|
Information documentaire
« Le sol se compose de sable et de terre franche; il est souvent médiocre mais en d’autres endroits il est excellent, produisant des sapins, bouleaux, frênes, trembles, épinettes et pins. Pendant trois ou quatre milles à partir de l’embouchure, le terrain s’élève en côtes abruptes à quelque distance de la rivière; elles sont quelques fois rocheuses et sont recouvertes d’un repoussis [sic] de trembles et peupliers, mais l’intérieur est recouvert de pins qui se trouvent en grande quantité des deux côtés de la rivière jusqu’au 17e mille; au-delà on trouve des pins rouges de petite venue, mais leur grandeur et leur nombre augmentent à mesure qu’on remonte la rivière jusqu’aux lacs où on dit qu’ils sont sans pareils. D’après mes observations et les renseignements que m’ont donnés MM. Vassal et Comeau, je dirais que les bois des rivières Vermillon, Croche et Ice Chisel sont supérieurs à ce que la rivière des Outaouais a jamais offert. »
« La rivière Vermillon offre aussi des commodités aux exploiteurs de bois pour le fourrage, etc., etc., attendu que depuis le 6e mille jusqu’au 23e mille, les rives des deux côtés sont des prairies naturelles, avec un bon sol produisant spontanément du foin, et susceptible d’être mis en état de culture à peu de frais. »
Référence
«Rapport de John Bignell du 13 novembre 1848», Journaux de l’Assemblée législative du Canada, App. W.W. (1850). |