Thème : Agroéconomie
Index thématique -> Agroéconomie
1 No d'identification : 20864 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le commerce de madriers d’épinette finira aussi [...] et l’anéantissement de cette branche de commerce se fera sentir d’une manière bien sérieuse parmi les gens de la campagne dans le district de Québec. Dans plusieurs paroisses, il a été leur seul moyen de gagner leur vie pendant plusieurs années à ma connaissance, quand les récoltes ont manqué.

Référence
Parlement du Bas-Canada, Journaux du Conseil législatif de la Province du Bas-Canada, 1835.

2 No d'identification : 20865 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Il est certain qu’il encourage la consommation des articles de manufactures anglaises et je suis persuadé qu’une grande diminution dans la demande de ces articles serait la conséquence immédiate d’une diminution dans l’état actuel du commerce du bois.

Il y a beaucoup de paroisses de campagne qui ont d’autres moyens de payer pour ces marchandises qu’avec ce qu’ils gagnent par le bois ou leurs travaux au bois.

Je suis certain que la cité et le district de Québec seraient paralysés par la perte ou la réduction du commerce de bois, chaque habitant s’en sentirait plus ou moins, directement ou indirectement, et les moyens qu’ils ont actuellement d’acheter des marchandises de manufactures anglaises seraient réduits à rien.

Référence
Parlement du Bas-Canada, Journaux du Conseil législatif de la Province du Bas-Canada, 1835.

3 No d'identification : 20867 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
L’article relate le développement de la paroisse de Ste-Flore qu’on attribue à la fertilité de son sol, au voisinage des chantiers et aux profits que font les habitants avec la coupe des billots.

Les chantiers sont un excellent débouché pour les produits agricoles. On vend les grains 12 à 15 sols plus cher qu’à Trois-Rivières.

Les habitants peuvent faire chantier pour les commerçants de bois. A l’automne, plusieurs entreprennent de faire un nombre considérable de billots. Quand arrive le printemps, ils se trouvent avoir en main une somme assez ronde qui les aide beaucoup dans la culture et le défrichement de leurs terres. Il y a 2 scieries à Ste-Flore.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (7 décembre 1869): 2, col. 1-2.

4 No d'identification : 20868 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Liens économiques entre la paroisse de Ste-Flore et les chantiers.

Progrès de Ste-Flore: fertilité du sol, voisinage de chantier, coupe de bois.
« [...] qu’ils se donnent le [loisir] d’aller voir par eux-mêmes les terres fertiles de cette paroisse et nous sommes convaincus qu’au lieu de prendre le chemin de l’exil, ils s’établiront [...] »

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (7 décembre 1869): 2, col. 1-2.

5 No d'identification : 20869 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Aussi, il s’y fait [dans les chantiers de la Mauricie] une grande consommation de provisions qui, achetées en grande partie chez les cultivateurs du district, et souvent transportées par eux dans les chantiers, ont rendu notre marché extrêmement pauvre tout l’automne et d’un prix très élevé: au profit, bien entendu, de la classe agricole qui ne s’en trouve pas pire. »

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (22 janvier 1869): 2, col. 3.

6 No d'identification : 20870 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le commerce du bois n’est pas l’affaire seulement de quelques spéculateurs, ainsi qu’on voudrait le faire croire. Il donne la vie à une grande partie des colons établis dans les paroisses nouvelles en arrière de Trois-Rivières.

Qu’on songe à la condition de ces colons, particulièrement durant la rude saison de l’hiver. Ils n’ont pour la plupart que des défrichements peu avancés, tout à fait insuffisants à l’existence de la famille. Éloignés comme ils sont des grands travaux publics et des manufactures, ils n’ont pas d’autres espoirs de gain que la vie des chantiers. Ils n’ont pas comme les habitants des cantons du sud, l’avantage d’être à proximité des chemins de fer et de vendre du bois pour les marchés des grandes villes. Il leur faut, dans ces régions reculées du St-Maurice, vivre à même le commerce de bois, et cette existence n’est pas déjà trop belle, sans qu’on vienne encore, par des taxes nouvelles, empirer le sort de ces malheureux colons.

Référence
Le Constitutionnel (13 novembre 1868): 2, col. 2.

7 No d'identification : 20871 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
A l’heure qu’il est, les colons qui sont établis le long du St-Maurice vendent très bien leurs grains et leurs fourrages, grâce au voisinage des chantiers, mais que sont ces produits pour un nouveau colon dont la terre est encore couverte de bois debout? Il serait préférable pour lui de vendre moins bien ses grains et ses fourrages et de pouvoir tirer profit de chaque arbre qu’il abat dans sa forêt. Presque tout le bois flottable a été glané le long de la rivière St-Maurice jusqu’à une grande distance et aujourd’hui le défricheur est obligé de faire consumer sur place, et sans le moindre profit, les arbres qu’il abat. Avec un chemin de fer, cette forêt serait une richesse pour le colon qui en ferait d’excellent bois de chauffage; en même temps qu’il ferait de l’argent en vendant ce bois, il avancerait le défrichement de sa terre. Ainsi, chaque coup de hache que le colon donnerait lui rapporterait un double bénéfice.

Référence
Le Constitutionnel (18 décembre 1868): 1, col. 6.

8 No d'identification : 20872 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Extrait du récit de voyage de Edouard Fortin.

« Sur le côté du St-Maurice sont les fermes de M. Gouin et l’établissement de M. Théodore Olscamp.

Voilà le vrai pionnier canadien. Parti de Trois-Rivières, avec sa femme, depuis quelques années seulement, il s’est défriché une terre superbe, où il récolte en abondance du foin et de l’avoine qui se vendent si bien dans le voisinage des chantiers. Lorsque le foin vaut 10$ à Trois-Rivières, il se vend 20$, à la Grande Anse. Aussi, l’an dernier, seulement avec sa récolte de foin et d’avoine, M. Olscamp a-t-il recueilli un bénéfice de 800$. »

Référence
Le Constitutionnel (31 août 1871): 2, col. 3-4.

9 No d'identification : 20873 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« N’oublions pas que les habitants de la Rivière-Croche vendent les produits de leurs fermes sur les lieux, aux commerçants de bois, et qu’ils vendent toujours le double prix que peuvent trouver les habitants des bords du St-Laurent. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 74.

10 No d'identification : 20874 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« En entrant dans la rivière, nous avons à notre droite des terres cultivables, mais qui sont encore entre les mains des commerçants de bois. À notre gauche, la ferme de M. Boucher, puis un coteau de sable qui s’étend sur un espace d’environ un mille.

Quand nous avons passé la partie qui est en bois, nous arrivons à la terre de M. Israël Deschênes, et depuis ce moment, quelle succession de terres magnifiques! Quelles moissons abondantes se déroulent à nos yeux! Quel plaisir de contourner ces pointes si fertiles, ces champs si plantureux! »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 70-71.

11 No d'identification : 20875 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Tiré du Chronicle de Québec.

Une centaine de colons sont établis dans le Haut St-Maurice entre les Piles et La Tuque: « Ces cultivateurs sont tous à l’aise, plusieurs même sont riches. Ils font des récoltes abondantes pour lesquelles ils trouvent un marché à leurs portes, réalisant de hauts prix en vendant leurs produits aux marchands de bois. Comme exemple, citons le cas de M. Parent, de Rimouski, qui s’établit à la Mékinac, il y a quinze ans, et qui est aujourd’hui un riche cultivateur, possédant une belle ferme de 160 âcres dont 100 sont en culture. »

Référence
Le Trifluvien (22 octobre 1895): 2, col. 2-3.

12 No d'identification : 20876 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les chantiers font beaucoup de mal à l’agriculture. Dans nombre d’endroits, ils accaparent les hommes une bonne moitié de l’année, au grand détriment de la terre. Les travaux d’entretien de la ferme sont négligés, le défrichement languit, la culture générale est en souffrance. Les chantiers mettent momentanément un peu d’argent sous le pouce des cultivateurs, du moins lorsqu’ils réussissent, mais ils lui en font ordinairement perdre le double et le triple en le détournant de la culture. Ils contribuent en outre à abaisser le niveau moral de nos populations, surtout des jeunes gens, par l’éloignement de la vie familiale et paroissiale, et par un genre de vie qui ne peut manquer d’avoir des conséquences démoralisatrices.

Signé: Jean Rivard.

Référence
Le Bien Public (4 mars 1910): 5.

13 No d'identification : 20877 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Auteur: Jean Rivard.

Il est question des chantiers. Ils font beaucoup de mal à l’agriculture et contribuent en outre à abaisser le niveau moral des populations.

Référence
«Grave problème», Le Bien Public (4 mars 1910): 5, col. 5.

14 No d'identification : 20878 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
La récolte ici a été bonne cette année, les cultivateurs sont contents: les uns satisfaits du travail de l’été, de l’argent fait à la beurrerie se proposent de passer l’hiver à la maison; d’autres sont tentés d’aller au chantier; plusieurs même sont partis pour le bois. Vraiment, pour quelques-uns, aller au chantier est manie. Quand arrive l’automne, il leur faut partir pour la forêt. Depuis 2 mois nous voyons passer ici plusieurs fois la semaine des bateaux bondés de passagers et remarquons des chalands chargés de provisions pour les chantiers. Tous les « jobbers » qui montent sur le St-Maurice viennent pour la plupart des paroisses du comté de Champlain. A tout compter, plusieurs feraient mieux de rester chez eux. Le cultivateur qui s’en va au chantier néglige toujours sa besogne. Il remet au printemps ce qui devrait être fait à l’automne comme par exemple clôturer une pièce de terre; il laisse ses animaux en soin à son jeune garçon ou à un employé qui les soigne mal tout l’hiver; et pour se rendre là-bas, il paie bien cher pour le transport de ses provisions, et une fois qu’il est rendu, il est exposé à tous les contretemps; arrive une malchance, un hiver désavantageux, le printemps il s’en revient « clair » comme dit la chanson, c’est-à-dire sans aucun bénéfice.

Référence
Le Bien Public (11 novembre 1910): 2, col. 1-2.

15 No d'identification : 20879 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Le 14 courant a eu lieu dans la grande salle de l’école du village, sous la présidence de M. le curé, une conférence agricole donnée par M. L.A. Garceau, conférencier officiel, plusieurs sujets ont été traités. M. Garceau s’est surtout efforcé de démontrer en termes très éloquents que si les cultivateurs abandonnaient cette coutume d’aller passer les hivers dans les chantiers, ils auraient tout à y gagner, d’abord, ils auraient la joie de vivre au milieu de leur famille, ce qui n’est pas peu, et pourraient par conséquent donner plus de soins à leurs fermes qui leur rapporteraient beaucoup plus de profits, ce qui compenserait bien pour les quelques piastres qu’ils rapportent au printemps après avoir jeûné tout l’hiver. »

Référence
«Courriers: St-Adelphe», Le Bien Public (22 février 1910): 2, col. 2-3.

16 No d'identification : 20880 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
L’auteur parle du travail en forêt qui est encore très populaire dans les paroisses du nord du comté et qui constitue un revenu additionnel appréciable pour le cultivateur.

Référence
André Montgrain, Monographie économique du comté de Champlain, Thèse de licence (sciences commerciales), Montréal, École des Hautes Études Commerciales, 1944: 40.

17 No d'identification : 20881 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« La plupart de nos cultivateurs sont maintenant occupés à la coupe des billots. Ils nous reviendront pour la fête de Noël et du jour de l’An. »

Référence
Le Bien Public (12 décembre 1912): 6, col. 2.

18 No d'identification : 20882 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Sur la fin de l’hiver, le départ des chantiers dans la forêt commence à se mettre en branle. Plusieurs jobbers achèvent le charroyage de leurs billots. Après un long hivernement dans la solitude des bois, on a hâte de revenir aux occupations de la culture, en contact avec le régime paroissial. »

Référence
«St-Ignace-du-Lac», Le Bien Public (14 mars 1918): 2, col. 4.

19 No d'identification : 20883 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« La consommation du foin, aux chantiers des compagnies à bois, a mis de la rareté et de l’enchère sur le fourrage qui est réquisitionné partout dans la région. »

Référence
«St-Ignace-du-Lac», Le Bien Public (10 avril 1919): 3, col. 4.

20 No d'identification : 20885 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Il répétera aussi que le besoin de provisions nécessaires pour les personnes et les fourrages pour les animaux employés dans ce commerce, mettent le fermier en état de réaliser un haut prix pour le surplus de son produit, et de devenir à son tour un grand consommateur d’effets domestiques et étrangers, et la conséquence qui s’en suit, est que le commerce et l’agriculture augmentent mutuellement, et contribuent ensemble à augmenter les établissements du pays.

Référence
Parlement du Bas-Canada, Journaux du Conseil législatif de la Province du Bas-Canada, 1835.

21 No d'identification : 20886 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
1854/1855.

Témoignages sur le système d’exploitation forestière des terres de la Couronne en rapport avec la colonisation. Opinion de O. Wells, agent des bois et forêts du St-Maurice.

Référence
«Rapport du comité spécial nommé pour s’enquérir et faire rapport sur le système actuel de l’administration des terres publiques, et sur les divers revenus qui en proviennent, ainsi que sur le mode actuel de les vendre, de les louer ou d’en disposer autrement.», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 13 (1855).

22 No d'identification : 20887 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
En premier lieu, afin qu’on puisse former une juste appréciation des avantages qui résultent des dépenses qui ont été faites, sans parler du développement donné au commerce du bois, j’attirerai respectueusement votre attention sur la rapidité extraordinaire avec laquelle s’opère la colonisation dans la partie du pays la plus immédiatement en rapport avec les travaux. Depuis les établissements en arrière de Berthier, jusqu’à ceux en arrière de Ste-Anne-de-la-Pérade, il se fait un grand mouvement vers le territoire du St-Maurice. Les lots se prennent presqu’aussi vite qu’ils sont arpentés, il est consolant de voir que les colons sont généralement d’avis que plus ils pénètrent dans l’intérieur, plus ils trouvent la qualité du sol bonne. Les principaux de ces nouveaux établissements sont ceux qui s’étendent en arrière de St-Barnabé et Shawinigan, du côté ouest du St-Maurice, et du Lac Cossette, et de la rivière des Envies du côté de l’est. Ce mouvement de la part des colons est dû à la grande demande de produits agricoles à laquelle donne lieu le commerce de bois de l’intérieur, et il va sans dire que le tout est dû aux travaux qui ont ouvert la rivière St-Maurice à l’entreprise des commerçants de bois.

Référence
«Rapport de S.J. Dawson, surintendant des travaux sur le St-Maurice, pour 1856», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 29 (1857).

23 No d'identification : 20888 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le passé nous a appris que toutes les fois que le système de la vente ou de l’octroi des Terres Publiques le permettait, il s’élevait de très grands abus au préjudice des marchands de bois ayant licence. En effet, grand nombre de personnes obtenaient les lots les mieux boisés qui se trouvaient dans les limites de ces derniers, sous le faux prétexte de défricher ces emplacements, mais avec la seule intention d’en abattre les arbres.

Actuellement, si un marchand de bois licencié, se rendant sur un terrain qu’une seconde personne a acheté sous le faux prétexte de le défricher, y coupe du bois par suite de son ignorance de l’achat, - car il arrive souvent que l’on commence par abattre les arbres dans l’espoir d’obtenir la licence comme à l’ordinaire,- le marchand de bois n’est pas à la merci de l’acheteur; et le gouvernement avec lequel il a affaire le traite avec équité, parce qu’il sait que cet homme agissait de bonne foi, qu’il aura à payer tout ce qu’il a emporté, et qu’en conséquence il n’a fait aucun tort réel. Mais si le droit que donne la patente était accordé indistinctement à celui qui a acheté un terrain sous le faux prétexte d’aller le défricher, ce dernier attendrait naturellement, jusqu’à ce que le marchand de bois eût donné une plus grande valeur à son bois en le travaillant, il le saisirait alors comme lui appartenant, de manière à retirer avec l’aide de la loi, le plus grand profit de son entreprise coupable. [...]

Le spéculateur paie au gouvernement bien moins que le marchand de bois licencié, et en même temps il embrasse la colonisation du pays bien plus que ce dernier, puisqu’il garde une si grande quantité de terre au détriment du colon. Au contraire, le marchand de bois licencié ne peut nuire en aucune manière aux défrichements, puisque les terrains compris dans sa limite peuvent être vendus et défrichés à n’importe quelle époque de son contrat.

La loi telle qu’elle est aujourd’hui expose le marchand de bois à de grandes injustices. Ils ont à construire des digues, des glissoires et des estacades, quelques fois à des frais considérables, sur tous les points obstrués des rivières sur lesquelles ils font descendre leur bois. [...] Lorsque les terres sont arpentées et mises en vente, n’importe qui peut acheter des terrains dans lesquels se trouvent des glissoires et d’autres travaux, et obliger les marchands de bois à payer des droits pour se servir des ouvrages qu’ils ont construits eux-mêmes à grands frais.

Le même problème se présente avec les routes.

Référence
«Rapport du commissaire des Terres de la Couronne pour l’année 1856», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857).

24 No d'identification : 20889 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Il est prouvé également que le climat de ce territoire n’est pas défavorable à la culture des produits agricoles et qu’il existe sur tous les points de cette contrée des bandes d’une terre excellente. Il serait impossible de demander des conditions plus favorables à la colonisation.

Le commerçant de bois est le meilleur précurseur du colon: les besoins de celui-là sont les agents les plus puissants pour attirer le cultivateur à sa suite; c’est là un fait qu’on peut observer déjà sur le St-Maurice. Avant les premiers essais du commerce du bois, les défrichements étaient sinon stagnants, du moins sans grande activité, parce que, - et c’est là une des plus simples raisons qui se présenteront immédiatement à l’esprit de chacun, - plus le colon s’éloigne des voies frayées et moins il retire du fruit de son travail, à cause des dépenses qu’il doit encourir pour transporter ses produits à un marché. À présent cet ordre des choses est complètement renversé, et plus le cultivateur s’avance dans l’intérieur des terres, plus il vend chèrement les denrées dont il peut dispenser.

Le peuple a eu la pénétration de faire ces observations et nous en avons des preuves satisfaisantes dans les nouvelles colonies de Shawenegan et de Radnor et dans celle qui est derrière Berthier d’où une compagnie entreprenante a fait ouvrir un chemin d’hiver qui va jusqu’à Mattawin, à la rivière des Envies et à divers autres points.

Référence
«Rapport du commissaire des terres de la Couronne, 1856», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857).

25 No d'identification : 20890 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Le développement du commerce du bois entraîne la colonisation du St-Maurice.

Référence
«Territoire du St-Maurice», Documents de la Session (D.S.), app. 25 du Rapports du commissaire des terres de la Couronne (1857): 8.