Toponyme : Murphy, Chute à |
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1 | No d'identification : 19878 | Fonds : Exploitation forestière | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Charrettes servant au transport des madriers de la scierie Price à la chute à Murphy jusqu’à Ste-Geneviève. Référence Roland St-Amand, La Géographie historique et l’exploitation forestière du bassin de la Batiscan, Mémoire de licence (géographie), Québec, Université Laval, 1966: 136. |
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2 | No d'identification : 20494 | Fonds : Exploitation forestière | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Opérations du sciage du bois à la scieries de Price à la chute à Murphy. Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 135-136. |
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3 | No d'identification : 20505 | Fonds : Exploitation forestière | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Un peu plus bas, c’est-à-dire une quinzaine d’arpents environ en aval de la chute dont je viens de parler, et à un endroit où la rivière est très étroite, se trouve un fort rapide généralement connu dans la localité sous le nom de « Chute Murphy ». Il y avait là jadis une chaussée, à la tête du rapide, un pont reliant les deux rives et, sur la rive droite, une scierie importante, de la maison Price Bros, qui empruntait la force motrice au rapide en question. Il ne reste plus aujourd’hui de tout cet établissement que les ruines de deux ou trois bâtiments. Référence Documents de la Session (D.S.), 43, app.36 du Rapport du ministre des Terres et Forêts 1909 (1910). |
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4 | No d'identification : 23220 | Fonds : Exploitation forestière | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Aménagement de la Batiscan par la Price en haut de son moulin à la chute à Murphy. Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 135. |
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5 | No d'identification : 14726 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Description et cartes (chute à Murphy, moulin des Price, vieux pont, etc.). Référence «Rapport sur la rivière Batiscan», Documents de la Session (D.S.), 47, 5, app. 47 du Rapport du ministre des terres et forêts (1913): 130-143. |
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6 | No d'identification : 14859 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Description des différentes étapes du sciage des billots à la scierie des Price à la Chute à Murphy. Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 135-137. |
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7 | No d'identification : 15424 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Technologie utilisée et comparée de cette scierie à celle des Baptist; Scierie des Price à la chute Murphy. Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 136. |
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8 | No d'identification : 16030 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire « Il y avait un nommé Thibeaut qui, vers 1860, possédait un moulin à scie à l’emplacement actuel du barrage. Il y avait là de beaux gros pins qui faisaient la joie des bûcheux. Tout le long de la rivière Batiscan, il y avait de ces réserves de pins et d’épinettes. C’est pourquoi une riche compagnie (les Price) décida d’acheter le moulin à n’importe quel prix. Thibeaut lui vendit donc. Cette compagnie crut mieux faire en transportant ce moulin au pied des chutes qu’on appelle aujourd’hui Murphy, du nom de l’agent de cette compagnie. C’est un nommé Summertown, un vieux garçon malcommode, qui fut le premier représentant de la compagnie. C’est lui qui déménagea le moulin. Il fut presque de suite remplacé par Murphy, un bon catholique père de trois ou quatre enfants. Le moulin que l’on construisit aux chutes Murphy devait avoir un cent pieds de long. A côté, on fit une cabane où l’on faisait l’électricité. Puis entre le moulin et les chutes, la compagnie construisit un magnifique pont pour permettre aux gens d’aller à Ste-Geneviève. Du côté de St-Narcisse, une dizaine de familles vinrent se construire. Murphy tenait magasin général. On allait à la messe à St-Stanislas. Une trentaine d’hommes travaillaient au moulin. Ça travaillait sur les quarts, car le moulin marchait jour et nuit. Il y avait en haut de la chute des “baumes” qui fermaient la rivière et empêchaient les billots de passer. Des dalles amenaient les billots au moulin, où ils étaient sciés. Il y avait deux sortes de scie: les scies rondes comme aujourd’hui et les “échasses”: c’était une sorte de grosse sciotte à trois lames montée sur un carrosse. Elle faisait des ripes d’un pouce. Les dents avaient la pointe en bas. On faisait seulement du madrier de quatre pouces. Ces madriers tombaient dans une grosse boîte qui communiquait avec une dalle. Dans la boîte, il y avait deux rouleaux qui poussaient les madriers dans la dalle. Cette dalle allait aboutir sur le haut de la côte de Ste-Geneviève. Là, la compagnie avait fait un chemin ponté avec des gros madriers qui conduisait aux Forges Ste-Geneviève où des charretiers allaient mener les madriers. Aux Forges, il y avait des barques de la compagnie qui transportaient le bois à Montréal. Seul le bois de première qualité partait pour les Forges. La seconde qualité était empilée du côté de St-Narcisse et vendue aux habitants. Au début, la compagnie donnait les croûtes à qui voulait. Mais il est arrivé que des habitants ont pris du bon bois en cachette avec les croûtes; à partir de ce moment-là, la compagnie engagea un homme pour brûler les croûtes jour et nuit: ce qui fit bien chialer les gens. L’hiver on faisait la coupe. Les salaires n’étaient pas élevés: un bon homme se faisait six à sept piastres par mois. Les billots ne devaient pas avoir moins de huit pouces et plus de quatre ou cinq noeuds. Ce moulin marchait bien, mais il coûtait bien cher à la compagnie. Quand Murphy mourut, le nouvel agent de la compagnie décida de déménager le moulin à l’embouchure de la Batiscan, sur le fleuve. Il en coûtait moins cher de “draver” les billots que de les charroyer. C’est ainsi que disparut le moulin des chutes Murphy. » Référence Louis-Paul Méthot, Album souvenir de St-Narcisse de Champlain, s.l., Comité organisateur des Fêtes du Centenaire, 1954: 57-58. |
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9 | No d'identification : 14747 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire « Vers 1860, un certain Thibeault de St-Narcisse exploitait un moulin à scie sur la Batiscan, sur le site de l’actuel barrage hydro-électrique. [...] décider Price à acheter la scierie Thibeault (3). La scierie de la Chute Plate fut alors démantelée et reconstruite en amont, au pied des chutes qui prirent le nom du gérant local de la compagnie Price, les Chutes à Murphy. La compagnie Price choisit le site des chutes à Murphy à deux milles en aval du village de St-Stanislas, pour utiliser la force hydraulique de la rivière et vraisemblablement pour éviter que les “billots” ne se détériorent en sautant les chutes (4). La nouvelle scierie érigée sur la rive droite de la Batiscan mesurait une centaine de pieds de longueur. » 3 Depuis ce temps (1898), Price détient les lots 557, 835 et 837, et parties 555, 561 à 564, 568, 570, 585, 589, 835 à 837 du cadastre officiel de la municipalité de St-Stanislas de Champlain. 4 INNIS, H.A. and Lower, A.R.M. Canadian economic History 1783-1885, The Toronto University Press, Toronto, 1933, p. 517. Le texte suivant: “Five (5) miles above (Ste-Geneviève), Mr Price’s sawmill, of an annual capacity of 8 000 000$ to 10 000 000 feet, sent its number down a long shoot or ‘dahl’ of 3 miles in lenght [...]” - ce texte sous-entend que les “billots” (Ximber) étaient sciés à la tête des Chutes et que seuls les ‘bois carrés” (lumber) descendaient la dalle vers les barges d’expédition. Ce ne serait donc que plus tard, dans les deux dernières décennies du XIXe siècle, que les bois de sciage empruntèrent la route de terre entre la scierie et les quais de St-Geneviève. Pendant une troisième période (1898-1928), les “billots” auraient été “dravés” jusqu’à la nouvelle scierie installée à Batiscan. » Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 132-133. |
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10 | No d'identification : 16046 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Entre 1816 et 1852, Price organise son empire: « Dans ses débuts, la nouvelle compagnie s’en tient au commerce du bois, mais bientôt William Price construit ses propres scieries dont la plus ancienne, celle de Hadlow. Puis se succèdent les établissements au Saguenay: en 1838 [la date n’est peut-être pas exacte, le chiffre est mal écrit], Price établit une scierie à vapeur à l’Anse à l’Eau près de Tadoussac; en 1842, de concert avec Peter McLeod, il organise la scierie de la rivière du Moulin à Chicoutimi: solidement installé au Saguenay, Price, tel un vieux pin, a jeté de profondes racines. En 1852, la compagnie William Price s’intéresse à la Batiscan; moins de quinze ans plus tard, elle défendra quelque 300 milles carrés de concessions forestières dans les Laurentides batiscanaises. Ce fut l’occasion d’installer une nouvelle scierie. Vers 1860, un certain Thibeault de St-Narcicsse exploitait un moulin à scie sur la Batiscan, sur le site de l’actuel barrage hydro-électrique. Dans le voisinage immédiat du secteur des chutes, il se trouvait de beaux peuplements de pins et d’épinettes, il n’en fallait pas davantage pour décider Price à acheter la scierie Thibeault. La scierie de la Chute Plate fut alors démantelée et reconstruite en amont, au pied des chutes qui prirent le nom du gérant local de la compagnie Price, les chutes à Murphy. » Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 132-133. |
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11 | No d'identification : 14724 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Chute à Murphy, site de la scierie Price en aval de St-Stanislas. Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 134. |
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12 | No d'identification : 14736 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Limites et établissements de la Price, emplacements sur la Batiscan. Opération et fonctionnement de la scierie (chute à Murphy). Aménagement de Batiscan. Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 130-137. |
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13 | No d'identification : 14745 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Aménagement de la Batiscan par la Price en haut de son moulin à la chute Murphy. Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 135. |
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14 | No d'identification : 20938 | Fonds : Exploitation forestière | |||||||||||||||||||||
Information documentaire Opération et fonctionnement du moulin à scie de la Price à la chute à Murphy. St-Arnaud montre la technologie utilisée et compare cette scierie à celle des Baptist. Référence Roland St-Amand, Les Laurentides batiscanaises; une géographie de l’exploitation des ressources naturelles, Thèse de maîtrise (géographie), Québec, Université Laval, 1969: 136. |
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15 | No d'identification : 14708 | Fonds : Société régionale | |||||||||||||||||||||
Information documentaire 1899 « Fermeture du Moulin des Price aux chutes Murphy. Tout l’outillage est transporté au moulin neuf à Batiscan. » Référence Janine Trépanier-Massicotte, St-Stanislas, comté de Champlain: répertoire historique, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1977: 30. |
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