Thème : Pratiques religieuses et superstitions |
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1 | No d'identification : 20550 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « Puis le matin, un quart de lard ou de farine mis sur ses jables reçoit l’autel portatif qui suit partout le missionnaire; l’homme de la prière y attache le crucifix qu’il porte à sa ceinture. De l’armoire qui constitue le tombeau de cet autel, le prêtre retire les vases sacrés, les ornements, les espèces saintes du sacrement; le divin sacrifice commence et bientôt fait monter jusqu’au ciel, du sein de la vaste forêt, de l’humble et rude demeure des chantiers, l’encens de la grande propitiation, et les forestiers reçoivent dans la sainte communion leur Sauveur et leur Dieu. » « Savez-vous comment s’établit le confessionnal dans le camp d’un chantier? Voyez. Deux alènes où deux fourchettes ont fixé aux deux parois du camp, dans un coin, une couverte qui, tombant comme un rideau, fait de ce coin une petite pièce à part, au fond de laquelle s’établit, dans l’angle étroit, sur un siège de chantier, le ministre de Dieu. Chaque pénitent vient à son tour soulever la couverte et s’installer à genoux près du prêtre. La couverte, en retombant, dérobe aux regards ces deux hommes autour desquels toutes les idées du monde font silence, pour ne les laisser occupés que de la présence d’un Dieu offensé mais plein de miséricorde. » Référence Joseph-Charles Taché, Forestiers et voyageurs, Montréal, Fides, 1946: 206. |
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2 | No d'identification : 20551 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « L’on m’a rapporté de la manière la plus positive qu’un grand nombre de travailleurs employés dans l’un des chantiers du St-Maurice, connu vulgairement sous le nom de Gabelle, ont fait en cette circonstance ce qu’on peut appeler un “coup d’état”. Ces braves gens se réunirent donc et résolurent de demander au bourgeois de vouloir bien suspendre leurs travaux pendant quelques heures pour qu’il leur fût loisible d’aller faire leur jubilé [à St-Etienne]; celui-ci ne partageant pas leur esprit de foi, refusa froidement la faveur qu’on lui demandait; alors transportés d’une louable indignation, ces bons travailleurs lui déclarent franc et net qu’ils n’entendent pas être gênés dans l’accomplissement de leurs devoirs de piété et qu’il est bien entendu que pour eux la religion a le pas sur les dollars. En conséquence, ils offrent à régler avec ce coupable maître du chantier (que sans doute on ne sera pas tenté de prendre pour la personnification de la liberté de conscience) s’appuyant sur ce que leur action de générosité serait pour eux la meilleure lettre de recommandation pour trouver ailleurs des situations aussi avantageuses. Celui-ci, blessé par la noble contenance de ces braves gens, les congédie tous sur le champ, leur faisant entendre qu’après comptes réglés, il n’a rien à faire avec eux. “C’est bien, répond l’un d’entre eux, croyez-vous que nous allons vendre nos âmes ici pour un vile salaire de quelques sous par jour?” J’ai eu le plaisir de voir ces excellents chrétiens s’approcher de la table sainte avec la plus grande ferveur, s’estimant heureux de souffrir cette perte temporelle qui aurait pu entraîner des résultats préjudiciables, à eux et à leur famille, pour profiter de ces dons précieux de la grâce que le vrai sage met bien au-dessus des richesses de ce monde. » Cette correspondance n’est pas signée. Référence Le Journal des Trois-Rivières (28 juillet 1865): 1, col. 5. |
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3 | No d'identification : 20555 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le jubilé à St-Etienne. Hommes de chantier congédiés parce qu’ils voulaient assister à la fête. Référence Le Journal des Trois-Rivières (28 juillet 1865): 1, col. 5. |
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4 | No d'identification : 20556 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « M. le curé Gravel de St-Jacques-de-Piles a fait sa visite annuelle dans les chantiers du St-Maurice et comme bien on le pense, il a été accueilli par nos braves travaillants des forêts d’une manière aussi sympathique que respectueuse. M. le curé est très satisfait de cette visite qui a laissé partout la meilleure impression. » Référence La Paix (26 février 1889): 2, col. 2. |
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5 | No d'identification : 20559 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire M. W.M. Murray de Cormiersville raconte la vie de chantier. Publicité sur les pilules roses du Dr William qui guérissent les rhumatismes! Référence Le Trifluvien, 26 (4 février 1898): 6, col. 5. |
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6 | No d'identification : 20561 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Sévère Nicolas Dumoulin, longtemps curé de Yamachiche, fit des missions en 1837 et 1838. Jacques Harper, vicaire à Trois-Rivières, lui succéda en 1839. S.N. Dumoulin y retourne en 1840. L’abbé Payment fit la mission en 1841. J.P.A. Maureault et P. Bourassa y allèrent en 1846 (O.M.I.). Dans les années suivantes, les oblats furent chargés des missions. René Alfred Noiseux, curé de Ste-Geneviève, fit son 1er voyage en 1854. Il y retourne en 1855. L’abbé Moïse Proulx fut chargé par Monseigneur Cooke de la visite des postes du St-Maurice deux fois par année. Il fit son premier voyage en 1862. Il fut missionnaire pendant 8 ans. En 1870, il est remplacé par l’abbé J.B. Chrétien, curé de Ste-Flore. En 1855, Monseigneur Laflèche nomme l’abbé Félix Beaudet, curé de St-Jacques-des-Piles avec la desserte des missions du St-Maurice. La santé lui faisant défaut, il est remplacé l’année suivante par Télesphore Gravel. En 1889, l’abbé Paul Adélard Milot est nommé missionnaire du Haut St-Maurice et réside à Grande-Anse. Il est remplacé en 1892 par l’abbé Paul Lamy. Depuis 1899, l’abbé Charles Boutet est le missionnaire attitré du St-Maurice et réside à la Grande-Anse. Jusqu’en 1906, M. Boutet visitait régulièrement la mission de La Tuque. Référence Le Nouveau Trois-Rivières (24 décembre 1908): 1, col. 3. |
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7 | No d'identification : 20565 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Les premiers missionnaires de La Tuque et du Haut St-Maurice. Référence Le Nouveau Trois-Rivières (24 décembre 1908): 1, col. 3. |
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8 | No d'identification : 20381 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire 3 rd, séries, section I. Auteur: E.Z. Massicotte. L’engagement: p. 18 Salaire: p. 19 Montée et descente du chantier: p. 19 Condition de vie (garde robe): p. 19 La nourriture: p. 21 La Banque: p. 22 La durée: p. 22 Hygiène (toilette et lessive): p. 23 Nourriture (approvisionnement): p. 23 Pratiques religieuses: p. 24 Les loisirs: p. 24-25 Chansons: Chansons de départ et d’engagement: p. 26 Chansons d’aviron: p. 27-28 Chansons des misères et des accidents du métier: p. 28-31 Chansons de blondes: p. 32-36 Chansons de drave: p. 36-37 Chansons de retour: p. 37 Référence Édouard-Zotique Massicotte, «La vie des chantiers», Transactions of the Royal Society of Canada, 3rd series, 16, sect. I, 1922: 17-37. |
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9 | No d'identification : 20571 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Auteur: Bernard Harry La venue du prêtre au camp de bûcherons. Référence «Reportage dans les chantiers», Le Canada Français, 22, 5 (1942): 330. |
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10 | No d'identification : 20574 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « Les missionnaires du St-Maurice. L’emploi des missionnaires des chantiers, l’accueil des ouvriers, conversions célèbres, ect. » Référence Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 158-164. |
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11 | No d'identification : 20576 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « Nous arrivons à la Rivière-aux-Rats vers six heures du soir. Il y a ici une jolie chapelle élevée par les soins de M. l’abbé Moïse Proulx, en 1869, au moyen de contributions recueillies dans les chantiers et d’un peu d’argent reçu de la Propagation de la Foi. » Référence Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 49. |
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12 | No d'identification : 20577 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « Coopération. Une coopération que nous recherchons, nous l’estimons la plus précieuse, c’est celle du clergé. Grâce à l’influence morale très grande qu’il exerce sur les masses, il peut être, pour l’oeuvre de la protection, un ouvrier de toute première importance. Un avertissement à la prudence donné au cours d’une période dangereuse est une aide en faveur de la protection de nos forêts en même temps qu’un acte de patriotisme éclairé. Représentant de l’autorité divine, il ne peut qu’encourager ses ouailles à respecter la loi civile, et contribue ainsi à créer un véritable esprit civique qui consiste à envisager, d’abord et toujours, l’intérêt général. Fort du concours donné dans le passé, nous escomptons, pour l’avenir, que cette coopération nous sera continuée. » Référence Rapport du ministre des Terres et Forêts, Québec, Ministère des Terres et Forêts, 1927: 61. |
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13 | No d'identification : 20579 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Les premiers missionnaires à St-Tite, Messieurs Proulx, Chrétien, Beaudet, Gravel. Mission de la Grande-Anse. La visite des chantiers. Instruction et confession: La messe. Châtiments exemplaires. Référence Pierre Dupin, Anciens chantiers du St-Maurice, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1953: 137-148. |