Toponyme : Abitibi
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1 No d'identification : 3942 Fonds : Société régionale
  Information documentaire
« Il est question de l’ouverture d’un chemin pour communiquer de St-Ignace du Lac en droite ligne avec les paroisses du diocèse des Trois-Rivières. La route aurait un parcours environ de 52 milles dans lesquels on compte environ 20 milles de chemin déjà fait, laissant ainsi environ dix lieues à défricher, depuis St-Ignace du Lac. Ce nouveau débouché serait très utile au point de vue de la colonisation d’une communication plus rapide avec Trois-Rivières et aussi en cas d’incendie de la forêt comme cela est arrivé dans l’Abitibi.
Actuellement, si le feu des bois devenait général, il n’y aurait qu’une voie, celle par les comtés de Berthier et de Joliette, pour échapper au désastre. »

Référence
«St-Ignace du Lac», Le Bien Public (5 août 1918): 2, col. 3.
2 No d'identification : 21849 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Un facteur important de réussite dans la lutte contre l’incendie forestier, c’est, après que celui-ci a été localisé, la rapidité avec laquelle l’alarme peut être donnée. À cette fin, les 327 tours d’observation sont reliées aux postes des gardes-feux par des lignes téléphoniques. Cette année, les associations en ont construit 508 milles; quant à nous, nous avons jeté une ligne de 120 milles entre la région minière de Rouyn et la base forestière d’Angliers. Les lignes téléphoniques utilisées actuellement pour la protection des forêts ne mesurent pas moins de 2 729 milles. A brève échéance, l’Abitibi sera reliée au Témiscamingue et au haut St-Maurice. Il faut bien avouer, cependant, que l’entretien de ces lignes est une source de dépenses assez grande. La science, toujours en progrès, trouvera-t-elle un autre moyen sûr, tout en étant assez économique, de communiquer à distance?

Référence
Rapport du ministre des Terres et Forêts, Québec, Ministère des Terres et Forêts, 1926: 61.
3 No d'identification : 22739 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
L’ouvrier forestier, comme tous les salariés de l’industrie, n’a ni l’initiative ni la responsabilité de son entreprise. Il s’emploie où il peut et quand il peut, selon les fluctuations et les déplacements dans l’espace de l’exploitation forestière. Il lui arrive souvent d’aller chercher au loin du travail, de partir en quelque sorte de but en blanc vers certaines régions où on lui dit qu’il sera possible de louer ses services, et de partir décidé d’avance à accepter ce qu’il trouvera là où il le trouvera, tels ces travailleurs de la forêt qui quittent la Gaspésie, par exemple, ou certaines régions agricoles de la vallée du St-Laurent, tantôt pour l’Abitibi, tantôt pour le Lac St-Jean, tantôt pour d’autres régions de la province ou du pays.

Référence
Esdras Minville, La forêt, Montréal, Fides, 1944: 312.
4 No d'identification : 23093 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Ce district est traversé dans toute sa longueur par le chemin de fer transcontinental. Il comprend les comtés suivants : demie sud-est de Montcalm, Joliette, Berthier, Maskinongé, St-Maurice, Champlain, Portneuf, Québec, Montmorency et l’Abitibi, qui se trouve comprise dans le comté de Témiscamingue. Le personnel est composé d’un inspecteur, 5 assistants, 12 gardes forestiers ou mesureurs experts.
Le total des bois coupés sur les limites a été de 201 000 000 de pieds. Ces coupes ont été faites par 1454 chantiers, employant 8272 hommes et 2713 chevaux. Nos agents et préposés ont fait 2873 inspections.

Référence
Documents de la Session (D.S.), 50, app.13. rapport du ministre des terres et forêts, deuxième session 1916, année fiscale 1915-16 (1916): 24.
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