Toponyme : Corneilles, Cap aux
Index toponymique -> Corneilles, Cap aux
1 No d'identification : 2626 Fonds : Société régionale
  Information documentaire
Des nouvelles des Piles mandent que le village a été inondé complètement et que les quais de M. Raynar ont été emportés.
Au Cap Corneille et à l’embouchure du St-Maurice plusieurs piliers d’estacades ont été emportés par les glaces.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (22 avril 1886): 2, col. 4.
2 No d'identification : 23815 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Il y a d’abord les grandes estacades de l’embouchure du St-Maurice construites pour l’utilité des scieries de Trois-Rivières et la mise en radeaux du bois non manufacturé, destiné aux scieries de Montmorency et de Québec. Ces estacades mesurent 10 000 pieds linéaires et sont retenues par 50 piliers; le poids total des chaînes d’amarrage employées s’élève au chiffre de 125 000 livres de fer.

Celles du Cap Corneille, deux milles plus haut, sont presqu’aussi importantes; elles ont une longueur de 8 000 pieds et sont retenues par une trentaine de piliers. On trouve aussi des travaux considérables de barrages aux Grès. Mais ce sont ceux de Shawinigan qui ont le premier rang en importance. Ils comprennent deux grands réseaux, l’un au-dessus de la chute, l’autre dans la baie au-dessous. Leur longueur totale est de 15 000 pieds.

Il y a encore ici une glissoire de près de 1 000 pieds de longueur, construite pour épargner au bois de sauter la cataracte et éviter les pertes qui s’en suivraient. [...] À la Grand-Mère, on trouve encore d’immenses estacades avec tout le personnel et l’outillage nécessaire.

Les derniers grands travaux de ce genre qui viennent d’être faits sont les barrages et les estacades des Piles, qui d’après tous les commerçants de bois, vont devenir les plus utiles de tous ceux du St-Maurice. Il y a d’autres ouvrages en remontant plus loin encore, mais le besoin ne s’en fait plus sentir, et on les a à peu près abandonnés depuis quelques années.

Référence
La vallée du St-Maurice et les avantages qu'elle offre à l'industrie, au commerce et à la colonisation, Ottawa, Département de l’agriculture, 1887: 21.
3 No d'identification : 23814 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Lettre (anonyme) d’un lecteur qui proteste contre les agissements de J.B. Normand aux estacades du St-Maurice. Selon lui, Normand, en plus de s’occuper des estacades des bouches du St-Maurice dont il a la charge, se mêle aussi de voir aux affaires de Jos. Pagé qui a la charge, quant à lui, des estacades du Cap Corneille.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (14 juin 1886): 2, col. 5.
4 No d'identification : 23813 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Textuel et intégral :
« Des nouvelles des Piles mandent que le village a été inondé complètement et que les quais de M. Raynar ont été emportés.

Au Cap Corneille et à l’embouchure du St-Maurice plusieurs piliers d’estacades ont été emportées par les glaces. »

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (22 avril 1886): 2, col. 4.
5 No d'identification : 23817 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les marchands de bois des Trois-Rivières se plaignent grandement et avec raison des obstacles sans nombre que causent à leurs opérations commerciales les changements apportés depuis deux ans aux booms du Cap aux Corneilles, sur le St-Maurice.

Jusqu’en 1887, les booms à cet endroit étaient tendus du côté est et pouvaient contenir de 200 000 à 250 000 billots; à l’époque sus-mentionnée, sur l’instance de certains jobbers, Sir Hector Langevin fit transférer les booms au côté ouest du St-Maurice, là où ils sont actuellement; maintenant, c’est tout au plus si 35 000 à 40 000 billots peuvent être logés dans ces booms.

Or, comme chaque année plus de 200 000 billots sont descendus par la voie du St-Maurice et que les booms du Cap aux Corneilles n’en peuvent contenir qu’une faible partie, il s’en suit que nos marchands de bois, qui sont en même temps propriétaires de moulins à scie, ne peuvent obtenir quotidiennement la quantité suffisante de bois pour alimenter leurs scieries.

Dernièrement, le surintendant des estacades a dû, afin de permettre à M. Baptist d’avoir un certain nombre de billots, lequel n’est que le nombre strictement nécessaire, pour empêcher les moulins Ross, Ritchie, dont M. Baptist est fournisseur, de discontinuer leurs opérations, faire sortir du Cap aux Corneilles une partie du bois des MM. Hall, et le chasser dans les booms de l’embouchure du St-Maurice.

Les MM. Hall se trouveront par là forcés de payer au moins $3.00 par cent billots pour les faire remonter de cet endroit; en outre, le manque d’espace dans les booms du Cap aux Corneilles a contraint ces MM de faire discontinuer le charroyage de billots, entre St-Tite et cette ville, vu qu’il n’y a aucune place pour les mettre. Depuis le mois de mai, les MM. Hall recevaient chaque jour un train de billots par le chemin de fer des Basses Laurentides; la discontinuation de ce train cause une perte journalière tant à la Cie du chemin de fer qu’aux MM. Hall et à nos travailleurs de $225,00.

Anciennement, à chaque cent cinquante pieds, il y avait une porte; ce qui permettait de faire sortir facilement le bois d’un chacun; aujourd’hui il n’y a qu’une porte, laquelle est placée à l’extrémité sud du boom, et souvent il arrive que pour avoir le bois appartenant à une compagnie quelconque, il faut au préalable faire sortir du boom tous les billots appartenant à une autre compagnie, si ces derniers se trouvent placés les premiers près de la porte. Bien des fois les marchands de bois se sont plaints de l’état des choses actuellement existant, mais toujours, sir Hector Langevin a fait la sourde oreille, soit que les MM. Normand l’aient trompé, soit qu’il tienne plutôt à protéger les intérêts de ces MM. que ceux du public.

Référence
La Paix (9 août 1889): 2, col. 1.
6 No d'identification : 23818 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Voir: Booms du St-Maurice.

Querelle entre les entrepreneurs de scieries au sujet de l’emplacement des Booms [estacades] du St-Maurice à Cap aux Corneilles, pour la rétention des billots à cet endroit.

Référence
La Paix, 72 (9 août 1889): 2, col. 1.
7 No d'identification : 22316 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral :
« Le courant était tellement fort sur le haut St-Maurice la semaine dernière, que les estacades sont rompues et que la plus grande partie du bois de commerce est descendue à la dérive, ne s’arrêtant qu’aux estacades du Cap à la Corneille, sous la surveillance de M. Jos. Pagé.
On calcule que près de cent mille morceaux de bois sont ainsi arrivés dans le bas du St-Maurice sans causer aucun accident ni aucune perte de bois, grâce aux précautions infinies qui ont été prises à cette occasion. »

Référence
La Concorde (11 juin 1883): 3, col. 1.
8 No d'identification : 19960 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
En outre, le manque d’espace dans les booms au Cap aux corneilles a contraint ces MM. Hall de faire discontinuer le charroyage des billots, entre St-Tite et cette ville, vu qu’il n’y a aucune place pour les mettre. Depuis le mois de mai, les MM. Hall recevaient chaque jour un train de billots par le chemin de fer des Basses Laurentides; la discontinuation de ce train cause une perte journalière tant à la compagnie du chemin de fer qu’aux MM. Hall et à nos travaillants de 225 $.

Référence
La Paix (9 août 1889): 2, col. 1.
9 No d'identification : 23811 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Requête des gens qui veulent que le gouvernement accorde les travaux qui seront entrepris à Cap aux Corneilles à la journée et non à l’entreprise. Que le gouvernement engage lui même les hommes.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (13 juillet 1885): 2, col. 2.
10 No d'identification : 23810 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Pendant la débâcle, sur le St-Maurice, quelques-uns des piliers des estacades du Cap à la Corneille ont subi des dommages.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (28 avril 1884): 2, col. 5.
11 No d'identification : 23808 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Cap aux Corneilles.

Les travaux de cette station ont été commencés en 1871. Ces estacades contiennent parfois au-delà de 200 000 billes.
[...]
24 grandes piles, dont 2 ont été construites en 1876; deux autres ayant été affouillées par le courant, renversées et détruites, ont été remplacées par des nouvelles en 1873; il y a 6 piles d’amarrage qui sont en bon état. Les estacades ont une longueur de 7 650 pieds, 2 pieds et pouces à 5 pieds de largeur, et sont en bon état.
[...]
6 piles ont été réparées depuis 1878.

Référence
«Rapport du ministre des terres et forêts», Documents de la Session (D.S.), 16, 8, Annexe 21 (1883).
12 No d'identification : 23800 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Intégral, complet:
« Dimanche soir, une partie des estacades du Cap à la Corneille a été enlevée par la violence du courant, et une trentaine de mille billots sont venus s’arrêter aux estacades à l’embouchure du St-Maurice.

Nous croyons savoir qu’à l’endroit même où la rupture a eu lieu, l’on demandait, l’année dernière, la construction d’un pilier.

Quoiqu’il en soit, les dommages ne sont pas absolument considérables. »

Référence
Le Constitutionnel (12 juillet 1882): 2, col. 6.
13 No d'identification : 23799 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Les estacades sont placées près du St-Laurent. La vague du fleuve s’y fait sentir rudement dans les gros temps et en détache de nombreux billots. Comme les bois se trouvent surtout exposés à une perte certaine dans les eaux du fleuve, lorsque ces estacades sont rompues par la force de la pression, il a été décidé par le gouvernement que d’autres estacades seraient construites au Cap à la Corneille pour protéger les bois et ménager les estacades du fleuve. Ces estacades qui ont la forme d’un entonnoir ou d’un V s’appuient tout simplement sur des piliers jetés profondément dans le St-Maurice.

Référence
Le Journal des Trois-Rivières (10 juillet 1882): 2, col. 3-4.
Index toponymique -> Corneilles, Cap aux