1 No d'identification : 20318 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Description des conditions de travail chez John Normand (construction de piliers sur le St-Maurice).

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (31 juillet 1871): 2, col. 4-5.

2 No d'identification : 20321 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Voir: engagement du travailleur.

Référence
La Paix, 28 (26 février 1889): 2, col. 2.

3 No d'identification : 20323 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« A l’occasion des élections, lundi, les scieries et autres établissements industriels étaient fermés, pour permettre aux employés de voter. »

Référence
«Ferme», Le Nouveau Trois-Rivières (29 octobre 1908): 4, col. 2.

4 No d'identification : 20324 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« J’ai recommandé d’employer au moins deux unités différentes pour la longueur des billots, comme 12 et 16 pieds, qui permettraient de prendre tout le bois que renferme un arbre. Une société qui exploite au Lac Kippewa, fait débiter les arbres en commençant par le sommet, afin de ne perdre ainsi aucun pied de bois, mais la grande majorité des bûcherons commencent à sectionner leur arbre par la base, sans s’occuper de sa longueur, et il arrive très souvent qu’ils ne peuvent faire un dernier billot dans le houppier vu qu’il ne manque parfois qu’un pied pour avoir toute la longueur nécessaire et tout ceci est ainsi perdu. »

Référence
Rapport du ministre des Terres et Forêts, Québec, Ministère des Terres et Forêts, 1910: 42.

5 No d'identification : 20326 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Nous regrettons vivement d’annoncer la mort de M. Télesphore Richard, mesureur de bois, qui avait été à notre emploi, dans le département du bois, depuis deux ans. M. Richard était un des vieux employés de la Belgo, ayant commencé son service en 1903 [...]. M. Richard était compris dans les employés bénéficiant de l’assurance collective et ses héritiers recevront sous peu un chèque de 1 000$. »

Référence
Shawinigan Falls Review, 1, 13 (28 février 1921): 7.

6 No d'identification : 20327 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
La compagnie Belgo Canadian Pulp and Paper Co. Ltd de Shawinigan Fall possède son propre comité de prévention, organisme uni au comité de la ligue réunissant tous les comités de prévention des industries de la région. La compagnie mentionnée au début attache beaucoup d’importance à la sécurité de ses employés.

Référence
Shawinigan Falls Review, 1, 15 (31 mars 1921): 19.

7 No d'identification : 20328 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Remise des prix au concours de l’efficacité des employés organisé par la Wayagamack.

Référence
Le Nouvelliste (1 février 1929): 8, col. 4-8.

8 No d'identification : 20329 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Le rapport final du concours organisé récemment par le Pulp & Paper Magazine parmi les industries de pulpe et de papier du Canada qui ont le meilleur pourcentage de prévention d’accidents vient d’être publié. Ce rapport fait voir que sur 23 compagnies concurrentes, la Laurentide Co. Ltd de Grand-Mère arrive première dans la classe “A”, la International Paper de Hawkesbury, arrivant en septième place et la St-Lawrence Paper Mills des Trois-Rivières en dixième position. Ces résultas splendides font voir que la principale industrie à Grand-Mère s’occupe activement du bien-être de ses ouvriers et un département spécial a été organisé depuis plusieurs années sous la gérance de M. J.H. Turner qui s’occupe exclusivement de “préventions” contre les accidents. C’est dire qu’une grande part de ces succès sont dus au magnifique travail de M. Turner et de la coopération étroite qui existe entre les ouvriers et ce département. »

Référence
«La Laurentide première pour la prévention», L’écho du St-Maurice (8 mars 1928): 1, col. 3.

9 No d'identification : 20333 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
À la suite d’une rencontre, le journaliste Germain Leduc évoque sa vie au temps où il travaillait dans les chantiers.

Référence
Le Nouvelliste (13 janvier 1930): 3, col. 7-8.

10 No d'identification : 20334 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Distribution des prix d’efficacité à la Wayagamack (courte biographie des 7 gagnants), où, à cette occasion, le gérant de la Wayagamack, M. F.I. Ritchie, demande l’appui des employés pour aider la compagnie à traverser la crise dans le papier.

Référence
Le Nouvelliste (8 mars 1930): 19, col. 1-2.

11 No d'identification : 20336 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« M. J.A. Crête, député de Laviolette, est allé rencontrer le ministre des Terres et Forêts, Honoré Mercier, à la suite des plaintes sur la façon dont les bûcherons sont traités dans les bois du St-Maurice depuis les engagements d’automne.

Des gens dignes de foi rapportent que les hommes sont traités très injustement dans la plupart des entreprises de coupe forestière. Ils reçoivent un salaire qui ne suffit pas à payer le linge qu’ils doivent porter et dans certains cas le travail est pénible par le fait que pour réussir à gagner une pitance, les bûcherons sont astreints à une besogne exagérée. La nourriture est loin d’être toujours convenable et on charge aux hommes une pension qui n’est pas prévue dans l’engagement.

Des contracteurs vont jusqu’à se servir d’anciens campements où les lois d’une hygiène primitive ne sont même pas respectées. Il paraît évident que la crise a fourni le prétexte à un traitement aussi déraisonnable, car les milliers de sans-travail se sont lancés là où ils voyaient leur gagne-pain et les contracteurs ont agi en conséquence. Certains disent que ceux-ci sont forcés d’agir ainsi, jusqu’à un certain point, par suite des conditions difficiles de leurs contrats avec les compagnies. »

Référence
Le Nouvelliste (7 novembre 1932): 3, col. 7-8.

12 No d'identification : 20347 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
À la C.I.P., on forme un « conseil industriel » qui devrait améliorer le sort des employés.

Référence
Le Nouvelliste (1 septembre 1933): 3, col. 5-6.

13 No d'identification : 20348 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Grief très sérieux, celui-ci: Dans le « bunching » ou « bunchage » (opération qui consiste à réunir les billots en grosses cordées isolées), on fait porter les billots par les hommes quand ce travail devait uniquement être fait par des chevaux. De nombreux cas de hernie résultent de ce travail forcé et forçant, et ils plaident éloquemment en faveur de sa disparition.

Référence
«Rapport de Louis Morin au Premier ministre sur sa visite au Témiscamingue», Documents de la Session (D.S.), 67, 70 (23 décembre 1934): 3.

14 No d'identification : 20349 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les bûcherons sont obligés d’acheter leurs outils, leurs gants et les autres articles dont ils ont besoin pour leur travail et pour se vêtir, à deux ou trois fois leur valeur réelle.

Les hommes se plaignent qu’on leur demande cinq dollars pour monter au camp et autant pour en redescendre, ce qui annihile complètement leur salaire.

Référence
«Rapport de Louis Morin au Premier ministre sur sa visite au Témiscamingue», Documents de la Session (D.S.), 67, 70 (23 décembre 1934): 3.

15 No d'identification : 20350 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Il y a dans cette région du Témiscamingue deux centres importants où se fait l’exploitation de la forêt: Clérion, à 35 milles de Rouyn direction sud-est et Cléricy, direction opposée. Dans le Clérion, il y avait 600 à 700 bûcherons. Tous ont quitté le travail et les camps ont été fermés. 300 à 400 bûcherons sont retournés à leur domicile en attendant que la tempête fut passée. Les 300 autres ont fait la grève et ce sont ces bûcherons qui ont fait 35 milles à pied et sont venus à Rouyn.

Dans le Cléricy il y avait 2 000 bûcherons et ces derniers sont restés là. Ils étaient prêts à venir à Rouyn rencontrer les autres mais grâce à un acte de jugement, au tact et à la présence d’esprit du sergent Turnbull, ces 2 000 bûcherons sont restés à leur camp. Le trouble a commencé le 22 novembre 1933 mais surtout le 26 novembre, au camp Turpin, où les hommes ont refusé de travailler. [...] Enfin les bûcherons, à la fin de novembre, arrivèrent au nombre de 250 à 300 à Rouyn, après avoir marché une distance de 35 milles.

Référence
«Rapport de M. Morin au Premier ministre sur sa visite à Rouyn pour enquêter sur la grève», Documents de la Session (D.S.), 66, 70 (27 décembre 1933).

16 No d'identification : 20353 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Requête signée par les bûcherons et soumise à la compagnie. 1934.

Nous avons signé et avons décidé de faire une « strake » pour les demandes mentionnées.
1- De hausser les salaires de 35$ par mois, la pension payée
2- Pour meilleure pension
3- Pour meilleures conditions
4- Pour meilleure lumière dans les camps
5- Pour 3 1/2 cents du billot pour les travailleurs à la job, pas d’étampage, pas de peinturage
6- Pas plus de 60 cents par jour de pension pour les jobbers
7- Le contrat est supposé être signé par la compagnie et chaque employé est supposé de se faire donner un engagement.

Les signatures suivent...

Référence
«Rapport de M. Morin sur sa visite au Témiscamingue», Documents de la Session (D.S.), 67, 70, Exhibit 5 (1934).

17 No d'identification : 20354 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
1934.

[...] les campements d’exploitation sous la direction immédiate des compagnies sont très rares. Nous n’en avons à date trouvé que deux: ceux de la compagnie James McLaren, sur la rivière du Lièvre.

Partout ailleurs, les hommes sont engagés pour le compte de l’entrepreneur et débattent avec ce dernier les conditions de rémunération soit pour un salaire à la journée ou pour un salaire à forfait. Et souvent la compagnie ne prend connaissance de l’ouvrier et de son salaire, qu’au moment où le travail de celui-ci est terminé, alors qu’elle le paie suivant la feuille de temps que son employeur lui a remise.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 67, 90 (1934): 9.

18 No d'identification : 20356 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
1934.

Nous avons remarqué dans un très grand nombre de cas, les formules servant à rédiger les engagements et contrats entre les hommes, les entrepreneurs et les compagnies forestières étaient en langue anglaise, et par conséquent incompréhensibles pour la plupart des intéressés.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 67, 90 (1934): 38.

19 No d'identification : 20357 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
1934.

En effet, il n’y a que 26,65% des hommes, en forêt, qui travaillent à contrat et 73,35% sont payés au mois.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 67, 90 (1934): 63.

20 No d'identification : 20359 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
De plus, M. Massé a enquêté dans les chantiers de la Cie News Pulp à St-Raymond; ceux de la Cie Internationale à Wessonneau, La Tuque et Sanmaur; ceux de la Consolidated Paper à riv. Flamand; ceux de Eddy à Parent et enfin ceux de la Brown Corp. à Sanmaur.

Référence
«Rapport des enquêteurs», Documents de la Session (D.S.), 67, 90 (1934): 3.

21 No d'identification : 20360 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
À l’ouvrage, il reçoit ses instructions d’un contremaître, la plupart du temps lui-même salarié et qui à son tour reçoit les siennes d’un autre employé situé un cran plus haut. Il est la dernière unité d’une série de serviteurs dont le maître vit quelque part dans « le vaste monde »; il en ignore assez souvent jusqu’au nom.

Comme tous les travailleurs manuels, il est assujetti aux exigences du rendement. Autrefois son salaire était fixé d’après son rendement, l’employeur ou ses représentants étant seuls juges. Théoriquement du moins, le bon ouvrier recevait plus, le médiocre moins, mais chacun avait la chance, pourvu qu’il fût de bon vouloir, de rester au travail, et ainsi d’acquérir de l’expérience et de se mettre en état de gagner plus. Théoriquement, avons-nous dit, car le salaire était en pratique déterminé par l’offre et la demande de main-d’oeuvre, et si le travailleur pouvait s’élever dans l’échelle du traitement, en fait celui-ci n’était généralement pas proportionné à l’effort exigé. Aujourd’hui le rendement est calculé d’après le salaire fixé par la loi et l’employeur est encore le seul juge. Si le rendement n’est pas estimé satisfaisant, l’ouvrier est congédié. C’est la grande faiblesse d’un régime qui par ailleurs représente une sérieuse amélioration sur l’ancien état de choses.

[...] Avant que la loi n’intervienne pour imposer aux employeurs certaines obligations, l’ouvrier devait accepter les conditions de travail et de logement qu’on lui offrait, comme il acceptait les conditions de salaire, quitte à ronchonner et à regimber sans espoir, seul dans son coin.

Référence
Esdras Minville, La forêt, Montréal, Fides, 1944: 312.

22 No d'identification : 20361 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Remarquons en outre que dans la plupart des cas, l’ouvrier passait ses mois d’hiver dans une sorte de réclusion hermétique, loin, même très loin de sa famille, avec les conséquences morales que cela entraîne, avec cette conséquence entre autres que ses frais de déplacement entamaient sérieusement son gain annuel, quand les hasards du voyage ne le ruinaient pas complètement. Certaines de nos villes gardent encore le souvenir des scènes qui marquaient le passage des bûcherons à la montée et à la descente des chantiers: ivrognerie, débauche, rixes, etc., etc.

Référence
Esdras Minville, La forêt, Montréal, Fides, 1944: 315.

23 No d'identification : 20362 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Description et illustration des conditions de travail de l’ouvrier forestier (le travail en forêt vers les années 20 pour l’ensemble du Québec).

Référence
Esdras Minville, La forêt, Montréal, Fides, 1944: 313-315.

24 No d'identification : 20363 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Juillet-août 1948.

« Il est pénible de le constater, peu de nos ouvriers de vocation forestière (ils sont peut-être 40 à 50 000) ont l’assurance d’un emploi permanent, exposés qu’ils sont à une distribution saisonnière des tâches exigées par les différentes phases de l’exploitation forestière et aux fluctuations dans le volume des coupes annuelles. Par ailleurs, chez nous, l’exploitation de la forêt oblige les ouvriers à quitter pour de longues périodes leur familles, leur paroisse et leur village. L’éloignement des opérations a pour conséquence un va-et-vient continuel de la main-d’oeuvre forestière qui ne profite pas à l’ouvrier, encore moins profite-t-il à l’industrie. »

Référence
La forêt québécoise, XIII, 6 (1 juillet 1948): 405.

25 No d'identification : 20364 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Rapidement, la demande accrue en bois à pâte, la recherche de la rentabilité, la rareté relative des bûcherons appellent la mécanisation des méthodes d’abattage et de transport. Depuis 1947 environ, la scie à chaîne a supplanté la hache et le sciotte; les chemins forestiers permettent aux automobiles et aux camions de se rendre rapidement sur les aires de coupe. Les camps forestiers sont devenus des hôtelleries éclairées à l’électricité, munies d’eau courante, froide et chaude; la table est excellente. Ces progrès, confort impensable il y a 50 ans, ont totalement révolutionné la vie des forestiers.

Référence
Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 128.