Thème : Colonisation et forêt |
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1 | No d'identification : 20885 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Il répétera aussi que le besoin de provisions nécessaires pour les personnes et les fourrages pour les animaux employés dans ce commerce, mettent le fermier en état de réaliser un haut prix pour le surplus de son produit, et de devenir à son tour un grand consommateur d’effets domestiques et étrangers, et la conséquence qui s’en suit, est que le commerce et l’agriculture augmentent mutuellement, et contribuent ensemble à augmenter les établissements du pays. Référence Parlement du Bas-Canada, Journaux du Conseil législatif de la Province du Bas-Canada, 1835. |
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2 | No d'identification : 20886 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire 1854/1855. Témoignages sur le système d’exploitation forestière des terres de la Couronne en rapport avec la colonisation. Opinion de O. Wells, agent des bois et forêts du St-Maurice. Référence «Rapport du comité spécial nommé pour s’enquérir et faire rapport sur le système actuel de l’administration des terres publiques, et sur les divers revenus qui en proviennent, ainsi que sur le mode actuel de les vendre, de les louer ou d’en disposer autrement.», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 13 (1855). |
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3 | No d'identification : 20887 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire En premier lieu, afin qu’on puisse former une juste appréciation des avantages qui résultent des dépenses qui ont été faites, sans parler du développement donné au commerce du bois, j’attirerai respectueusement votre attention sur la rapidité extraordinaire avec laquelle s’opère la colonisation dans la partie du pays la plus immédiatement en rapport avec les travaux. Depuis les établissements en arrière de Berthier, jusqu’à ceux en arrière de Ste-Anne-de-la-Pérade, il se fait un grand mouvement vers le territoire du St-Maurice. Les lots se prennent presqu’aussi vite qu’ils sont arpentés, il est consolant de voir que les colons sont généralement d’avis que plus ils pénètrent dans l’intérieur, plus ils trouvent la qualité du sol bonne. Les principaux de ces nouveaux établissements sont ceux qui s’étendent en arrière de St-Barnabé et Shawinigan, du côté ouest du St-Maurice, et du Lac Cossette, et de la rivière des Envies du côté de l’est. Ce mouvement de la part des colons est dû à la grande demande de produits agricoles à laquelle donne lieu le commerce de bois de l’intérieur, et il va sans dire que le tout est dû aux travaux qui ont ouvert la rivière St-Maurice à l’entreprise des commerçants de bois. Référence «Rapport de S.J. Dawson, surintendant des travaux sur le St-Maurice, pour 1856», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 29 (1857). |
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4 | No d'identification : 20888 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le passé nous a appris que toutes les fois que le système de la vente ou de l’octroi des Terres Publiques le permettait, il s’élevait de très grands abus au préjudice des marchands de bois ayant licence. En effet, grand nombre de personnes obtenaient les lots les mieux boisés qui se trouvaient dans les limites de ces derniers, sous le faux prétexte de défricher ces emplacements, mais avec la seule intention d’en abattre les arbres. Actuellement, si un marchand de bois licencié, se rendant sur un terrain qu’une seconde personne a acheté sous le faux prétexte de le défricher, y coupe du bois par suite de son ignorance de l’achat, - car il arrive souvent que l’on commence par abattre les arbres dans l’espoir d’obtenir la licence comme à l’ordinaire,- le marchand de bois n’est pas à la merci de l’acheteur; et le gouvernement avec lequel il a affaire le traite avec équité, parce qu’il sait que cet homme agissait de bonne foi, qu’il aura à payer tout ce qu’il a emporté, et qu’en conséquence il n’a fait aucun tort réel. Mais si le droit que donne la patente était accordé indistinctement à celui qui a acheté un terrain sous le faux prétexte d’aller le défricher, ce dernier attendrait naturellement, jusqu’à ce que le marchand de bois eût donné une plus grande valeur à son bois en le travaillant, il le saisirait alors comme lui appartenant, de manière à retirer avec l’aide de la loi, le plus grand profit de son entreprise coupable. [...] Le spéculateur paie au gouvernement bien moins que le marchand de bois licencié, et en même temps il embrasse la colonisation du pays bien plus que ce dernier, puisqu’il garde une si grande quantité de terre au détriment du colon. Au contraire, le marchand de bois licencié ne peut nuire en aucune manière aux défrichements, puisque les terrains compris dans sa limite peuvent être vendus et défrichés à n’importe quelle époque de son contrat. La loi telle qu’elle est aujourd’hui expose le marchand de bois à de grandes injustices. Ils ont à construire des digues, des glissoires et des estacades, quelques fois à des frais considérables, sur tous les points obstrués des rivières sur lesquelles ils font descendre leur bois. [...] Lorsque les terres sont arpentées et mises en vente, n’importe qui peut acheter des terrains dans lesquels se trouvent des glissoires et d’autres travaux, et obliger les marchands de bois à payer des droits pour se servir des ouvrages qu’ils ont construits eux-mêmes à grands frais. Le même problème se présente avec les routes. Référence «Rapport du commissaire des Terres de la Couronne pour l’année 1856», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857). |
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5 | No d'identification : 20889 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Il est prouvé également que le climat de ce territoire n’est pas défavorable à la culture des produits agricoles et qu’il existe sur tous les points de cette contrée des bandes d’une terre excellente. Il serait impossible de demander des conditions plus favorables à la colonisation. Le commerçant de bois est le meilleur précurseur du colon: les besoins de celui-là sont les agents les plus puissants pour attirer le cultivateur à sa suite; c’est là un fait qu’on peut observer déjà sur le St-Maurice. Avant les premiers essais du commerce du bois, les défrichements étaient sinon stagnants, du moins sans grande activité, parce que, - et c’est là une des plus simples raisons qui se présenteront immédiatement à l’esprit de chacun, - plus le colon s’éloigne des voies frayées et moins il retire du fruit de son travail, à cause des dépenses qu’il doit encourir pour transporter ses produits à un marché. À présent cet ordre des choses est complètement renversé, et plus le cultivateur s’avance dans l’intérieur des terres, plus il vend chèrement les denrées dont il peut dispenser. Le peuple a eu la pénétration de faire ces observations et nous en avons des preuves satisfaisantes dans les nouvelles colonies de Shawenegan et de Radnor et dans celle qui est derrière Berthier d’où une compagnie entreprenante a fait ouvrir un chemin d’hiver qui va jusqu’à Mattawin, à la rivière des Envies et à divers autres points. Référence «Rapport du commissaire des terres de la Couronne, 1856», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 15, 25 (1857). |
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6 | No d'identification : 20890 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le développement du commerce du bois entraîne la colonisation du St-Maurice. Référence «Territoire du St-Maurice», Documents de la Session (D.S.), app. 25 du Rapports du commissaire des terres de la Couronne (1857): 8. |
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7 | No d'identification : 20891 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire À la suite d’un avis publié par le département des Terres de la Couronne à l’effet que tous les colons qui n’auront pas payé les arrérages qu’ils doivent au bureau du domaine public avant le premier septembre seront déclarés n’avoir aucun droit sur les terres qu’ils ont prises en possession, le journal s’élève énergiquement contre cette mesure et s’en prend au ministère: « Si le gouvernement a trop besoin d’argent, pourquoi ne commence-t-il pas par faire rendre gorge aux riches marchands de bois qui lui doivent des milliers de louis depuis plusieurs années? Cela serait bien plus juste que de se préparer à dépouiller sans merci les pauvres malheureux qui, dans ce moment, ont à peine de quoi nourrir leurs familles, pour l’appétit de quelques piastres que chacun d’eux peut devoir au département du domaine public. Mais M. Vangoughnet a bien autre chose à faire que d’avoir des entrailles pour ces pauvres malheureux que son arrêt inflexible va frapper sans merci; pour eux, la ruine, la misère, et la charité publique pour partage, car si le ministre du domaine public a de la considération de reste, ne la doit-il pas toute aux riches spéculateurs (d’autant plus riches qu’ils n’ont jamais payé et qu’on ne se hâte pas de leur faire rendre compte) qui au besoin, peuvent être d’utiles supports d’un gouvernement auquel le ministre des terres appartient et qui, pour se maintenir au pouvoir, ne devra oublier aucun moyen de corruption, vienne l’époque des élections. Tant qu’aux colons [...], ils seront dépouillés de leurs travaux et leurs terres seront confisquées, puis plus tard vendues probablement à d’autres spéculateurs, peut-être même à ceux qui doivent encore au gouvernement depuis plusieurs années, dans le but toujours constant de s’assurer la continuation de leur support, ou de se créer de nouveaux patronages. » Référence L’Ère Nouvelle (18 juillet 1859): 2, col. 4-5. |
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8 | No d'identification : 20892 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire « Je puis observer ici que le revenu de 30 000$ n’est pas le seul ni probablement le plus important résultat que retirera le gouvernement des travaux du St-Maurice. Les nombreuses ventes de terres de la Couronne, et l’encouragement offert aux colons en ayant un marché à leur portée pour leurs produits (ce qui a eu pour effet de coloniser rapidement le territoire du St-Maurice) peuvent être en grande partie attribués à ces travaux. » Référence «RAMTP 1860», Documents de la Session (D.S.), 19, app. G 74 (1861). |
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9 | No d'identification : 20893 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le vrai colon, lui, trouve à son avantage les exploitations du marchand de bois, attendu qu’elles lui ouvrent des routes, et par conséquent un moyen de porter ses produits au marché. Référence «Rapport du comité spécial chargé de s’enquérir de la condition du commerce du bois», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863). |
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10 | No d'identification : 20894 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le rétablissement du commerce de bois sur le St-Maurice est essentiel, non seulement au progrès de la colonisation, à la prospérité de Trois-Rivières et de la contrée avoisinante qui en profiteront par la demande des produits agricoles qu’il créera et par l’argent qu’il répandra, mais il contribuera aussi à consolider la colonisation du Bas-Canada, sur le côté nord du St-Laurent, car il ne tarderait pas à relier la contrée fertile du Lac St-Jean et du Haut Saguenay avec le centre des parties de la province les plus anciennement habitées, par la vallée du St-Maurice. Référence «Rapport de A.J. Russel», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863). |
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11 | No d'identification : 20895 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire L’auteur du rapport souligne le fait que des individus acquièrent des lots de colonisation en vue d’en exploiter le bois sans avoir l’intention véritable de s’établir sur ces lots. L’enquêteur propose alors une solution à cette situation. Je le cite: Défendre aux acquéreurs occupant leur terre d’en couper le bois pour le vendre avant qu’ils aient fait leur quatrième versement annuel, est une règle désavantageuse pour tous si elle est fidèlement observée, car elle empêche à la fois l’acquéreur et le fabricant d’utiliser beaucoup de bois qui est détruit par le feu des défricheurs et sur lequel la Couronne se trouve ainsi à perdre des droits. Il ne pourrait rien résulter de préjudiciable en permettant à l’acquéreur domicilié qui aura défriché et amélioré sa terre pendant une année, de disposer du bois à sa guise et à son profit, mais sujet au droit lorsque le prix du lot n’aura pas été complètement payé. Sans nuire à personne ni causer aucune perte à la Couronne, le colon jouirait ainsi d’un grand et profitable avantage. Référence «Rapport du comité spécial», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863): 21. |
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12 | No d'identification : 20896 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Le commerce de bois et la colonisation sont d’une égale importance pour le pays. Par le marché qu’il crée pour les produits agricoles, le commerce de bois est un des moyens les plus puissants pour favoriser la colonisation, car plus le colon est éloigné de tout autre marché, plus le prix qu’il obtient pour ses produits est élevé. Dans les chantiers et pour le surplus de leurs produits, les colons les plus éloignés obtiennent un prix bien plus haut qu’ils obtiendraient sur le meilleur des marchés de la province. Au moins c’est le cas depuis bien des années. Bien que la colonisation et la fabrication des bois marchent de pair, et comme les terres qui restent à vendre sont principalement situées dans des contrées que le commerce de bois exploitera, il est maintenant plus que jamais nécessaire de définir et de garantir les droits respectifs du colon et du fabricant de bois. Les fabricants, comme de raison, ne trouvent pas à redire à ce qu’on vende les terres situées dans leurs coupes à de vrais colons, mais bien à la violation trop fréquente des conditions de vente pour ceux qui achètent des lots bien boisés dans leurs coupes sous prétexte de s’y établir, mais en réalité dans le seul but d’en avoir le bois. Lorsque les choses se passent ainsi, le gouvernement perd les droits sur le bois du lot; le fabricant lui, se voit enlevé les lots les mieux boisés de ses coupes, et la colonisation est ainsi entravée, car ces terres ne sont plus à vendre, et elles restent inoccupées jusqu’à ce que l’acquéreur obtienne du vrai colon un prix beaucoup plus considérable que celui qu’il a payé pour les avoir pendant qu’elles étaient couvertes de bois. Souvent il n’est fait qu’un versement sur le prix d’achat, ce qui suffit pour que le lot ne fasse plus partie de la coupe du fabricant. L’acquéreur dépouille ensuite le lot de son bois; cela fait, il ne s’occupe plus de remplir la condition de l’occupation ni de compléter le paiement du prix d’achat, et le lot étant tout de même vendu, le gouvernement ne peut plus en disposer sans faire les frais nécessaires d’inspection et pour annuler la vente. Cette règle [de saisie des bois] devrait s’appliquer à tous les acquéreurs trouvés faisant du bois carré ou des billots de sciage avant d’avoir prouvé qu’ils sont de vrais colons, c’est-à-dire par une occupation de 6 mois et par la culture d’au moins 2 1/2 âcres de leur lot. Moins que cela ne devrait suffire pour prouver l’intention de l’occupation réelle, car la construction d’une cabane et le fait de l’occuper peuvent n’avoir d’autre but que la fabrication du bois en contravention des règlements. [...] Défendre aux acquéreurs occupant leurs terres d’en couper le bois pour le vendre avant qu’ils aient fait leur quatrième versement annuel, est une règle désavantageuse pour tous si elle est fidèlement observée, car elle empêche à la fois l’acquéreur et le fabricant d’utiliser beaucoup de bois qui est détruit par le feu des défrichements et sur lequel la Couronne se trouve ainsi à perdre des droits. Référence Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863). |
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13 | No d'identification : 21107 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Témoignages d’agents des bois et forêts, de commerçants, de colons relativement aux conditions favorables ou défavorables à la colonisation et à l’exploitation forestière qu’offre la législation du département des terres de la Couronne à ce sujet. On y décrit les dérogations aux règlements de la part du département des commerçants de bois et des colons; on suggère des mesures à prendre pour améliorer la colonisation et l’exploitation forestière. Témoignages concernant surtout le territoire du Haut-Canada et de l’Outaouais. Il y a aussi un rapport d’inspection de l’agence du St-Maurice traitant de ces sujets. Référence «Rapport du comité spécial chargé de s’enquérir de la condition du commerce de bois du Canada au point de vue de la colonisation du pays, et de l’action du gouvernement à cet égard», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863). |
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14 | No d'identification : 21109 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Rapport d’inspection de l’agence des bois de la Couronne sur le St-Maurice, par A.J. Russel en 1859. Commentaires sur l’état de la colonisation en Mauricie. Référence «Rapport du comité spécial chargé de s’enquérir de la condition du commerce de bois du Canada au point de vue de la colonisation du pays, et de l’action du gouvernement à cet égard», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863): 17. |
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15 | No d'identification : 21113 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire L’opinion de l’Inquirer sur la propriété des limites à bois sur le St-Maurice: En effet, il parait que certains individus intéressés ont continuellement fait des efforts systématiques non seulement pour empêcher toute information authentique et favorable mais pour mal représenter et jeter du discrédit sur cette contrée. Elle a généralement été décrite par cette classe comme impropre à la culture, inutile sur tous les rapports, excepté le commerce de bois, et même comme très peu favorable pour cet objet. Quelques personnes qui ont acheté le privilège de couper le bois sur de grandes étendues de terres, dont une grande partie a ainsi été détenue pendant plusieurs années sans payer aucune rente au gouvernement, s’imaginèrent que leur intérêt les autorisait à retarder la colonisation aussi longtemps qu’ils [sic] le pourraient. En conséquence, tous les moyens furent employés pour empêcher l’établissement de ces terres. Pourquoi ce territoire magnifique, un des plus beaux sous le soleil, a-t-il été si longtemps fermé? Seulement dans le but de permettre à certains individus de s’enrichir avec ces forêts en rendant en même temps la terre impropre à la culture. Tout homme qui connaît quelque chose des bois sait qu’aussitôt qu’une terre est dépouillée de ses bois de commerce, et particulièrement lorsqu’il est brûlé, comme c’est souvent le cas dans les endroits où l’on fait du bois de commerce, le sol se couvre de broussailles qui en peu d’années le rendent impossible d’être livré à la culture sans de grandes dépenses. Le commerce de bois ne peut pas précéder les établissements sans causer de grands dommages, sans parler de la perte irréparable causée aux colons qui trouvent leurs t erres dénuées de tout le meilleur bois. La pratique de vendre des limites ne devrait jamais être adoptée excepté lorsqu’on s’est assuré que la terre est entièrement impropre à la culture; et alors les règles les plus strictes devraient être adoptées et mises en force de manière à prévenir leur infraction, afin de conserver le meilleur bois de commerce. Quand la terre est propre à la culture, le colon devrait avoir tout le bénéfice du bois qui s’y trouve. Personne ne peut exploiter ce bois aussi économiquement que lui, en défrichant sa terre; il lui fournirait de l’ouvrage pendant l’hiver; il lui serait d’un grand secours pour supporter sa famille jusqu’à ce qu’il pût retirer des revenus de sa terre. Référence L’Ère Nouvelle (23 juillet 1860): 2, col. 4. |
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16 | No d'identification : 21118 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire L’article parle des difficultés qu’ont les colons avec les commerçants de bois qui, prétendant qu’ils ont des droits sur des terres, y coupent tout le bon bois. Les colons n’ont pas de recours face à cette pratique. Tout en faisant l’éloge des colons, l’article revendique de la part du gouvernement une loi efficace pour protéger les terres des colons contre la hache des commerçants de bois. Référence Le Journal des Trois-Rivières (12 décembre 1872): 2, col. 3. |
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17 | No d'identification : 21120 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Rapports entre les commerçants de bois et les colons. Référence Le Journal des Trois-Rivières (12 décembre 1872): 2, col. 3. |
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18 | No d'identification : 21122 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Les commerçants ne possédaient que les droits de coupe sur les terres, mais les formalités et les charges imposées aux colons étaient tellement onéreuses pour soustraire les terrains cultivables à l’effet des droits accordés aux commerçants qu’il était à peu près impossible aux colons de s’y soumettre. Un colon ne pouvait devenir propriétaire d’un lot de terre qu’à la condition d’en avoir payé totalement le prix et de plus d’avoir bâti une habitation, et jusqu’à ce moment, il lui était complètement défendu de faire du bois de commerce sur le lot qu’il voulait acquérir. Dans ces conditions, peu sont arrivés à s’établir. L’article demande au gouvernement de modifier le règlement en faveur des colons. Référence Le Journal des Trois-Rivières (8 janvier 1880): 2, col. 1-2. |
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19 | No d'identification : 21126 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Demandes de changement dans la loi qui interdit aux colons qui s’installent dans la vallée du St-Maurice de faire le commerce du bois. Référence Le Journal des Trois-Rivières (8 janvier 1880): 2, col. 1-2. |
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20 | No d'identification : 21128 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire À l’occasion de l’expiration des règlements pour la coupe du bois, le journal fait des recommandations au gouvernement en vue du renouvellement de ces règlements. Le journal critique l’ancien règlement et prétend que la situation a changé dans le St-Maurice du fait de l’ouverture du chemin de fer des Piles qui amène des colons à s’établir. Le journal rappelle que dans les années 1870, il y avait peu d’espoir pour la colonisation du St-Maurice et que le gouvernement avait livré aux commerçants de bois la vallée du St-Maurice presqu’exclusivement, de sorte que même si ces commerçants ne possédaient en fait que le droit de coupe sur ces terres, les formalités et les charges imposées aux colons étaient tellement onéreuses pour soustraire les terrains cultivables à l’effet des droits accordés aux commerçants qu’il était à peu près impossible aux colons de s’y soumettre. Ainsi, un colon ne pouvait devenir le propriétaire d’un lot de terre qu’à la condition d’en avoir payé totalement le prix et de plus d’avoir bâti une habitation, et jusqu’à ce moment il lui était complètement défendu de faire du bois de commerce sur le lot qu’il voulait acquérir. C’était une réserve faite pour le bénéfice du commerçant de bois et qui mettait naturellement le colon dans l’impossibilité de pouvoir vivre. On comprend qu’à 15, 20 et trente lieues des habitants, le colon, privé de faire aucune espèce de commerce, restait dans l’impossibilité de se nourrir avec le fruit de son travail, et force lui était de déguerpir s’il avait eu le courage de tenter des essais d’établissement. On a toujours objecté qu’un autre système favorisait les colons de mauvaise foi lesquels pillaient le bois sur les terres publiques et nuisaient aux commerçants de bois, sans profit pour la colonisation. Mais cette objection n’est pas fondée en ce qu’il existera toujours des abus même dans l’usage des meilleures choses et que les abus ne sont jamais une raison suffisante pour empêcher de faire ce qui est bon. Il est arrivé au reste que les abus que l’on craignait de la part des colons et qu’on a empêché d’être commis par ceux-ci ont été commis par des commerçants de bois qui n’ont pas toujours respecté les droits et la propriété du gouvernement. En conséquence, le journal réclame une plus grande ouverture pour les colons. Il réclame aussi de diminuer l’étendue des terrains sur lesquels la coupe du bois est venue pour empêcher la spéculation. On suggère aussi de diviser les coupes de bois selon les divers usages qui en sont faits: bois de chauffage, d’ébénisterie, de charpente. Le gouvernement devrait également s’assurer que les terres qu’il livre à la coupe soient non cultivables. Quant aux coupes de bois, le gouvernement ne devrait jamais les vendre à long terme car cela lui permettait de suivre le courant du marché. Ainsi, les prix de la coupe du bois devraient être plus élevés aujourd’hui, puisque le bois se vend aussi cher que dans les bonnes années, tandis que les provisions et les gages des ouvriers sont excessivement bas. Référence Le Journal des Trois-Rivières (8 janvier 1880): 2, col. 1-2. |
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21 | No d'identification : 21130 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Des commerçants de bois anglais n’auraient pas payé les droits requis à la Couronne pour exploiter les forêts qui se trouvent le long du chemin de fer des Piles. Ceci constitue une entrave à la colonisation puisque ces commerçants occupent ces terres illégalement et empêchent des colons de s’y installer. Référence Le Journal des Trois-Rivières (29 décembre 1881): 2, col. 2-3. |
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22 | No d'identification : 21131 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire [...] Mais elle aura trouvé la vallée du St-Maurice fort étroite, le sol fortement accidenté et offrant de très minces avantages à la colonisation; bref, elle sera restée, faute d’un examen plus détaillé et pour n’avoir pas poussé quelques explorations dans l’intérieur, sous l’impression que c’est un pays qui n’est guère propre qu’à la chasse, à la pêche et à l’exploitation des grands bois de commerce. C’est cette apparence générale qui a conduit à la conclusion que le territoire du St-Maurice est impropre à la colonisation et qui a justifié sa transformation en réserve forestière. Néanmoins si d’un côté on a raison d’affirmer que ce pays ne peut être considéré comme un champ avantageux pour l’agriculture livrée à ses uniques ressources, la question change complètement d’aspect du moment que vous introduisez l’industrie et le commerce comme facteurs dans le problème de son exploitation. S’imaginer qu’il y a un moyen de créer dans le territoire du St-Maurice une série d’établissements agricoles du genre des anciennes paroisses qui bordent le fleuve, serait une pure utopie. Les endroits colonisables qu’il possède n’offrent ni l’étendue ni les facilités des terrains unis de la plaine; ils se trouvent disséminés par-ci par-là à travers les chaînes de montagnes, les lacs et les rivières et souvent à d’assez grandes distances. L’agriculteur livré à lui-même et avec les moyens ordinaires de communication ne saurait évidemment y trouver d’attrayants avantages. Mais du moment que vous faites disparaître les distances ou que vous les raccourcissez, que vous donnez à l’industrie la facilité de tirer partie des innombrables et splendides pouvoirs d’eau, d’exploiter les bois des innombrables et splendides pouvoirs d’eau, d’exploiter les bois précieux, les riches minerais qui s’offrent partout en abondance; que vous ouvrez ces régions à l’activité du commerce en mettant un marché à leur portée; bref dès que les forces multiples de l’industrie que les richesses naturelles du sol réclament, pourront opérer de concert avec une colonisation adaptée avec discernement à la nature du pays, vous aurez un nouveau champ aussi vaste que fécond ouvert à l’initiative de toute la population du Canada. Référence La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 2. |
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23 | No d'identification : 21142 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Réponse à un ordre de l’Assemblée législative [...] pour: 1- Un état approximatif de la quantité d’âcres de terres de la Couronne sous licences comme limites à bois; 2- Combien il y a de cantons arpentés et subdivisés en lots de ferme pour colonisation, dans lesquels respectivement le nombre des lots concédés pour colonisation est moins de cent, ainsi que les noms de ces cantons, et la quantité de lots contenus dans chacun d’eux. Référence Documents de la Session (D.S.), 22, 160 (1889). |
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24 | No d'identification : 21147 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Copie du rapport d’un comité du conseil exécutif, 26 mars 1907, approuvé par le lieutenant gouverneur le 28 mars 1907, recommandant la création d’une réserve forestière dans le haut St-Maurice. La création des réserves forestières met fin aux spéculations sur les possibilités de colonisation dans le Haut St-Maurice. Référence «Réponse à une adresse de l’Assemblée législative en date du 23 mars 1908. Pour copie. concernant les réserves forestière», Documents de la Session (D.S.), 41, 59 (1908). |
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25 | No d'identification : 21149 | Fonds : Exploitation forestière |
Information documentaire Rapport de M. G.A. Langelier concernant le bois vendu par les colons à la Rivière Ouelle Pulp & Lumber Co. Référence «Rapport de M. G.A. Langelier concernant le bois vendu par les colons à la Rivière Ouelle Pulp & Lumber Co.», Documents de la Session (D.S.), 41, 5, Rapport du Ministre des Terres et Forêts (1908). |