Toponyme : Morpions, Île aux
Index toponymique -> Morpions, Île aux
1 No d'identification : 22250 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Quand les voyageurs descendaient des chantiers, ils s’arrêtaient là pour se débarrasser des parasites accumulés en forêt pendant l’hiver. On l’appelle aussi île Pigouînak.

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 14.
2 No d'identification : 23887 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
Il existe un chenal pour les navires dont la profondeur à certaines places est néanmoins limitée à deux pieds à l’eau basse en raison de plusieurs embarras qui, dans cette étendue de 75 milles, sont plus grands aux rapides Manigance, les hauts fonds au Mékinac, à Pointe à Tom, le haut fond à l’île aux Morpions et à la pointe à Trudel près des Grandes Piles.
En 1891, des ouvrages furent commencés à quelques-uns des points ci-dessus mentionnés pour les rendre navigables aux bateaux d’un plus fort tirant. (Néanmoins, la profondeur demeure de 2 pieds à l’eau basse.)

Référence
Documents de la Session (D.S.), 33, 9, RAMTP (1899).
3 No d'identification : 23414 Fonds : Exploitation forestière
  Information documentaire
1906-07.

Détails sur les creusages à l’Ile-aux-Morpions et à Mékinac.

Référence
«Rapport annuel des travaux publics pour l’année 1906», Documents de la Session (D.S.), 40, 7 (19), Partie IV (1907): 224.
4 No d'identification : 4725 Fonds : Société régionale
  Information documentaire
« L’Île aux Morpions. Ce n’est pas un nom poétique celui-là! Mais pourquoi, direz-vous, avoir donné un nom aussi malsonnant? C’est facile à comprendre, comme vous allez voir. Les pauvres “voyageurs” qui avaient passé un hiver dans les grands bois, avec des gens venus de toutes parts, à coucher dans des lits de camp aussi mal tenus que possible, amassaient quoiqu’ils fissent, bien des petits animaux malfaisants. Quand ils descendaient de leurs chantiers lointains, au moment d’entrer dans le monde civilisé, ils trouvaient à propos de se débarrasser de leurs parasites incommodes. Une petite île s’offrait à eux, facile à aborder, couverte d’un joli bouquet d’arbres : c’était vraiment le temps de tourner la chemise à l’envers. Et cela se fit tant de fois que l’île a pris le nom des mauvaises petites bêtes dont elle a reçu les cadavres. »

Référence
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889: 14.
Index toponymique -> Morpions, Île aux