et voyageurs, Montréal, Fides, 1946: 206.

9 No d'identification : 20551 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« L’on m’a rapporté de la manière la plus positive qu’un grand nombre de travailleurs employés dans l’un des chantiers du St-Maurice, connu vulgairement sous le nom de Gabelle, ont fait en cette circonstance ce qu’on peut appeler un “coup d’état”. Ces braves gens se réunirent donc et résolurent de demander au bourgeois de vouloir bien suspendre leurs travaux pendant quelques heures pour qu’il leur fût loisible d’aller faire leur jubilé [à St-Etienne]; celui-ci ne partageant pas leur esprit de foi, refusa froidement la faveur qu’on lui demandait; alors transportés d’une louable indignation, ces bons travailleurs lui déclarent franc et net qu’ils n’entendent pas être gênés dans l’accomplissement de leurs devoirs de piété et qu’il est bien entendu que pour eux la religion a le pas sur les dollars. En conséquence, ils offrent à régler avec ce coupable maître du chantier (que sans doute on ne sera pas tenté de prendre pour la personnification de la liberté de conscience) s’appuyant sur ce que leur action de générosité serait pour eux la meilleure lettre de recommandation pour trouver ailleurs des situations aussi avantageuses. Celui-ci, blessé par la noble contenance de ces braves gens, les congédie tous sur le champ, leur faisant entendre qu’après comptes réglés, il n’a rien à faire avec eux. “C’est bien, répond l’un d’entre eux, croyez-vous que nous allons vendre nos âmes ici pour un vile salaire de quelques sous par jour?”

J’ai eu le plaisir de voir ces excellents chrétiens s’approcher de la table sainte avec la plus grande ferveur, s’estimant heureux de souffrir cette perte temporelle qui aurait pu entraîner des résultats préjudiciables, à eux et à leur famille, pour profiter de ces dons précieux de la grâce que le vrai sage met bien au-dessus des richesses de ce monde. »

Cette correspondance n’est pas signée.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (28 juillet 1865): 1, col. 5.

10 No d'identification : 20555 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le jubilé à St-Etienne. Hommes de chantier congédiés parce qu’ils voulaient assister à la fête.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (28 juillet 1865): 1, col. 5.

11 No d'identification : 20556 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« M. le curé Gravel de St-Jacques-de-Piles a fait sa visite annuelle dans les chantiers du St-Maurice et comme bien on le pense, il a été accueilli par nos braves travaillants des forêts d’une manière aussi sympathique que respectueuse. M. le curé est très satisfait de cette visite qui a laissé partout la meilleure impression. »

Référence
La Paix (26 février 1889): 2, col. 2.

12 No d'identification : 20559 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
M. W.M. Murray de Cormiersville raconte la vie de chantier.

Publicité sur les pilules roses du Dr William qui guérissent les rhumatismes!

Référence
Le Trifluvien, 26 (4 février 1898): 6, col. 5.

13 No d'identification : 20561 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Sévère Nicolas Dumoulin, longtemps curé de Yamachiche, fit des missions en 1837 et 1838.
Jacques Harper, vicaire à Trois-Rivières, lui succéda en 1839.
S.N. Dumoulin y retourne en 1840.
L’abbé Payment fit la mission en 1841.
J.P.A. Maureault et P. Bourassa y allèrent en 1846 (O.M.I.).
Dans les années suivantes, les oblats furent chargés des missions.
René Alfred Noiseux, curé de Ste-Geneviève, fit son 1er voyage en 1854. Il y retourne en 1855.
L’abbé Moïse Proulx fut chargé par Monseigneur Cooke de la visite des postes du St-Maurice deux fois par année. Il fit son premier voyage en 1862. Il fut missionnaire pendant 8 ans.
En 1870, il est remplacé par l’abbé J.B. Chrétien, curé de Ste-Flore.
En 1855, Monseigneur Laflèche nomme l’abbé Félix Beaudet, curé de St-Jacques-des-Piles avec la desserte des missions du St-Maurice. La santé lui faisant défaut, il est remplacé l’année suivante par Télesphore Gravel.
En 1889, l’abbé Paul Adélard Milot est nommé missionnaire du Haut St-Maurice et réside à Grande-Anse.
Il est remplacé en 1892 par l’abbé Paul Lamy.
Depuis 1899, l’abbé Charles Boutet est le missionnaire attitré du St-Maurice et réside à la Grande-Anse. Jusqu’en 1906, M. Boutet visitait régulièrement la mission de La Tuque.

Référence
Le Nouveau Trois-Rivières (24 décembre 1908): 1, col. 3.

14 No d'identification : 20565 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les premiers missionnaires de La Tuque et du Haut St-Maurice.

Référence
Le Nouveau Trois-Rivières (24 décembre 1908): 1, col. 3.

15 No d'identification : 20381 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
3 rd, séries, section I.
Auteur: E.Z. Massicotte.

L’engagement: p. 18
Salaire: p. 19
Montée et descente du chantier: p. 19
Condition de vie (garde robe): p. 19
La nourriture: p. 21
La Banque: p. 22
La durée: p. 22
Hygiène (toilette et lessive): p. 23
Nourriture (approvisionnement): p. 23
Pratiques religieuses: p. 24
Les loisirs: p. 24-25
Chansons:
Chansons de départ et d’engagement: p. 26
Chansons d’aviron: p. 27-28
Chansons des misères et des accidents du métier: p. 28-31
Chansons de blondes: p. 32-36
Chansons de drave: p. 36-37
Chansons de retour: p. 37

Référence
Édouard-Zotique Massicotte, «La vie des chantiers», Transactions of the Royal Society of Canada, 3rd series, 16, sect. I, 1922: 17-37.

16 No d'identification : 20571 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Auteur: Bernard Harry

La venue du prêtre au camp de bûcherons.

Référence
«Reportage dans les chantiers», Le Canada Français, 22, 5 (1942): 330.

17 No d'identification : 20574 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Les missionnaires du St-Maurice. L’emploi des missionnaires des chantiers, l’accueil des ouvriers, conversions célèbres, ect. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 158-164.

18 No d'identification : 20576 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Nous arrivons à la Rivière-aux-Rats vers six heures du soir. Il y a ici une jolie chapelle élevée par les soins de M. l’abbé Moïse Proulx, en 1869, au moyen de contributions recueillies dans les chantiers et d’un peu d’argent reçu de la Propagation de la Foi. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 49.

19 No d'identification : 20577 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Coopération. Une coopération que nous recherchons, nous l’estimons la plus précieuse, c’est celle du clergé. Grâce à l’influence morale très grande qu’il exerce sur les masses, il peut être, pour l’oeuvre de la protection, un ouvrier de toute première importance. Un avertissement à la prudence donné au cours d’une période dangereuse est une aide en faveur de la protection de nos forêts en même temps qu’un acte de patriotisme éclairé. Représentant de l’autorité divine, il ne peut qu’encourager ses ouailles à respecter la loi civile, et contribue ainsi à créer un véritable esprit civique qui consiste à envisager, d’abord et toujours, l’intérêt général. Fort du concours donné dans le passé, nous escomptons, pour l’avenir, que cette coopération nous sera continuée. »

Référence
Rapport du ministre des Terres et Forêts, Québec, Ministère des Terres et Forêts, 1927: 61.

20 No d'identification : 20579 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les premiers missionnaires à St-Tite, Messieurs Proulx, Chrétien, Beaudet, Gravel. Mission de la Grande-Anse. La visite des chantiers. Instruction et confession: La messe. Châtiments exemplaires.

Référence
Pierre Dupin, Anciens chantiers du St-Maurice, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1953: 137-148.

21 No d'identification : 20722 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
La légende du Mont-l’Oiseau.

« Décidément, les premiers voyageurs avaient de l’imagination. La montagne qui s’élève devant nous et qui semble fermer le St-Maurice, ils l’ont appelée Mont-l’Oiseau et prétendent qu’elle a la forme d’un oiseau. Alors c’est un oiseau qui n’existe plus, ou bien les ravages du feu sur la crête de la montagne l’ont bien défigurée. N’importe, c’est un des pics les plus élevés du St-Maurice. Il a du reste de la réputation dans les annales de la fantasmagorie.

La plupart des voyageurs vous assurent qu’il est impossible de camper au pied de cette montagne. La nuit, disent-ils, on entend des bruits de chaînes et des craquements d’os froissés l’un contre l’autre, comme si des squelettes se battaient entre eux. Des hommes qui ont essayé de camper là m’ont assuré qu’ils avaient entendu tous ces bruits-là et n’avaient pu fermer l’oeil de la nuit. Mais d’où vient cela, dis-je à l’un d’eux? Quelle explication donne-t-on? Pourquoi les esprits frappeurs ou les revenants hantent-ils cette place plutôt qu’une autre, le Mont-l’Oiseau plutôt que le Mont-Caribou? Une tradition assez vague rapporte que plusieurs hommes auraient été assassinés à cet endroit, et alors, ajoutent-ils, vous savez qu’on ne peut jamais dormir bien tranquille sur le lieu de sépulture d’un homme assassiné. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 38-39.

22 No d'identification : 20728 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Petite histoire du « Saut de Marcotte ».

« Plusieurs habitants de St-Maurice travaillaient à la coupe du bois dans la forêt que nous avons à notre droite, et à mesure que les bûches étaient coupées, ils les amenaient sur le bord de la montagne, à l’endroit le plus escarpé. Ils trouvaient là, en effet, un lançoir préparé par la nature, et au printemps ils n’auraient qu’à pousser les bûches pour les voir rouler dans le fleuve.

Un nommé Alexis Marcotte était occupé à transporter ainsi le bois préparé par les bûcherons; comme il allait tourner sa voiture auprès de l’escarpement, elle commença tout à coup à glisser, et alors en un clin d’oeil, homme, cheval et traîneau furent emportés dans l’abîme.

Les compagnons de Marcotte restèrent comme abasourdis, mais après le premier moment de stupeur ils se dirent: allons voir ce qu’il est devenu. Le contremaître, qui était un Anglais, les avertit de prendre leur temps, car votre compagnon, dit-il, est certainement mort, et vous n’en trouverez que les débris.

Ils descendirent par un ravin qui se trouvait à une certaine distance. Arrivés au pied de la montagne, ils aperçurent un homme qui semblait occupé à se préparer un chemin à travers la neige: c’était Marcotte qui gagnait le ravin pour retourner à son ouvrage.
- Mais tu ne t’es donc pas fait mal!
- Non, répondit-il tranquillement, tout en marchant vers le ravin.

Et le cheval s’avançait aussi, et paraissait n’avoir aucun mal. Or il était tombé aussi et paraissait n’avoir aucun mal. Or ils étaient tombés d’une montagne qui a plusieurs centaine de pieds de hauteur. Faites-vous montrer cette montagne, amis lecteurs, et vous trouverez comme nous qu’il y a dans cette protection quelque chose de merveilleux. Pour conserver le souvenir d’un fait aussi étrange, quelques personnes se sont plu à nommer l’endroit où il s’est passé “le saut de Marcotte”. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 78-79.

23 No d'identification : 20732 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Refrain des bûcherons canadiens:

« Voici l’hiver arrivé
Tes rivières sont gelées
C’est le temps d’aller au bois
Manger du lard et des pois!

Dans les chantiers nous hivernerons
Dans les chantiers nous hivernerons! »

Il est impossible de reproduire les couplets car les forestiers les adaptaient aux besoins des circonstances. Toutefois l’on chantait presque la stance finale à la clôture de la saison des chantiers:

« Quand ça vient sur le printemps
Chacun craint le mauvais temps
On est fatigué du pain
Pour du lard on n’en a point

Pour les chantiers, ah! n’hivernons plus
Dans les chantiers, ah! n’hivernons plus! »

« Le chemin dans lequel nous allions nous engager était bien battu, comme le sont forcément tous les chemins de chantiers en activité. »

Référence
Joseph-Charles Taché, Forestiers et voyageurs, Montréal, Fides, 1946: 24.

24 No d'identification : 20733 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Voir à « correspondances », lettre de la rivière Mékinac, sur la légende de l’oiseau monstre, menant la panique dans un camp forestier. Un gros oiseau « presqu’aussi gros qu’une dinde, à la tête plus grosse qu’un chat et ayant des griffes abominables », s’attaque à un charretier et estropie un homme. Chaque soir il recommence les mêmes méfaits jusqu’à ce que le père Chabot saisisse l’oiseau qui l’attaquait au sortir du camp et que les hommes le tuent à coups de hache. D’après l’auteur, J.N. Lambert, il nous conte la vérité.

Référence
Le Constitutionnel (28 février 1870): 2, col. 4-5.

25 No d'identification : 20734 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
La chanson du Voyageur.

Référence
Le Nouveau Trois-Rivières (12 août 1910): 5, col. 4.