Toponyme : Chicoutimi
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1 No d'identification : 3657 Fonds : Société régionale
  Information documentaire
« Les nouveaux raccordements du chemin de fer (celui du Lac St-Jean), à la veille d’être complétés, fourniront un débouché pour le produit des moulins et des manufactures, dans toutes les directions. Le chemin de fer des Laurentides qui joindra la ligne de la Compagnie à la Rivière-à-Pierre, fournira une communication directe avec Trois-Rivières et Montréal, et l’extension vers l’est de la Compagnie, à partir de la jonction Chambord jusqu’à Chicoutimi et St-Alphonse, sur le Saguenay, donnera accès aux ports de mer où les plus grands vaisseaux et les steamers océaniques peuvent venir en toute sûreté prendre leur chargement. L’embranchement à La Tuque, sur la rivière St-Maurice, maintenant sous contrat, ouvrira un des plus grands districts forestiers de la province, et permettra aussi l’exploitation d’énormes quantités d’épinettes et de pins, qui ne peuvent pas à présent être apportés sur le marché, à cause de la distance et par conséquent du prix excessif de production. »

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (5 décembre 1889): 2, col. 2-3.
2 No d'identification : 8038 Fonds : Société régionale
  Information documentaire
L’article faite suite à celui de la page 2 du même numéro du journal.

L’article fait écho à 2 discours, celui de Monsieur l’abbé J. C. Tremblay et celui de Monsieur Alf. Fortin, d’une rencontre de travailleurs délégués de Chicoutimi.

Référence
Le Bien Public (10 septembre 1914): 8, col. 2-3.
3 No d'identification : 6403 Fonds : Société régionale
  Information documentaire
Article tiré du journal Star du 4 février.

On croit que les troubles religieux seraient sur le point de se régler dans la province. On fait allusion au voyage à Rome de Monseigneur Racine de Chicoutimi, qui s’y rendait sous les instances de Monseigneur Taschereau et du Séminaire du Québec dans le but de demander la retraite de Monseigneur Laflèche, évêque des Trois-Rivières.

Parti constitutionnel où Laval est pleinement convaincu que le seul moyen de rétablir la paix parmi les catholiques de la province serait le départ de Monseigneur Laflèche, ultramontain, aux idées anti-libérales, qui donne son appui aux journaux ultramontains dans leurs constantes attaques contre la franc-maçonnerie canadienne. On croit que le voyage aura du succès parce que Monseigneur Marquis, adversaire reconnu de Monseigneur Laflèche, est protocolaire apostolique depuis peu et ami de Racine et de l’archevêque.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (9 février 1885): 2, col. 2.
4 No d'identification : 16046 Fonds : Société régionale
  Information documentaire
Entre 1816 et 1852, Price organise son empire:

« Dans ses débuts, la nouvelle compagnie s’en tient au commerce du bois, mais bientôt William Price construit ses propres scieries dont la plus ancienne, celle de Hadlow. Puis se succèdent les établissements au Saguenay: en 1838 [la date n’est peut-être pas exacte, le chiffre est mal écrit], Price établit une scierie à vapeur à l’Anse à l’Eau près de Tadoussac; en 1842, de concert avec Peter McLeod, il organise la scierie de la rivière du Moulin à Chicoutimi: solidement installé au Saguenay, Price, tel un vieux pin, a jeté de profondes racines.

En 1852, la compagnie William Price s’intéresse à la Batiscan; moins de quinze ans plus tard, elle défendra quelque 300 milles carrés de concessions forestières dans les Laurentides batiscanaises. Ce fut l’occasion d’installer une nouvelle scierie. Vers 1860, un certain Thibeault de St-Narcicsse exploitait un moulin à scie sur la Batiscan, sur le site de l’actuel barrage hydro-électrique. Dans le voisinage immédiat du secteur des chutes, il se trouvait de beaux peuplements de pins et d’épinettes, il n’en fallait pas davantage pour décider Price à acheter la scierie Thibeault. La scierie de la Chute Plate fut alors démantelée et reconstruite en amont, au pied des chutes qui prirent le nom du gérant local de la compagnie Price, les chutes à Murphy. »

Référence
Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 132-133.
5 No d'identification : 19651 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Il suffit de dire que la distance directe de Trois-Rivières au Lac St-Jean est de 144 milles tandis que par la route actuelle, la distance directe jusqu’à la Baie St-Paul où le chemin Saguenay change de direction est de 120 milles. De là à Chicoutimi, 75 et 54 de plus jusqu’à l’embouchure de la Chomonchowan, en tout 249 milles. La route par le St-Maurice serait ainsi de 105 milles plus courte depuis la tête du Lac St-Jean jusqu’à Trois-Rivières. »

Référence
Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863): 17.
6 No d'identification : 21336 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
La rivière Croche qui rejoint le St-Maurice à cinq milles au-dessus de La Tuque coule presque directement dans cette direction (Lac St-Jean). Elle a été explorée jusqu’à la distance de 50 milles, et à environ 30 milles du Lac St-Jean, elle serpente à travers une très belle étendue variant de 3/4 de mille à 2 milles de largeur bordée de chaque côté de hautes collines formant plateau et dont le sol est de bonne qualité, et semblable à celui des nouveaux et prospères établissements du township de Shawinigan, et ces collines s’abaissent à mesure qu’on descend la rivière, et à l’endroit où s’est arrêtée l’exploration, la contrée prend la forme d’une grande vallée se dirigeant au nord [...] Je désire attirer l’attention sur cette partie du pays vu son importance comme moyen de relier plus parfaitement les régions isolées du haut Saguenay avec les parties centrales de la province [...] Pour démontrer l’avantage de l’accès aux établissements sur le Lac St-Jean par le St-Maurice il suffit de dire que la distance directe de Trois-Rivières au Lac est de 144 milles tandis que par la route actuelle, la distance directe jusqu’à la Baie St-Paul où le chemin Saguenay change de direction est de 120 milles. De là à Chicoutimi, 75, et 54 de plus jusqu’à l’embouchure de la Chomonchowan, en tout 249 milles. La route par le St-Maurice serait ainsi de 105 milles plus courte depuis la tête du lac St-Jean jusqu’à Trois-Rivières, sans compter l’avantage de ne pas traverser une contrée inhabitable. Même de Chicoutimi cet avantage devrait donner la préférence au St-Maurice, bien que la distance serait égale à celle de la route actuelle.

Référence
«Rapport du comité spécial», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, 21 (1863): 17.
7 No d'identification : 22795 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
« Consolidated Paper corporation 1931: Actif: de l’ordre de 60 000 000 de dollars (1939). Usines: Belgo (Shawinigan); Laurentide (Grand-Mère); Port-Alfred; Wayagamack (Trois-Rivières); St-Maurice (Cap-de-la-Madeleine); Laurentide-Ottawa (scierie de Pembrooke, Ont.). Filiales: Anticosti Shipping Co; St-Maurice Valley Paper Co. (agence de vente).

Possède des intérêts dans Québec Pulp and Paper Corporation (usine de Chicoutimi) avec Price Brothers. »

Référence
Esdras Minville, La forêt, Montréal, Fides, 1944: 226.
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