Toponyme : Charlemagne |
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1 | No d'identification : 2480 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Des dépêches que nous recevons de Ste-Anne, Berthier, Charlemagne, Batiscan, nous apprennent que la glace tient ferme partout. Référence Le Constitutionnel (23 avril 1875): 6, col. 6. |
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2 | No d'identification : 23925 | Fonds : Exploitation forestière | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Résumé : À partir des 15 premières années du XXe siècles, 4 usines nouvelles ont apparu dans la vallée du St-Maurice; Brown Corporation à la Tuque, Belgo Canadian à Shawinigan; Wayagamack à Trois-Rivières et St-Maurice Valley à Cap-de-la-Madeleine. p. 198 : « La Brown Corporation commença à fabriquer de la pâte en 1910 et a pris son ampleur véritable en 1915. Elle possédait ses usines de papiers fins dans le New Hampshire et ailleurs. Déjà en 1920, elle détenait au Canada, dans le bassin du St-Maurice et ailleurs, 586 m.c. de forêt en propre et 2500 m.c. en limites. Elle ne fabriquait que de la pâte chimique, 140 tonnes par jour (Kraft) et du bois de sciage. Puis l’usine s’est agrandie vers 1930, elle s’intéresse à la construction de la centrale électrique de La Tuque ( 178 000 h.p.) et a élargi ses réserves forestières jusqu’à posséder en propre 1687 m.c. et 3462 m.c. en limites. Sa production quotidienne est de 350 tonnes de pâtes Kraft et de fibres spéciales. On mélange l’huile d’arachide à la pâte pour le préparer convenablement à en faire des papiers spéciaux surtout ceux qui servent à imprimer les billets de banque. La Belgo Canadian Paper fut constituée par un groupe de capitalistes belges. Elle fut constituée à Bruxelles en 1905 et ses premières machines tournèrent en 1907. Jusque vers 1923, elle est demeurée une affaire purement belge, dirigée par Biermans, etc. dont les actions étaient cotées qu’à la bourse bruxelloise. En 1920, elle produisait 165 tonnes par jour de pâte mécanique, 90 tonnes de pâte au bisulfite et 200 tonnes de papier à journal. Elle reçut une constitution de la province de Québec en 1923 et entra dans le groupe de la St-Maurice Valley Corporation en 1925. Elle eut bientôt (avant 1930) huit machines à papier, capables de donner 600 tonnes par jour. Aujourd’hui, sa production se rapproche de 700 tonnes. On estimait en 1930 que ses limites forestières renfermaient environ 6 millions de cordes dans le bassin du St-Maurice. Elle est dans le groupe de Consolidated Paper Corporation. P.199-200 : La Wayagamack fut fondée en 1910 et s’est établie sur l’île de la Potherie, à l’embouchure du St-Maurice, là où George Baptist avait situé sa scierie en 1867. Le fondateur de la Wayagamack, un capitaliste de Trois-Rivières, C.R. Whitehead, a acquis les limites de Baptist et toutes les propriétés dans le but de transformer une entreprise de sciage en usine de pâte et de papier. La réserve forestière de cette compagnie « la superficie totale des limites visitées est de 1121 milles carrés ou 717 440 âcres, elles renferment selon un estimé très conservateur 997 millions de p.m.p. de pin blanc, 706 millions de p.m.p. d’épinette et 8738 p.m.p. » De 1910 à 1912, la compagnie construisit son usine dont la capacité initiale devait être de 150 à 200 tonnes de pâte et de papier par jour. La première machine tourna en janvier 1913. Dès ses débuts, la Wayagamack se spécialisa dans la production de la pâte au sulfate (Kraft) et du papier d’emballage. Vers 1920, la capacité de l’usine était de l’ordre de 200 tonnes de pâte et d’une centaine de tonnes de papier, mais la production réelle n’arrivait guère qu’à la moitié. La compagnie était bien située pour recevoir son bois soit par le St-Maurice soit par le St-Laurent. En septembre 1924, la Wayagamack entre dans le groupe Canada Paper Corp. En 1926, la Wayagamack s’assura d’une source presque inépuisable de bois en participant pour un tiers à l’achat de l’île d’Anticosti du sénateur Meunier par l’Anticosti Corporation. P.200-201 : St-Maurice Paper : L’usine du Cap de la Madeleine fut constituée en société par actions en 1915, fut terminée en 1917. C’était une entreprise de capitalistes américains qui formèrent la société St-Maurice Paper pour racheter l’actif de l’Union Bag and Paper Company. Les réserves forestières de la compagnie couvraient environ 2000 m.c. dans les bassins du St-Maurice et de l’Assomption. La société possédait des scieries à Trois-Rivières, St-Gabriel de Brandon et à Charlemagne. L’usine du Cap fut une très vaste entreprise. En 1920, elle pouvait produire 100 tonnes par jour de pâte mécanique, 60 tonnes au sulfate et 50 tonnes au bisulfite, environ 100 tonnes de papier journal. L’excédent de sa production quotidienne de pâte chimique sur ses besoins était considérable (85 t.). En 1924 et 1925, on porta à 4 le nombre des machines à papier, élevant ainsi sa production de papier à journal au chiffre de 265 tonnes. À partir de cette date, la compagnie fut mêlée aux fusions d’entreprises dans la province. Elle devint la St-Maurice Valley Corporation en 1925 et acquit le contrôle de la Belgo Canadian de Shawinigan. L’année suivante, la nouvelle société contrôlait aussi Canada Paper de Windsor Mills et acquérait un tiers de Anticosti Corporation. Elle entra dans le groupe Canada Power and Paper en 1929, mais ferma ses portes en 1930 pour les rouvrir 10 ans plus tard. Elle a perdu son nom. Ce sont les gérants de la Wayagamack qui dirigent les opérations. Elle est devenue la Cape Division de la Consolidated Paper Corporation. Sa capacité de production serait à l’heure actuelle de 260 tonnes de pâte mécanique, de 110 tonnes de pâte chimique et de 240 tonnes de papier journal. » Référence Esdras Minville, La forêt, Montréal, Fides, 1944: 198-199-200-201. |
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3 | No d'identification : 23731 | Fonds : Exploitation forestière | |||||||||||||||||||||
Information documentaire La compagnie ne possède aucune carte exacte de ses limites, encore moins un inventaire renseignant leur contenu ligneux. Lorsqu’elle demande à ses entrepreneurs de lui faire 400 000 troncs de 13 pieds et demi de longueur, ses calculs pour cette quantité ne sont basés sur la possibilité, c’est-à-dire la productivité de ses forêts, mains uniquement sur les conditions du marché et aussi sur la capacité de sa scierie de Charlemagne. [...] Pour faire une bonne exploitation, il est nécessaire d’avoir un inventaire sérieux de la forêt et d’avoir un plan d’aménagement bien clair, bien précis pour que les opérations soient promenées méthodiquement non pas seulement sur un point mais qu’on ait parcouru toute la forêt dans une décade ou un peu plus, ici l’on doit me comprendre par le mot exploitation, je ne veux pas dire l’anéantissement des arbres au-dessus de 10 ou 12 pouces, mais l’enlèvement des sujets trop âgés, dépérissants, des arbres tombés, attaqués par les insectes, les champignons, sans compter les produits des éclaircies, et tout ceci ne formerait qu’une partie de la coupe principale qui porterait là où le plan d’aménagement le prescrirait. On voit qu’il y a beaucoup à faire de ce côté. Je dois dire cependant que cette société a depuis quelque temps pris à son service un forestier suédois qui s’occupera de faire l’estimé de ses propriétés forestières. Référence Documents de la Session (D.S.), 43, 5, Premier rapport annuel du service forestier pour l’année 1909 (1910): 50. |
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